Robes trop courtes à l’école c’est non, robes trop longues, c’est non…

Si on résume : robes trop courtes à l’école c’est non, robes trop longues, c’est non, bandana, c’est non, crop-top c’est non aussi. On ne s’étonne plus du degré de contrôle que l’État entend exercer sur le corps des femmes (en étalant son islamophobie au passage).

Si la situation n’était pas aussi préoccupante nous pourrions presque nous amuser du fait que les défenseurs de cette interdiction étaient pourtant nombreux à jubiler devant le refus des femmes iraniennes d’accepter le contrôle que l’Etat cherche à imposer sur leurs corps. Drôle de contradiction, la politique de l’Etat français est pourtant similaire en bien des points à celle de l’Etat iranien, quand il s’agit de dire aux femmes ce qu’elles doivent porter.

Oui à la libération des femmes iraniennes et non à la liberté pour les élèves francaises de porter ce qu’elles veulent ? Drôle de contradiction. Après tout, pourquoi vouloir être cohérent quand on peut tout simplement être raciste et misogyne.

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