Lola Baille avec Nolwenn Autret
À Marseille, 1.800 manifestants, selon la préfecture de police, se sont rassemblés ce samedi 27 octobre pour soutenir la Palestine. Le cortège est parti de la Porte d’Aix pour se diriger jusqu’à la gare Saint-Charles, redescendre par la Cannebière et terminer sur le Vieux-Port.
Un dispositif policier important
Un dispositif policier important a été déployé. Plusieurs camions de CRS étaient postés sur le Vieux-Port. Des policiers étaient également en scooter pour escorter le cortège.
Ils snt arrivés au compte-goutte. Vers 14 heures, ils étaient une petite trentaine à être rassemblés avec quelques drapeaux palestiniens, sans slogan ni pancarte antisémite.
Ce dernier est redescendu dans le calme de la gare Saint-Charles pour aller sur le boulevard d’Athènes puis sur la Canebière. Certains manifestants ont brandi des pancartes avec des slogans comme « l’apartheid sioniste, boycottons les marchés qui tuent ». D’autres ont chanté contre l’État d’Israël en scandant « Israël assassins ».
Aucun débordement signalé
Aucun débordement ou heurt n’a été notifié. Le cortège s’est dispersé dans le calme vers 17h30. Les organisateurs ont appelé les manifestants à venir à la veillée à 18h30 devant l’Hôtel de ville.
À Marseille, 2000 personnes défilent en soutien aux Palestiniens
Se revendiquant apolitiques, les organisateurs ont pris la parole le samedi 28 octobre en début d’après-midi Porte d’Aix (1er) avant d’emmener les manifestants défiler jusqu’au Vieux-Port pour apporter leur soutien au peuple gazaoui.
Mais au micro, un des organisateurs insiste surtout sur « la colonisation israélienne », revendique une «manifestation apolitique» et dénonce au passage l’interdiction de précédentes manifestations : une « censure qu’on ne peut pas justifier. » « La manifestation est autorisée, car on a fait preuve de sécurité de grande maturité en cadrant des manifs sauvages », complète en aparté Aïda Sellaoui.
Bardé de son écharpe, le député La France insoumise de la 7e circonscription des Bouches-du-Rhône, Sébastien Delogu a pris également la parole. « On est tous choqués et meurtris des événements qui ont eu lieu encore hier soir » déclare-t-il s’élevant contre « la vengeance d’un gouvernement d’extrême droite qui a ravagé Gaza. » Il épingle « la France qui fait partie d’une minorité de pays qui soutient Benyamin Netanyahou » dont l’unique « plan est d’éradiquer Gaza et sa population ».
S’en est suivie une minute de silence en hommage aux victimes gazaouies avant que le cortège ne s’élance vers la gare Saint-Charles et descende la Canebière au cri de « Gaza, Marseille est avec toi ».
« Nous serons là tous les samedis s’il le faut » promet Aïda Sellaoui.
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