Selon un rapport du DCIP en date du 26 octobre– Defense for Children International Palestine – près de 3 000 enfants palestiniens ont été tués depuis le lancement samedi 7 octobre de l’opération de répression israélienne « Iron Swords » sur la bande de Gaza.
Par l’Agence Média Palestine, le 24 octobre 2023, mis à jour le 27 octobre 2023
Alors que l’OCHA indique dans un rapport du 26 octobre que 7 028 Palestinien.ne.s ont été tuées à Gaza depuis le début des bombardements et attaques de l’armée israélienne, et que 18 482 ont été blessé.e.s, le DCIP signale lors d’un dernier rapport que près d’un tiers de ces morts sont des enfants.
Après l’assassinat de 182 enfants palestiniens entre le 23 et le 24 octobre par des bombardements israéliens, ce que de nombreux Palestinien.ne.s de Gaza avaient qualifié de journée de bombardements la plus intense depuis le 7 octobre, Gaza se réveille ce 27 octobre d’une énième nuit de terreur. Selon le ministère de la santé palestinien, plus de 700 personnes, dont 300 enfants palestiniens, ont été tués par les bombardements israéliens à Gaza durant la seule journée du 25 octobre. Depuis, le bilan ne fait que s’alourdir, avec un chiffre de 2 913 enfants palestiniens tués par l’armée israélienne depuis le 7 octobre.
Le nombre de morts et de blessés fourni par le ministère de la santé de Gaza ne prend en compte que les personnes admises dans les hôpitaux, et on estime à 940 le nombre d’enfants palestiniens portés disparus sous les décombres des bâtiments détruits, le nombre réel de mort est donc beaucoup plus élevé.
Le nombre de morts et de blessé.e.s fourni par le ministère de la santé à Gaza ne prend en compte que les personnes admises dans les hôpitaux, et on estime à 940 le nombre d’enfants palestiniens portés disparus sous les décombres des bâtiments détruits, ce qui indique que le nombre réel de morts est beaucoup plus élevé. En outre, 4 992 enfants palestiniens de Gaza sont blessés.
Selon un article d’Al Jazeera, les médecins de Gaza signalent de nombreux cas de varicelle, de gale et de diarrhée, en particulier chez les enfants, car les Palestinien.ne.s n’ont pas accès à l’eau potable, à l’hygiène de base et à l’assainissement en raison du bouclage complet de la bande de Gaza par les autorités israéliennes.
Le ministère de la santé a également signalé au moins 8 000 nouveaux cas de coronavirus parmi les Palestinien.ne.s déplacé.e.s, dont la plupart vivent dans des conditions de promiscuité extrême.
Les médecins palestiniens avertissent également que les réserves de carburant des hôpitaux s’amenuisant de façon critique, au moins 130 bébés prématurés sont en danger si leurs couveuses s’arrêtent. En outre, environ 1 100 patients souffrant d’insuffisance rénale, dont 38 enfants, dépendent de machines de dialyse pour rester en vie.
On estime à 1,4 million le nombre de Palestinien.ne.s déplacés à Gaza, selon le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations Unies (OCHA).
Deux semaines après qu’Israël ait coupé l’approvisionnement en nourriture, en eau, en électricité et en carburant de Gaza, deux convois d’aide humanitaire totalisant 34 camions sont entrés à Gaza par le point de passage de Rafah les 21 et 22 octobre, selon l’UN OCHA, transportant de la nourriture, de l’eau et des fournitures médicales. Le carburant n’était pas inclus dans les livraisons d’aide, ni l’anesthésiant médical – sans quoi il ne sera bientôt plus possible d’opérer dans les hôpitaux épargnés et toujours fonctionnels de Gaza.
Au moins 43 % des logements de la bande de Gaza ont été endommagés ou complètement détruits depuis le 7 octobre, selon le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations unies (OCHA).
Avant le 7 octobre, 600 camions d’aide humanitaire entraient en moyenne chaque jour dans la bande de Gaza pour porter secours aux Palestinien.ne.s. Aucun camion d’aide humanitaire n’est entré à Gaza entre le 7 et le 20 octobre.
Depuis le 7 octobre, 91 Palestinien.ne.s dont 29 enfants palestiniens ont été tués en Cisjordanie occupée, selon les documents recueillis par la DCIP, dont Mohammad Qasem Mohammad Abu Zer, 15 ans, qui a reçu une balle dans la poitrine tirée par un sniper israélien la nuit dernière. Le même sniper a tiré sur le frère aîné de Mohammad lorsqu’il s’est précipité pour l’aider.
Le droit international humanitaire interdit les attaques aveugles et disproportionnées et exige de toutes les parties à un conflit armé qu’elles fassent la distinction entre les cibles militaires, les civils et les biens de caractère civil. Le déploiement d’armes explosives dans des zones civiles densément peuplées constitue une attaque aveugle et les attaques directes contre des civils ou des biens de caractère civil constituent des crimes de guerre.
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