Huit quartiers, un parc aquatique géant, sept piscines, vingt ponts, 2.085 cabines… Royal Caribbean International vient de lever le voile sur son futur paquebot, l’Icon of the Seas. Et les images de ce qui sera le « plus grand navire de croisière » jamais construit donnent le tournis.
Ce nouveau géant des mers de 365 mètres de long ressemble à une mini-ville avec ses huit quartiers bien distincts. En journée, les 7.610 passagers auront ainsi le choix entre aller s’amuser dans les six toboggans du parc aquatique de Thrill Island (l’île aux frissons), se détendre dans la piscine à débordement ou le bar à cocktail de Chill Island (l’île pour se relaxer), tester le parcours de cordes et d’obstacles de Crown’s Edge (les bords de la couronne) ou encore aller manger dans l’un des quarante restaurants de Central Park.
Le soir venu, des spectacles seront proposés dans la patinoire du paquebot et des soirées seront organisées, mais les touristes pourront rester se détendre dans leur cabine, ou des espaces de jeux pour les enfants seront aménagés. De quoi transformer les sept jours de voyage entre Miami et les Caraïbes en une véritable aventure pour toute la famille !
Mais au-delà de son côté très ludique, qui devrait séduire de nombreuses familles, ainsi que de jeunes adultes, le paquebot est particulièrement intéressant pour son côté écologique. L’Icon of the Seas sera, en effet, équipé de piles à combustible et alimenté au gaz naturel liquéfié (GNL), considéré comme le carburant « le plus propre » qui existe aujourd’hui.
Selon Patrick Pourbaix, directeur général France chez MSC Croisières – un concurrent de Royal Caribbean -, l’usage de ce type de combustible permettrait de réduire sa production de CO2 de 25 % par rapport au fioul. Fanny Pointet, responsable du transport maritime en France pour l’ONG Transport et environnement, assure également que le gaz naturel liquéfié permettait « de réduire presque en totalité les émissions d’oxyde de soufre« .
Seulement, elle nuance le caractère « vert » de ce combustible et déplore : « la promotion du gaz dans le transport maritime, ce n’est pas une bonne idée, parce que sur le plan climatique, c’est mauvais, sur le plan de la sécurité énergétique, c’est mauvais« . Aucune solution plus vertueuse n’existe toutefois pour l’heure, si ce n’est, peut-être, l’hydrogène, mais aucun constructeur ne semble se tourner vers ce combustible très onéreux.
Les réservations pour l’Icon of the Seas ouvrent ce mardi 25 octobre, mais l’Icon of the Seas ne mettra pas les voiles avant 2024 puisque sa construction, débutée à la mi-2021 au chantier naval Meyer Turku Shipyard, dans le sud-ouest de la Finlande, ne devrait s’achever qu’à la fin de l’année prochaine. Les 2.350 membres d’équipage se feront alors un plaisir d’accueillir les touristes.
Poster un Commentaire