C’est le tweet du premier ministre d’extrême-droite Benjamin Nethanyahu qui a diffusé cette image fier d’avoir détruit des immeubles entiers dans lesquels vivaient probablement des civils.
Peu de temps avant, le ministre de la Défense ne cachait pas ses intentions d’épuration ethnique déclarant que « J’ai ordonné un siège complet de la bande de Gaza. Pas d’électricité, pas de nourriture, pas de gaz, tout est fermé. Nous combattons des animaux humains et nous agissons en conséquence ».
Comme nous l’avons répété, le sort des civils est forcément ce qui nous touche le plus, et nous sommes naturellement opposés à tout crime de guerre et vomissons l’atrocité qui en découle.
Mais il ne s’agit pas seulement de compter les morts et de condamner l’horreur mais aussi de refuser l’hypocrisie de la géométrie variable des médias mainstreams.
Non seulement c’est le colonisateur qui détermine le niveau de violence d’un conflit, mais en plus, personne ne prend en compte la déshumanisation des palestiniens qui dure depuis la Nakbah et la fondation de l’état d’Israël en 1948.
Gaza est une zones démographiquement extrêmement peuplée avec une densité de 5 200 hab/km2.
La population est majoritairement jeune, 60 % des 2.2 millions d’habitants ont moins de 18 ans.
Toute la population civile se retrouve piégée par les bombardements et une probable intervention terrestre sans moyen de s’enfuir dans une prison à ciel ouvert.
Poster un Commentaire