Qu’il s’agisse de tentatives d’interdire des mobilisations, d’arrestations arbitraires, de chasse aux objets symboliques comme les casseroles, de charges policières touchant indistinctement auteurs présumés de dégradations et manifestants non violents, ou de la criminalisation de l’activité syndicale par des consignes aux procureurs, tout est mis en œuvre pour que les citoyens, méfiants devant les conséquences d’une participation au mouvement social, renoncent à manifester.
Ces pratiques, qui s’en prennent aux fondements de notre démocratie sociale, ont été dénoncées, tant par la Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme (FIDH), que par le Conseil des droits de l’Homme de l’Organisation des Nations unies.
Nous appelons le président de la République et le gouvernement à mettre fin sans délai à ces mesures répressives, à abandonner l’ensemble des poursuites relatives à des faits commis dans le cadre de l’activité syndicale et à rétablir l’intégralité des libertés démocratiques en France.
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