Le non match OM / Lyon de dimanche aura été désolant sur toute la ligne. Si les médias font ce lundi leurs choux gras sur la stupide attaque du bus des joueurs lyonnais par quelques marseillais (évidemment condamnable), les 30 minutes de présence des supporters lyonnais au Vélodrome doivent également être visibilisés étant donné la gravité des faits.
Des supporters de Lyon ont ainsi proféré des insultes racistes (cris et mimes de singes) et des saluts nazis. Certains ont montré leur carte d’identité pour signifier qu’ils sont, eux, « de vrais français », le tout dans un virage rempli de drapeau français. Était également présent le drapeau de Mezza Lyon, un groupe d’identitaires nazis qui posait il y a quelque temps son drapeau sur la tombe de Mussolini !
Ce phénomène n’est pas nouveau, notamment à Lyon, où les hooligans nazis bénéficient d’une complaisance des deux principaux groupes ultras, et même de la direction du club.
Après l’annonce de l’annulation du match, les joueurs lyonnais sont allés jusqu’à applaudir leurs supporters malgré ces dérapages qui ne sont pourtant pas passés inaperçus.
La direction du club a pour une fois été obligée de condamner ces agissements. Mais elle ne fera jamais rien pour nettoyer ses tribunes, qu’Aulas lui-même a toujours soutenu.
Si dans le virage nord des Bad Gones, l’extrême-droite se fait plus discrète qu’auparavant, elle est idéologiquement structurelle à la création de ce groupe.
Dans le virage Sud dirigé par les Lyon 1950, la ligne fasciste est toujours assumée et la tribune accueille de nombreux indeps notamment les Mezza Lyon. Et le club s’en accommode très bien !
Ce petit monde cohabite parfaitement pendant les déplacements.
Il est important de rappeler que la rivalité entre Lyon et Marseille a aussi une connotation politique. A Marseille, tous les clubs de supporters sont ouvertement antiracistes.
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