Le Hamas a revendiqué une attaque sur Tel-Aviv à minuit pile, en « réponse aux massacres de civils ».
INTERNATIONAL – Il était minuit pile en Israël. Mais au lieu des feux d’artifice, ce sont des roquettes venues de Gaza qui ont illuminé le ciel de Tel-Aviv et ses environs ce lundi 1er janvier, au moment exact du passage à la nouvelle année 2024, ont constaté des journalistes de l’AFP sur place.
Les sirènes d’alerte aérienne ont retenti dans la métropole israélienne, et les journalistes à Tel-Aviv ont pu voir les roquettes se faire intercepter par les systèmes de défense antimissile israéliens. Des personnes qui célébraient le Nouvel An dans une rue festive se sont mises à l’abri sur les côtés, tandis que d’autres continuaient à faire la fête.
Le Hamas revendique les attaques
L’armée israélienne a confirmé l’attaque, sans faire état de victimes ou de dégâts dans un premier temps. « Nouvelle année, même terrorisme du Hamas », a écrit le compte des forces israéliennes sur X (ex-Twitter). Israël considère le Hamas comme une organisation terroriste, comme l’Union européenne et les États-Unis. Le message de l’armée est accompagné d’une vidéo de ces tirs.
« Les terroristes du Hamas bombardent sans distinction les villes israéliennes à minuit pile au moment du passage à la nouvelle année », a également écrit sur le même réseau social un porte-parole de l’armée israélienne, qui appelle à éliminer le groupe islamiste comme le fait régulièrement le Premier ministre Benjamin Netanyahou.
Plus de 20 000 morts
La guerre a été déclenchée par l’attaque sans précédent du Hamas sur le sol israélien le 7 octobre, qui a fait environ 1 140 morts, pour la plupart des civils, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de données officielles israéliennes.
En réaction, Israël a juré de « détruire » le mouvement palestinien, et pilonne sans relâche la bande de Gaza où 129 personnes sur les quelque 250 enlevées le 7 octobre en Israël sont toujours retenues en otage. La situation sanitaire sur place est de plus en plus catastrophique, alerte les ONG.
Selon un nouveau bilan annoncé dimanche par le ministère de la Santé du Hamas, 21 822 personnes, en majorité des femmes, des adolescents et des enfants, ont été tuées dans le petit territoire palestinien surpeuplé depuis le début de la guerre, et 56 451 blessés.
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