Éloge de l’émeute (2)

Salut à tou.t.es !
Le philosophe Jacques Deschamps a publié en mai dernier, un essai qu’il a titré!  « Éloge de l’émeute ». Paru aux éditions « Les liens qui libèrent ». Les inconscients vont s’étonner de cette formidable prémonition, les autres s’étonnaient de la persistance de ce faux calme après le mouvement des gilets jaunes, que les quartiers populaires avaient boudé.
Mêmes ennemis, mêmes combats, l’heure est maintenant à la fusion des révoltes pour qu’émerge enfin ce puissant mouvement populaire seul capable de renverser ce pouvoir intransigeant.
Face aux « émeutes », nous avons été submergé.e.s de commentaires affligeants, nous appelant à un petit effort vers la pensée complexe, parfois utile pour analyser et comprendre les désordres du monde.
L’auteur nous y aide dans cette courte et magistrale vidéo.
Nous sommes solidaires des révolté.e.s, par ce meurtre insensé, commis dans un climat délétère par une police gravement contaminée par le racisme. Nous devrons convaincre de cette nécessaire unité avec les masses des quartiers populaires, toutes celles et ceux qui même issu.e.s de notre camp, sidéré.e.s et effrayé.e.s,  en viennent à pisser de l’idéologie dominante.
Excellente interview mise en ligne avant les émeutes.
A bientôt …
LF

En mai dernier, nous recevions le philosophe Jacques Deschamps autour de son dernier livre Éloge de l’émeute. Pour voir ou revoir cet entretien passionnant, c’est par ici.

Ce lundisoir, nous accueillons le philosophe Jacques Deschamps qui vient nous parler de sa revigorante « Éloge de l’émeute » tout juste publiée aux éditions Les liens qui libèrent. Il y sera donc question de cette pratique ancestrale et chère à tout bouleversement historique : sortir dans la rue pour s’en prendre aux symboles du pouvoir ; et dans les meilleurs jours parvenir à l’abattre. À mille lieues des arguties de plateaux télé et de leur sociologie de comptoir, Jacques Deschamps voit dans les pratiques émeutières des gestes éminemment politiques depuis lesquels s’entre-ouvre le présent. L’émeute est partout, dans les rues, dans les champs mais aussi dans les têtes. Partout où il s’agit de se retrouver et de résister contre le règne de la bêtise, de la mort et de la tristesse.

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