Des écoles ont dû fermer suite au manque d’eau.
Les deux réserves d’eau collinaires qui représentent 80% des ressources avec les rivières, seront complètement vidées d’ici la fin octobre selon le préfet, et ce malgré des restrictions drastiques où la population est privée d’eau deux jours sur trois.
L’État envisage encore de nouvelles restrictions et coupures, une situation intenable pour les mahorais.
À cela s’ajoute une épidémie de gastro-entérite et des risques de déshydratation multipliés par la diarrhée.
De l’eau stagne et parfois croupit dans des récipients divers (seaux, jerricanes) ce qui accentue le risque de prolifération bactériologique.
Les packs d’eau sont difficilement trouvables et vendus entre 6 et 10 euros.
Pourtant, lors des dernières mobilisations, des manifestants brandissaient des factures d’eau dont les tarifs n’ont pas cessé d’augmenter malgré la pénurie.
Un dossier sera porté en justice contre la Mahoraise des Eaux.
Un véritable scandale sachant que 77 millions d’euros de subventions avaient été accordés en 2017 pour pallier aux manques d’infrastructures qui ne verront jamais le jour..
Voici un cas concret de gestion coloniale en outre-mer et une population totalement abandonnée par les pouvoirs publics.
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