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La journaliste d’investigation Ariane Lavrilleux remise en liberté après 48 heures de garde à vue
Cinq questions sur la garde à vue de la journaliste d’investigation Ariane Lavrilleux
Mardi 19 septembre, le média d’investigation « Disclose » a révélé que la journaliste Ariane Lavrilleux a été placée en garde à vue par des policiers de la Direction générale de la Sécurité intérieure (DGSI). L’enquête menée contre elle fait suite à plusieurs révélations dans ce média.
Extrait du lien ci-dessus du journal Ouest-France
Disclose soutient sa journaliste et dénonce une situation « insupportable ». « Depuis plus de 24 heures, Ariane Lavrilleux est traitée comme une délinquante. Or, elle est journaliste. Une journaliste avec qui nous travaillons depuis plusieurs années sur la question des ventes d’armes de la France. Et c’est parce qu’elle pratique son métier de façon rigoureuse et exemplaire qu’elle subit la violence d’une procédure d’exception dont le seul but est de traquer nos sources », a déploré Mathias Destal, cofondateur et rédacteur en chef de Disclose, dans un mail envoyé à ses lecteurs et lectrices dans la matinée ce 20 septembre.
Sur le fond, Disclose reconnaît avoir révélé des informations confidentielles. « Nous avons publié ces informations confidentielles car elles étaient, et elles restent, d’intérêt général. Elles éclairent le débat public sur la réalité des relations diplomatiques de la France avec des dictatures », répond Disclose.
Dans l’enquête concernant l’Égypte, un des cinq articles était d’ailleurs intitulé : « Pourquoi révéler des informations « secret-défense ». « Disclose publie des informations couvertes par le secret de la défense nationale au nom d’un principe fondamental en démocratie : le droit à l’information […] Le « secret-défense » ne peut être invoqué pour couvrir une campagne d’exécutions arbitraires contre des civils », peut-on y lire.
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