Pour répondre à la loi d’accélération des énergies renouvelables du gouvernement, une trentaine de centrales photovoltaïques menacent la forêt en Haute-Provence. Pour Sébastien Barles, adjoint au maire de Marseille EE-LV, c’est une solution qui marche sur la tête. D’autres modèles sont possibles.
par Sébastien Barles, Adjoint au maire de Marseille, délégué à la transition écologique, au climat et à l’Assemblée citoyenne du futur et Sébastien Mabile, Avocat
Au cœur de la Haute-Provence, une lutte intense mais non violente est en effet en cours (et la répression des autorités publiques est féroce) contre le massacre de la forêt de la montagne de Lure. Des opposant·e·s, souvent des femmes, se soulèvent et se posent en gardien·ne·s de la montagne, face à un funeste et aberrant projet opposant le climat et le vivant de manière caricaturale.
Bien entendu, il faut développer les énergies renouvelables pour sortir de notre dépendance à l’énergie fossile et au nucléaire, mais cela doit se faire sans massacrer nos forêts, nos paysages, notre patrimoine naturel et ses espèces préservées.
Il existe suffisamment de surfaces artificialisées et dégradées à couvrir pour épargner la biodiversité de notre région. La région provençale regorge de soleil, de toits, de canaux, de friches dégradées, d’autoroutes urbaines pouvant produire de l’énergie verte.
D’autres gisements d’énergie renouvelable sont possibles
Nos torrents et cours d’eau pourraient produire en local de petites unités hydroélectriques et la mer servir pour chauffer et rafraîchir des immeubles via la thalassothermie.
Nous devons aussi penser à une valorisation des biodéchets de proximité via la
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