LR: Darmanin veut assimiler toute critique de la politique d’Israël, Etat théocratique fascistoïde , colonialiste et d’apartheid à un raciste antisémite. Il y a belle lurette que cette saloperie était dans les tuyaux, il aura fallu un Darmanin pour oser la sortir, interdire dans la même registre les manifestations pro Palestine, y compris celles organisées par des juifs ? Il fait partie de ces gens qui osent tout: Capable par bêtise crasse d’étaler son inculture qu’une simple lecture de Wikipédia éclairerait:
L’antisionisme (ou anti-sionisme) désigne l’opposition au sionisme, le mouvement national du peuple juif en Terre d’Israël. Le terme est utilisé dans différents contextes et pour décrire différentes positions politiques caractérisées par de l’hostilité qui peut être : à l’État d’Israël, à sa création, à son caractère juif, à son territoire, à l’autodétermination du peuple juif, à une perception du mouvement sioniste ou à d’autres sujets comme le statut des territoires palestiniens.
Que faire des juifs ultra-orthodoxes opposés au « sionisme », cette orientation politique portant le projet de conquérir des terres pour le peuple juif, Darmanin les emmène en club échangiste pour qu’ils se taisent ?
Concernant tous ces juives et juifs anticolonialistes opposé.e.s à la politique criminelle de l’Etat d’Israël Darmanin compte sur le partage de l’ignorance volontaire au plus haut niveau de l’Etat français son histoire colonialiste, sans oublier son histoire fasciste, ça aide
https://www.amis.monde-diplomatique.fr/Parcours-de-Juifs-antisionistes-en-France.html
Parcours de Juifs antisionistes en France : Boulevard des Potes
André ROSEVEGUE, l’un des auteurs du livre « Parcours de Juifs antisionistes en France », et Béatrice ORÈS, autrice et collecteuse de témoignages pour l’ouvrage, animeront un temps pour présenter cet ouvrage : le jeudi 11 mai à 18h au Boulevard des Potes au 29 rue Bergeret à Bordeaux
À l’heure de la confusion volontairement entretenue entre identité juive et soutien inconditionnel à l’État d’Israël, 22 personnalités juives reviennent, dans cet ouvrage, sur leur itinéraire qui a fait d’eux des antisionistes. Le livre « Parcours de Juifs antisionistes en France » propose de nombreux récits sur les parcours de Juifs antisionistes en France, depuis la Seconde Guerre mondiale jusqu’à nos jours. Les différents auteurs.rices abordent les choix politiques, sociaux et identitaires de ces Juifs, qui ont choisi de s’opposer à l’idéologie sioniste. La présentation d’André ROSEVEGUE et Béatrice ORÈS, permettra d’ajouter une perspective unique et enrichissante à la discussion. Ce sera ainsi l’occasion de sensibiliser le public aux différentes positions sur ces questions, dans un esprit de dialogue et d’ouverture. Nous espérons que cette présentation attirera de nombreux curieux et que la discussion sera riche et intéressante. Nous vous remercions de votre attention et espérons vous voir nombreux lors de cette présentation.
Boulevard des Potes au 29 rue Bergeret à Bordeaux
Dès ses débuts, le sionisme, doctrine fondée sur l’idée d’une nation juive ayant vocation à la souveraineté sur son territoire, eut à affronter des courants d’identité juive qui lui étaient radicalement contraires et hostiles. Il ne s’est pas agi d’une polémique menée sur un ton aimable, mais d’une véritable guerre idéologique.
L’un des combats les plus sévères fut celui qui opposa le sionisme à l’ultra-orthodoxie. Les rabbins du xixe siècle, dans leur écrasante majorité, voyaient dans le sionisme une hérésie redoutable, un nouveau faux messianisme qui rappelait les mouvements qui avaient fait tant de mal au peuple juif, comme le shabbtaïsme au xviie siècle, la secte frankiste ou d’autres déviations.
Ces Sages de la Thora, qu’ils appartiennent au courant hassidique ou aux grandes académies talmudiques lituaniennes, continuaient à défendre la thèse traditionnelle selon laquelle l’exil des Juifs constitue un châtiment de Dieu, et qu’il n’appartient qu’à Dieu lui-même de mettre fin à cette punition.
L’homme n’ayant aucune influence sur Sa décision, c’est une rébellion contre Lui que vouloir accélérer la rédemption.
Ces hautes autorités religieuses interprétaient les trois serments du Cantique des Cantiques « Ne réveillez pas l’Amour avant son Temps » comme une injonction divine de ne pas chercher à hâter le rassemblement des exilés, comme le faisait précisément le sionisme.
De plus, il était interdit par les textes de revenir en Eretz Israël « be-homa », c’est-à-dire « en force »…
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