Contre la sécheresse: Peindre le gazon desséché en vert

Les incendies se multiplient dans le monde, la nature se rebelle partout.
La question du dérèglement climatique s’intensifie à une vitesse alarmante.
Mais le très droitier maire de Mandelieu-la-Napoule, Sébastien Leroy, en France a trouvé enfin une solution : peindre le gazon desséché en vert.
Cette peinture écologique à base d’algues et d’eau est biologique : nous sommes sauvés !
Expérimentée sur une zone de 2000 m² mais sera « déployée à grande échelle », c’est-à-dire les ronds-points et le centre-ville.
Rien de choquant pour cette commune majoritairement peuplée de vieux bourgeois réactionnaires située dans les Alpes-Maritimes, département frappé de plein fouet par la sécheresse depuis plus d’un an.

 


Cette commune des Alpes-Maritimes peint le gazon desséché par la canicule pour le rendre vert

Publié le 
Écrit par Baptiste Renaut

Comment faire croire que le gazon est encore vert et présentable en période de sécheresse ? À Mandelieu-la-Napoule dans les Alpes-Maritimes, la mairie a trouvé la solution : le passer à la peinture verte !

Une scène insolite a eu lieu ce mercredi sur un rond-point à l’entrée de Mandelieu-la-Napoule (Alpes-Maritimes), relayée dans une vidéo sur les réseaux sociaux par le maire de la commune, Sébastien Leroy. La vidéo montre un agent colorer en vert à l’aide d’un produit le gazon grillé de ce carrefour giratoire, situé au croisement du boulevard de la Libération et de l’avenue Jean Mermoz.

« Le procédé de coloration permet de redonner une couleur naturelle et uniforme à une pelouse jaunie« , se réjouissait mercredi la mairie de Mandelieu-la-Napoule, qui espère ainsi maintenir un cadre de vie agréable pour les riverains et les touristes, tout en économisant de précieuses ressources en eau en évitant l’arrosage. « C’est un procédé assez vertueux. Ainsi, on n’a pas à supprimer les espaces verts pour les remplacer par des plantes sèches ou des zones minérales », confiait Sébastien Leroy, le maire de Mandelieu-la-Napoule, concerné par les économies d’eau que doit faire sa commune.

Le produit colorant utilisé est conçu « à base d’algues » et est « sans danger pour l’environnement et l’homme« , a précisé la mairie, qui explique aussi que le colorant projeté sur l’herbe contient des nutriments pour aider l’herbe à resister aux sècheresses.

Cette technique de coloration a été développée Bioassays, une entreprise basée à Mandelieu-la-Napoule et spécialisée dans les solutions de biocontrôle respectueuses de l’environnement, pour le désherbage, la nutrition des sols et la lutte contre les insectes parasites dans les cultures.

Un déploiement « à grande échelle » à venir

La technique de coloration a été testée ce mercredi sur une zone de 2000 m² mais sera « déployée à grande échelle« , indique la mairie, principalement sur les ronds-points en entrée de ville, mais aussi en centre-ville. À terme, le procédé pourrait être utilisé sur « quelques dizaines de milliers de mètres carrés » de zone verte sur la commune, a confié le maire, Sébastien Leroy, pour un coût allant de 30 à 50 centimes d’euros par mètre carré coloré.

En 2018 déjà, France 3 avait assisté au verdissement à la peinture d’un espace vert en Alsace :

Née dans l’état américain de Californie, l’idée de verdir artificiellement les pelouses a été importée en Europe au mi-temps des années 2010 par Rilit, une entreprise allemande de fabrication de peinture.

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