Le gouvernement au secours d’Oudéa-Castéra après une nouvelle polémique

Amélie Oudéa-Castéra fustige un rapport « militant » sur le sport, l’autrice lui répond vertement

La députée EELV Sabrina Sebaihi, rapporteure de la commission d’enquête sur les fédérations sportives, dénonce un « mépris du travail des parlementaires ».

Amélie Oudéa-Castéra (ici à la sortie de l’Élysée le 17 janvier 2024) a qualifié de « militant » un rapport sur les dysfonctionnements dans le sport
STEPHANE DE SAKUTIN / AFP
Amélie Oudéa-Castéra (ici à la sortie de l’Élysée le 17 janvier 2024) a qualifié de « militant » un rapport sur les dysfonctionnements dans le sport

POLITIQUE – « Je ne sais pas qui conseille la ministre dans sa communication… » Amélie Oudéa-Castéra a été épinglée ce mardi 23 janvier par un rapport d’enquête parlementaire présenté à l’Assemblée nationale. Le document, qu’elle a qualifié de « militant », pointe son rôle et son salaire trop important au sein de la Fédération de tennis. Et face aux critiques de la nouvelle ministre, l’élue en charge du document, l’écologiste Sabrina Sebaihi, dénonce un « mépris du travail des parlementaires » et s’interroge sur les compétences de celles et ceux qui soufflent à la ministre ses éléments de langage.

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Lors de sa conférence de presse, la députée EELV, rapporteure de la commission d’enquête sur les fédérations sportives, a répondu aux attaques d’Amélie Oudéa-Castéra. La veille, la nouvelle ministre de l’Éducation, des Sports, des Jeux olympiques et paralympiques et de la Jeunesse s’en était pris au rapport en dénonçant des travaux « instrumentalisés à des fins politiques », comme l’avait fait savoir son entourage à l’AFP.

Un jour, une polémique

De son côté, après six mois d’auditions devant la commission, la députée d’opposition a signé un rapport au vitriol sur les « défaillances systémiques » des fédérations sportives, notamment en matière de lutte contre les violences sexuelles, fustigeant une « omerta à tous les étages ».

Dans le document, elle cible aussi les rémunérations « élevées voire anormales » des responsables sportifs, et donc particulièrement d’Amélie Oudéa-Castéra lorsqu’elle était directrice générale de la Fédération française de tennis de 2021 à 2022 : 400 000 euros brut annuels et 100 000 euros de prime d’objectif, soit une très importante augmentation par rapport à ce que touchait son prédécesseur.

En poste depuis seulement douze jours, la ministre peine toujours à s’extirper de la polémique sur la scolarisation de ses enfants dans le privé. Une semaine après sa visite mouvementée à l’école Littré, à Paris, Oudéa-Castéra a choisi la discrétion ce mardi matin en se rendant à un collège rural à vingt kilomètres de Reims. Pas de déclarations tapageuses mais ce commentaire devant les élèves, relevé par le journal local L’Union : « Je sais que je n’ai pas bien commencé, que j’ai eu des propos maladroits… »

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