Paul Louis
Son discours a suscité de vives critiques sur les réseaux sociaux. Lors d’une conférence organisée le 12 septembre par le Financial Review, journal économique australien, Tim Gurner, un riche promoteur immobilier à la tête du groupe Gurner Group, a dénoncé l’attitude des salariés dans la société post-Covid.
« Les gens ont décidé qu’ils ne voulaient plus vraiment travailler autant à cause du Covid et cela a eu d’énormes répercussions sur la productivité. Les métiers ont définitivement perdu en productivité », a déclaré ce patron millionnaire de 41 ans, dont les propos sont relayés par Libération.
Pour lui, les salariés « ont été payés pour ne pas faire grand-chose dans les dernières années ». Sans compter que le recul du chômage, à 3,7% en Australie, a renforcé leur pouvoir face aux employeurs, ce que Tim Gurner ne semble pas supporter: « Il faut que ça change », a-t-il dit, avant de suggérer un remède pour le moins radical:
« Écraser cette arrogance »
Et Tim Gurner de poursuivre son discours provocateur en appelant à « écraser cette arrogance ». « Et cela doit se faire en faisant souffrir l’économie », a-t-il martelé. Ce que « tous les gouvernements du monde essaient de faire », selon lui.
Ses propos ont indigné de nombreux internautes et personnalités politiques en Australie, mais pas seulement. Aux États-Unis, la démocrate Alexandria Ocasio-Cortez a réagi aux propos de Tim Gurner en appelant à se souvenir que « les grands dirigeants ont tellement augmenté leur propre salaire que le ratio entre la rémunération des dirigeants et celle des travailleurs se situe désormais à l’un des niveaux les plus élevés jamais enregistrés ».
Ce n’est pas la première fois que Tim Gurner suscite la polémique. En 2017, il avait déjà fait parler de lui en critiquant les habitudes de consommation des jeunes qui se plaignaient de ne pas pouvoir d’acheter de logement: « Quand j’essayais d’acheter ma première maison, je n’achetais pas de toasts à l’avocat à 19 dollars et quatre cafés à 4 dollars chacun », avait-il dit.
« Lorsque j’ai monté ma première boîte, à 19 ans, j’étais à la salle de sport à 6 heures du matin, et je finissais le soir à 22h30, et je le faisais sept jours par semaine, jusqu’à ce que je puisse m’offrir ma première maison », avait-il ajouté.
« AUGMENTER LE CHÔMAGE » FACE AUX « SALARIÉS ARROGANTS »: LE DISCOURS POLÉMIQUE D’UN PATRON AUSTRALIEN
Son discours a suscité de vives critiques sur les réseaux sociaux. Lors d’une conférence organisée le 12 septembre par le Financial Review, journal économique australien, Tim Gurner, un riche promoteur immobilier à la tête du groupe Gurner Group, a dénoncé l’attitude des salariés dans la société post-Covid.
« Les gens ont décidé qu’ils ne voulaient plus vraiment travailler autant à cause du Covid et cela a eu d’énormes répercussions sur la productivité. Les métiers ont définitivement perdu en productivité », a déclaré ce patron millionnaire de 41 ans, dont les propos sont relayés par Libération.
Pour lui, les salariés « ont été payés pour ne pas faire grand-chose dans les dernières années ». Sans compter que le recul du chômage, à 3,7% en Australie, a renforcé leur pouvoir face aux employeurs, ce que Tim Gurner ne semble pas supporter: « Il faut que ça change », a-t-il dit, avant de suggérer un remède pour le moins radical:
« AUGMENTER LE CHÔMAGE » FACE AUX « SALARIÉS ARROGANTS »: LE DISCOURS POLÉMIQUE D’UN PATRON AUSTRALIEN
Son discours a suscité de vives critiques sur les réseaux sociaux. Lors d’une conférence organisée le 12 septembre par le Financial Review, journal économique australien, Tim Gurner, un riche promoteur immobilier à la tête du groupe Gurner Group, a dénoncé l’attitude des salariés dans la société post-Covid.
« Les gens ont décidé qu’ils ne voulaient plus vraiment travailler autant à cause du Covid et cela a eu d’énormes répercussions sur la productivité. Les métiers ont définitivement perdu en productivité », a déclaré ce patron millionnaire de 41 ans, dont les propos sont relayés par Libération.
Pour lui, les salariés « ont été payés pour ne pas faire grand-chose dans les dernières années ». Sans compter que le recul du chômage, à 3,7% en Australie, a renforcé leur pouvoir face aux employeurs, ce que Tim Gurner ne semble pas supporter: « Il faut que ça change », a-t-il dit, avant de suggérer un remède pour le moins radical:
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