« J’ai demandé au gouvernement de prendre les dispositions nécessaires pour que l’utilisation du glyphosate soit interdite en France dès que des alternatives auront été trouvées, et au plus tard dans 3 ans. ». Emmanuel Macron 2017
Le glyphosate, un principe actif utilisé comme herbicide classé comme cancérigène par l’OMS et le CIRC (Centre International de Recherche sur le Cancer), continuera finalement à pourrir les sols et empoisonner votre alimentation pendant encore dix ans.
Une fois de plus, le président revient sur sa parole et trouve son compte en se pliant à une décision proposée par la Commission Européenne à ses États membres.
Celle-ci demande le renouvellement de l’utilisation du glyphosate pendant dix années supplémentaires.
La continuité de son autorisation initialement prévue pour une période de décembre 2017 à décembre 2022 avait déjà été prolongée d’un an, prétextant l’attente d’une évaluation scientifique de l’EFSA (l’Autorité européenne de sécurité des aliments).
Une décision définitive sera prise le 13 Octobre.
Ministre de l’agriculture et du soutien au lobby agro-alimentaire et donc de la FNSEA, Marc Fesneau avait affirmé son soutien à cette directive dès le 12 septembre durant un entretien télévisé.
Composant principal du Roundup, herbicide du groupe Bayer-Monsanto son créateur, le glyphosate serait déjà présent dans 75 % de l’eau potable et 83 % des sols (selon une étude menée par France par l’Inrae et l’université bordelaise).
Le lobby de l’agro-business prétend qu’il est sans danger et que son utilisation est la seule solution pour nourrir tout le monde.
C’est un mensonge quand on voit les prix imposés par la grande distribution, mais aussi une insulte pour ses propres travailleurs.
Le risque de cancer du sang et lymphome non hodgkinien augmente pour les agriculteurs et les individus confrontés à ce produit, sans compter d’autres troubles de santé divers (Parkinson, bronchites chroniques, divers cancers, système immunitaire en général…)
Jusqu’où nous allons accepter d’être empoisonnés et à quel prix ce risque vaut-il la peine d’être pris ?
Les différents scandales liés au chlordécone ou la firme Bayer-Monsanto nous alertent pourtant depuis des décennies sur les dangers de ces pesticides et herbicides.
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