Selon une étude publiée par l’observatoire des inégalités le 29 juin dernier, moins de français partent en vacances et évidemment les plus catégories sociales les plus modestes sont les plus touchées.
Si la crise du Covid-19 a été le premier signal d’alarme, ce phénomène s’est évidemment amplifié avec l’inflation.
En 2022, 46 % des français n’ont pas eu la chance, pour ne pas dire le privilège de partir.
Un chiffre qui n’avait pas été atteint depuis 2012.
Sans surprise, le manque d’argent arrive très largement en tête parmi les facteurs déterminant ce choix.
Selon cette étude, 37 % des personnes aux revenus inférieurs à 1 285 euros mensuels quittent leur domicile.
À l’inverse 72 % de celles et ceux qui disposent de plus de 2 755 euros de salaire quittent leur domicile (données de Janvier 2022).
La tendance est donc à la baisse et le nombre de vacanciers dans les milieux modestes a chuté de 4 points depuis les années 2000 : (41 % en 2002, contre 37 % en 2022).
Cependant, les plus aisés sont aussi touchés, puisqu’en vingt ans, le nombre de vacanciers passe 84% à 72%.
Avec des aides de plus en plus insuffisantes, on estime aussi plus de trois millions d’enfants qui resteront chez eux.
Des chiffres que confirment une étude menée par le journal Le Monde le 4 Juillet dernier, puisque que d’après ce sondage, entre 35 % et 50 % des français ne partent pas en vacances.
Le droit de profiter de ses congés payés en partant devrait être inaliénable, malheureusement les ultras riches ne nous laissent même le droit qu’à peu de répit et la possibilité de changer d’air s’apparente de plus en plus à une option trop coûteuse.
Nous pensons à celles et ceux qui ne pourront pas changer d’air, en particulier en milieu urbain pour les été sont toujours plus difficilement supportables.
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