« La main qui donne ne saurait être qu’au-dessus de celle censée recevoir. » Jean-Mau

​LA FAIM. La main qui donne ne saurait être qu’au-dessus de celle censée recevoir.
Dimanche matin j'entends l'appel du patron des restos du cœur qui envisage, sauf
soutien massif, de mettre la clef sous la porte avant 3 ans. Depuis, c'est le bal des faux-
culs. A un point d'obscénité jamais atteint.
Tentative désespérée et coordonnée de désamorçage des colères à venir ?
Comment ne pas penser à une opération d'enfumage et de diversion montée de toute
pièce par l'Elysée de Macron et Kohler avec la complicité des organisations
caritatives, les Restos du Cœur étant chargés d'ouvrir le bal tandis qu'entreprises &
macronie nous jouent du pipeau ?
Avez-vous remarqué que semblent activés les mêmes techniques et relais que sous
covid (virus que personne n'a dissuadé, à l'inverse de 2003 de prendre … l'avion).
Nous en reparlerons. Le bilan de cet épisode, tous pays et populations confondues, n'a
pas été tiré à ce jour, hors l'addition terrible en pays "riches" de comorbidités dont la
solitude en EHPAD n'a pas été la moindre.
Nul complotisme dans ce besoin de savoir, de comprendre ce que l'histoire, si elle ne
meurt pas, pourra retenir. Je ne saurai être l'anti-vax de vaccins de personne.
Revenons à nos moutons. Car enfin, Coluche n'a jamais souhaité la pérennisation de
cette foutue organisation caritative.  Il ne voulait, avec la complicité de
chanteurs passablement corrompus, que mettre la présidence de la République, le
gouvernement et de manière globale élus et population devant leurs responsabilités
dans l'organisation d'une honnête répartition des richesses crées.
37 années de foutage de gueule politique plus tard, définitif Tchao Pantin.
A un Coluche qu’on aimait tant, qui se méfiait intensément de nos représentants élus
pour si peu – « la différence entre le personnel politique et les oiseaux tient au fait que
les seconds s'arrêtent parfois de voler » – et qui doit aujourd’hui ventiler sa tombe à
force de s'y retourner.
L'entreprise des restos du "chœur" des artistes en compassion est devenu le bateau
amiral du "caritatif",  c'est-à-dire de cette véritable vérole
qu'est la charité. On pensait cette foutue bondieuserie confite en certaines vieilles
chapelles, tenue en respect par la volonté de partage républicain sous la conduite juste
quoique forcément un peu maladroite de la République
et de ses serviteurs.
On avait tout faux. Devenus représentants de commerce mondialisés ils ont déjà à peu
près tout fourgué aux marchés. Souvenez-vous de Castaner. Comment croyez-vous
qu'il ait été remercié​ pour sa réussite d’éborgnages en séries ? Par la présidence du
Port Autonome​ de Marseille et ​celle du Tunnel du Montblanc. Le plus beau
fromage​ de la République à un demi-mac, minable second​ couteau.
A l'aube de son second (espérons pas deuxième) mandat, notre Président souhaite
s'inscrire, semble-t-il, plus dans les pas d'un Pétain que d'un De Gaulle.

Après avoir stigmatisé et massacré toute opposition voici qu'il convie une moitié des
françaises, français à quémander la générosité qu'est ​invitée à offrir, si faire se
peut, l'autre moitié de la même population nationale. Avec ou sans abattement fiscal.
Nous voici, enfer et damnation, revenu.e.s au régime des indulgences​.
Depuis dimanche midi le concours Lépine des "gentils donateurs" est ouvert par le
trio gagnant Bernard Arnauld (pour sa famille), Aurore Berger (pour la macronie),
Patrice Douret (pour ce qui reste du catholicisme). Il bat son plein, chacun des
concurrents espérant devenir 1er de cordée en charité.
Ignoble pour les plus pauvres d'entre nous, dont les faiblesses et la fierté sont ainsi
vendues aux "mieux disantes" fortunes accumulées par les copains et les coquins de la
macronie. ​Le tout en direct sur la quasi-totalité des médias contrôlés pour l'essentiel
par Arnaud, Bolloré et quelques comparses.
Depuis, les bons sentiments dégueulent de partout, y compris sur les chaînes publiques
qui rivalisent d'imagination avec le privé. Le plan com de l'Elysée semble n'avoir rien
laissé au hasard pour tenter d'asphyxier toute révolte alimentaire.
Mieux, on a l'impression d'assister et pour certains de participer à une manière de
mise en jambes pour les JO de la honte. Rappelons que ce sont les sbires d'Hitler qui
ont créé la moderne tradition de la balade de la flamme olympique. Ce mardi notre
Président, pour faire bonne mesure, agite ostensiblement, en faisant flèche de tout
bois, le bâton de la répression. A tout bon entendeur salut.
Macron réorganise l’Ecole de la République par la caporalisation. Jusqu'à l'absurde
de plantations massives d'arbres (pour que ce soit aux enfants de compenser le coût
carbone des JO) que n'aurait pas reniées​ le Mao de la révolution culturelle. Plantage
couplé à l'injonction de faire du sport 2 heures par jour en écoles pour parachever la​
vente aux familles de la compétition entre toutes et tous sur le modèle de l'olympisme.​
La bonne question est de savoir si, par les ravages attendus rapidement, on peut
espérer dépasser Hitler sur le fil des massacres​, par totalitarisme économique ?

Pourquoi pas ? La réponse risque d’être fumante par carbonisation accélérée des
vertes générations. Tout cela pue déjà l'échec à plein nez pour des JO Cocorico, dont
l'organisation est un contre-sens historique crasseux​, perclus à bien y réfléchir,
de fragilités inédite​s.
Un fou criminel qui croit réfléchir pour la totalité de l'humanité espère y vivre un
orgasme solitaire et ​planétaire. Il nous mène simplement à donf en un abîme,
étroitement ​National "en même temps" qu'il prétend nous éviter … un Front​ du même
tonneau qu'il métamorphose en Rassemblement.

Texte rédigé par Jean-Maurice, diffusé sous le sceau de la correspondance privée. Le 06 09 2023 Forcalquier.

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