RACISME, NOVLANGUE, ÉTAT POLICIER : UN ÉTÉ SOUS MACRON

Bonjour. Certains souhaitent recevoir de temps en temps mes balbutiements et
me le disent parfois. D’autres pas et ne me le font pas savoir. Dîtes-moi, merci.
Après visionnage de Blast, vous recommande vivement de jeter un oeil à 
cette émission de Denis Robert.
La 24ème minute et les suivantes de cet enregistrement interrogent férocement
sur la personnalité du Pdt Macron.
Elle fait référence à « LTI, la langue du IIIème Reich » de Victor Klemperer qui note,
sous le manteau et un à un, les signes et les éléments de langage de la montée
du nazisme qu’accompagnent les réditions de la quasi totalité des intellectuels
et les calculs foireux des représentants des partis politiques « modérés ».
Mais aussi à « Athéna » de Romain Gravas (Fils cinéaste du Costa de « Z » et « L’aveu »)
sur la révolte d’une banlieu de nulle part après l’assasinat de mômes par la police.
En fin d’interwiev, Denis Robert mentionne un texte de Victor Hugo. Il est extrait de
« L’année terrible » où, de mémoire, Hugo a perçu le cycle àvenir des guerres, qui entre
Allemagne et France vont endeuiller l’Europe et le Monde. Son point de départ :
l’extermination des communards et l’exigence d’annexion de l’Alsace Lorraine par
le Kaiser. Le texte évoqué par Denis Robert, que tu trouiveras ci-dessous,
s’intéresse à tous les vaincus, « gagnants » comme « perdants ».
Comment ne pas rester inertes face aux exclus, à leurs cités, leurs policiers et leurs élus.
Dans Le Monde de ce mercredi 2 août, puis-je vous conseiller l’édifiante lecture de la
page 8 : « Le contrôle au faciès est un problème structurel ». Le papier est signé de
Franck Johanes et interroge l’avocat Slim Ben Achour. Ce dernier a réussi à faire condamner
l’Etat pour fautes lourdes, évidemment pas au pénal, mais au civil. Ce mec, à l’inverse de
Dupont (La joie) Moretty est l’honneur de sa profession.
Il démontre remarquablement la légerté et les détournements de la rédaction de
l’Article 78-2 du code de procédure pénale dans ses 3 cas d’application : le contrôle d’identité
par intervention, celui par réquisition d’un procureur et de « prévention-ordre public ».
Or il y a 14 millions de contrôles/an d’identité et les « blacks et les beurs » sont … 20 fois
plus contrôlés que les autres.
On construit par ailleurs sans cesse des places de prisons … que l’on remplit sans cesse
au delà du raisonnable. Sauf erreur, à ce jour, pour les incarcérations en attente de jugement
(donc de présumés innocents, souvent connfrontés à la Justice pour la 1ère fois) le taux
de sur-occupation frôle les 150 %. Noptre pays et nos ministres de l’intérieur et de la justice
seraient bien inspirés de regarder comment font d’autres pays proches de notre standard de
développement.
Les très fragiles JO en leur maintien de l’ordre parisien et provincial s’annoncent, chaque jour,
redoutablement plus compliqués.
A tout bientôt. Bz »
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