Cent jours de la colère

«Cent jours de la colère:

La CGT et les énergéticiens déclarent la cérémonie de séparation de l’Etat et de la finance ouverte!

Après avoir refusé d’écouter la rue, le peuple, et ses élus, après avoir méthodiquement bafoué et foulé des deux pieds la démocratie sociale, Emmanuel Macron, porte étendard du monde capitaliste, entendait imposer pendant cent jours, l’apaisement après le viol démocratique.

Après avoir disloqué et offert aux appétits des plus riches l’ensemble des services publics de la nation, après avoir dépecé le code du travail, après avoir refusé d’aligner les salaires sur l’inflation, après avoir craché sur l’égalité salariale entre hommes et femmes, solution parmi tant d’autres à l’hypothétique déficit des retraites, les libéraux qui gouvernent la France entendent maintenant faire cadeau de deux ans de notre vie aux dictats financiers.

Ils doivent comprendre que la colère des Français est toujours intacte et que l’engagement des électriciens, gaziers et énergéticiens est toujours le même.

Ce mardi 23 mai 2023, dans le sud de la France, notre message est clair: l’autocratie ne peut plus gouverner en France.

Aux toxicomanes du pouvoir et de la finance, la CGT et ses énergéticiens ont décidé d’offrir symboliquement la sobriété énergétique.

E

n avant-première de ce que le dérèglement énergétique dessine en France, la FNME CGT, les Syndicats CGT Énergie de la région PACA et TUD CGT 06 revendiquent la mise en sobriété, en gaz ou en électricité, des symboles forts du capitalisme, du monde de la finance et de son ultra luxe décomplexé, en l’état:

– Les usines Coca Cola et Orangina du Var

– Le circuit du Castellet son hôtellerie de luxe et son aérodrome privé

– La ville de Saint Tropez

– Le palais du festival de Cannes, les hôtels et les restaurants de la Croisette, du commissariat de Cannes, symbole, à sa manière, de la répression actuelle et de la sur-sécurisation des lieux de pouvoir et de la bourgeoisie complice.

Le Président, son Gouvernement et leurs groupes électrogènes vivent auto confinés en parodie.

En plein festival de Cannes, la CGT et tous les travailleurs mécontents ne s’opposent pas à la culture, aux loisirs ou au sport au travers de ces actes symboliques décidés collectivement; ils expriment simplement leur ras-le-bol face au mauvais scénario dicté par le roi Macron.

Grèves, blocages, filtrages, manifestations, comités d’accueil sont des actions légitimes face à la violence du gouvernement car nous ne lâcherons rien, nous ne tournerons pas la page et nous gagnerons bien plus que le retrait.»