Le racisme n’est pas un simple instrument de division ou de diversion contrairement à ce que croient certains gauchistes.
Il s’agit d’un processus de domination à connotation raciale qui se traduit matériellement notamment par le contrôle des corps.
C’est précisément ce que nous vivons en ce moment à l’école de la République à travers l’offensive sur les abayas.
Cette photo prise aujourd’hui à Avignon, devant l’entrée lycée Mistral où des policiers contrôlent le port des abayas sur des lycéennes illustre à elle seule la violence des directives du ministère de l’Éducation.
Mais aussi jusqu’où peut aller sa complicité au sein des instances étatiques.
Nous savons d’ores et déjà que des chefs d’établissement ont accepté la consigne de ficher et référencer des élèves qui s’absentent pour l’Aïd. A quoi vont servir ces fichiers et quel est leur objectif ?
Les syndicats d’enseignants doivent prendre leur courage à deux mains et s’opposer frontalement à ces mesures.
Pourquoi ne pas appeler à déclencher des grèves contre le racisme d’État ?
Cette volonté délibérée du gouvernement de faire sa rentrée politique en mettant une polémique islamophobe à l’ordre du jour est un choix délibéré qui correspond à un agenda politique réfléchi.
Ne pensez pas qu’ils s’arrêteront là.
Il s’agit d’une étape supplémentaire, bientôt ils s’attaqueront au henné sur les mains, à l’utilisation de certains mots ou expressions et pourquoi pas aux prénoms « suspects » ?
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