Arguments pour la lutte sociale |
aplutsoc 20 février
Entre révolution et contre-révolution… La question de la panthéonisation d’hommes célèbres intervient le plus souvent lorsque les gouvernants ont besoin d’en appeler à l’Union Nationale, ou à l’Union sacrée pour se protéger des « classes dangereuses ». Le Panthéon est une église laïcisée par la Révolution Française ; l’Assemblée nationale législative y fait entrer Mirabeau en avril 1791. La radicalisation de la révolution, la Convention, les révélations concernant l’histoire secrète des relations de ce dernier avec la monarchie, aboutit à l’expulsion de son cercueil le 21 septembre 1794. Marat entre alors au Panthéon quand les sections des sans-culottes et les clubs pèsent de toutes leurs déterminations révolutionnaires sur la Convention jacobine. Puis il en sort au seuil de la réaction thermidorienne, accusé alors de haute trahison. C’est dire que la désignation des « grands hommes », ayant « droit qu’à leur cercueil la foule vienne et prie » (1) est déterminée par les besoins de la majorité politique qui dirige. Entre révolution et contre-révolution… Il est donc facile dans notre époque de faire parler les morts au nom de la contre-révolution, les présidents de la Vème République ne s’en sont pas privés. De Gaulle a fait rentrer Jean Moulin au Panthéon en 1964 parce qu’il avait besoin de restaurer l’Union Nationale ; il fallait continuer à présenter l’image de la résistance de tout un peuple rallié au gaullisme pour conforter les nouvelles institutions du pays. Mars et Avril 1963, c’est la grande grève des mineurs d’une dimension nationale qui impose un premier recul au pouvoir gaulliste. Il fallait renouer avec le pacte du CNR (Conseil National de la Résistance), intégrant le PCF et la CGT. Car l’image d’une résistance unie stalino-gaulliste commençait à être écornée. On sait depuis que Jean Moulin, ancien sous-préfet du Front populaire, puis préfet au début de la guerre, membre de la jeune gauche du parti radical, tombera aux mains de la Gestapo dans des conditions très suspectes, impliquant l’entourage cagoulard de De Gaulle. Précédant le referendum de Maastricht, Mitterrand y fait entrer les précurseurs de l’Europe néo-libérale, René Cassin et Jean Monnet en 1987 et 1988. Puis sur proposition de Jack Lang, c’est Condorcet qui est panthéonisé, alors que les principes de la Vème République en matière d’école et de laïcité continués et aggravés par le mitterrandisme sont aux antipodes de la pensée et de l’action du grand homme fondant l’instruction publique. Chirac dans la continuité du gaullisme historique y accompagna André Malraux. Par contre, Sarkozy essuya un échec en proposant Albert Camus en novembre 2009 : les enfants de l’écrivain, particulièrement sa fille Catherine qui depuis a fait rééditer les textes de son père d’inspiration libertaire et syndicaliste révolutionnaire, exprimant ses relations fraternelles avec les ouvriers du Livre (2), ont décliné cet « honneur ». Refus de la manipulation ! Camus repose dans le petit cimetière de Lourmarin, où les printemps ressemblent à cette terre algérienne qu’il aimait passionnément. Le 21 février, les cendres de Missak et Mélinée Manouchian entreront au Panthéon. Les gens de Vichy ne parlaient pas de la République mais de « l’État français ». Macron se réclame de cette continuité, il a rendu hommage par deux fois au « grand soldat » qu’était le maréchal Pétain. Il a réprimandé même son ex-première ministre, madame Borne, pour s’être réclamée de la défense des valeurs de la résistance, de par son histoire familiale. Sa politique de destruction systématique des acquis issus de l’application du programme du CNR (Conseil National de la Résistance), au compte des néo-libéraux et des traités européens depuis Maastricht, laissent un champ de ruines sur nos droits sociaux. Passons sur la liste que tout le monde connait. Mais monter une opération d’Union Nationale de défense d’un régime qui prend l’eau de partout en se servant de Manouchian et des 23 du réseau de l’Affiche rouge, fusillés au Mont Valérien le 21 février 1944, relève de « l’obscénité ». Cette caractérisation est employée à juste titre par l’UJFP (Union Juive Française pour la Paix) qui déclare le 17 février sur son site (3): « Hypocrisie ! Utiliser l’incontestable puissance évocatrice de la vie de ces « étrangers et nos frères pourtant » au moment même où l’on fait voter une des pires lois xénophobes sur l’immigration, et où à Mayotte commence la remise en cause du droit du sol… …Hypocrisie ! Quand Macron fait le lit de l’extrême droite, constituant un « front républicain » du RN au PS lors de l’hommage aux victimes du 7 octobre 2023, il escompte équilibrer « en même temps » par un geste mémoriel associant des antifascistes, qui l’auraient certainement combattu… … La petitesse manœuvrière, hypocrite et traîtresse de ceux qui nous gouvernent et sont complices aujourd’hui du génocide à Gaza ne parviendra pas à détourner le sens de leur combat. » Jeunesse de mon pays ne détourne pas ton regard de cette histoire, elle nous concerne à l‘heure où revient la guerre sur le théâtre de l’Europe ! Manouchian et ses camarades, dans le contexte de la lutte contre l’Europe brune, appartiennent au monde des démunis, des sans- droits, des apatrides contre lequel Macron, fort de sa victoire sur les retraites, frappe à nouveau avec sa loi contre les droits des immigrés. A propos de la MOI (Main d’Œuvre Immigrée) Rappelons quelques faits soigneusement cachés par la réécriture de l’histoire et par les partis dits de gauche, dont surtout le PCF. Après la 1ère guerre mondiale, ce sont près de 200 000 travailleurs étrangers qui migrent chaque année en France : de par leur intégration dans le pays et les conditions de l’exploitation ouvrière, ils se mettent sous la protection des organisations ouvrières. La MOE (Main d’œuvre étrangère) est une organisation syndicale spécifique créée en 1920 par le PCF au sein de la CGTU (Confédération générale du travail unitaire), qui dépendait alors de l’ISR (Internationale Syndicale Rouge). Le congrès de Tours de décembre 1920 avait acté l’éclatement de l’Internationale, prise entre la participation des courants réformistes à l’Union Sacrée pendant la première guerre mondiale, d’une part, et l’espoir suscité en Europe par la Révolution russe d’octobre 1917, d’autre part. La vague de xénophobie et d’antisémitisme des années 1930, la montée des ligues d’extrême droite conduit le PCF à l’appeler MOI (Main d’œuvre Immigrée). Toutefois, il faut souligner que la politique stalinienne du parti la maintient sous la forme d’associations spécifiques d’immigrés par ethnies séparées des travailleurs français dans les structures syndicales. Ce qui est tout à fait discutable d’un point de vue internationaliste. Dans les wagons de l’émigration italienne depuis 1920 et la prise du pouvoir par le fascisme mussolinien, il y a des communistes dont le parti est dirigé à l’époque par Amédéo Bordiga et ses camarades, qui n’est pas d’accord déjà avec la ligne patriotarde du parti français. A la même date, les militants du prolétariat juif de Pologne arrivent en France, chassés par la misère, les pogroms, les persécutions policières. Leur parti, le Bund ne pèse pas beaucoup face à l’organisation du PCF : de par leurs conditions d’existence sociale et leur culture politique ils sont d’abord internationalistes et attachés à la révolution d’Octobre et à l’URSS. Le PCF leur demande de combattre les trotskystes, ils le font. La direction de la MOI accompagnera la politique criminelle de Staline sur l’Espagne en particulier, certains feront partie des brigades internationales. Lorsqu’on connait l’histoire de la Révolution et de la guerre civile en Espagne, on sait ce qu’a fait le parti communiste espagnol, appuyé sur les tueurs de Staline. Pour ces ouvriers juifs communistes la signature du pacte germano-soviétique du 23 août 1939 est un coup de massue terrible sur leur tête. Mais ils n’ont pas le choix, ils sont attaqués de partout et leur parti les désarme. Ils savent qu’ils vont devoir résister. Ces groupes, vis-à-vis du PCF, n’ont pas la main sur la couture du pantalon : la ligne cocardière du P.C.F. l’avait conduit à dissoudre la sous-section juive en 1937. Mais là comment accepter l’accord de Staline avec les nazis détestés : ils ne plient pas, ils préparent le coup d’après et s’organisent dans la clandestinité. Ils s’étonnent de l’absence de consigne de leur parti début 1941, notamment devant l’obligation faite aux Juifs de se faire recenser au commissariat de leur quartier. Certains d’entre eux soutiennent la grève des mineurs du Nord et du Pas-de-Calais en pleine occupation militaire nazie, dirigée par des ouvriers communistes. Le 22 juin 1941, quand la Wehrmacht entre sur le territoire soviétique, ils sont prêts. Les premiers coups de l’été 1941 sont de leur fait. Missak et Mélinée Missak Manouchian, né en 1906, est un immigré arménien, issu d’une famille détruite par le génocide : son père a participé à la résistance arménienne de la ville d’Ourfa et y perd la vie. Sa mère est morte de maladie ou de faim sur le chemin de la déportation. Il se réfugie en France en 1924. Après les événements du 6 février 1934, il entre dans le Front Antifasciste et adhère au PCF. Intellectuel révolutionnaire, poète et écrivain, il devient rapidement un cadre de la IIIème internationale, accède à la direction du journal Zangou, publié par la Section française du Comité de secours pour l’Arménie, puis de l’Union populaire franco-arménienne. D’abord pacifiste, il entre dans la résistance politique, puis se radicalise et c’est la branche armée du Front National (PCF) les FTP (Francs-Tireurs et Partisans), commandés par Charles Tillon. Une majorité de groupes sont constitués par des émigrés de le MOI : ils s’appellent désormais F.T.P.-M.O.I. Quatre groupes F.T.P.-M.O.I. s’organisent à partir de mars 1942 dans la région parisienne, puis, après une vague de répression en mars 1943, deux groupes, les dérailleurs du juif roumain Boczov, les arméniens autour de Manouchian liés au groupe du juif polonais Rayman. 80% des actions armées et de sabotage sont réalisées par ces groupes. Manouchian assurera pendant les trois derniers mois précédant son arrestation à la mi-novembre 1943 le commandement militaire des FTP-MOI pour la région parisienne. Il organise l’exécution de l’officier SS Julius Ritter, dont le travail consistait à superviser le départ pour le STO de milliers de travailleurs pour soutenir l’industrie de guerre nazie. Contrairement à ce qu’ont écrit les historiens du PCF ainsi aujourd’hui que Wikipedia, le F de FTPF n’a pas été ajoutée en 1941 mais après 1945. Roger Pannequin est un ex-pivertiste qui rejoint le PCF en octobre 1941. Il commandera les F.T.P. du Nord et apporte le témoignage suivant : « C’est véritablement pour des raisons nationalistes étroites que l’on a fait disparaître les particularités des groupes immigrés. Cela permettait d’ajouter le « F » à F.T.P. pour faire F.T.P.F. Or il n’y a jamais eu de F.T.P.F. Il faut y insister. Le « F » n’est venu qu’après la Libération, parce qu’il fallait démontrer qu’on était nationaliste bon teint. C’est alors que l’on a fait disparaître les noms de tous les membres qui ont fait les plus gros coups I…]. Quand il fallait un communiqué, c’étaient les gars de la M.O.I. qu’on envoyait au casse-pipe […]. C’est pour faire oublier la trahison, la politique de collaboration non avouée, mais réelle avec les hitlériens que l’on a donné l’ordre de foncer tête baissée en 1942, que l’on a exécuté les missions les plus insensées et avec, en première ligne, les immigrés ».(4) La direction les lance dans des actions toujours plus dangereuses, et Manouchian, parlant des dirigeants du parti, dit cette chose terrible à Mélinée : « Je crois qu’ils veulent nous mener à la mort ». Après l’exécution de Julius Ritter, il demande que son groupe puisse décrocher pour quelques semaines. Refus de la direction du parti. Il est arrêté le 16 novembre 1943. Dans sa dernière lettre, à la veille d’être exécuté, il précise : « Je pardonne à tous ceux qui m’ont fait du mal ou qui ont voulu me faire du mal, sauf à celui qui nous a trahis pour racheter sa peau et à ceux qui nous ont vendus ». Cette phrase disparait de la publication officielle de la lettre. Tant que le PCF n’ouvrira pas complètement ses archives, comme le demandera en particulier l’historien Philippe Robrieux, on épiloguera sur la signification de cette phrase. Dans les faits le PCF se prépare à gouverner avec De Gaulle contre une issue révolutionnaire à la guerre en France et en Europe. La MOI le gêne : on ne peut pas gouverner avec des gens qui s’appellent Ryman ou Alfonso. De 1945 à la mort de Staline en 1953, la mémoire des 23 disparaitra de la politique officielle du PCF, c’est Pierre Juquin qui l’écrit et le reconnait dans sa biographie d’Aragon.(5) Juste un hommage discret tous les ans devant une plaque commémorative. C’est en 1955, soit deux ans après la mort de Staline, que Jacques Duclos diligente une enquête sur le groupe Manouchian, en vue d’une inauguration de rue en l’honneur des partisans FTP-MOI. Bien mal lui en a appris, vu ce qu’il va découvrir. L’écrivain Didier Daeninckx (6), auteur du roman historique Missak, fait revivre le journaliste Louis Dragère, pseudonyme d’un personnage bien réel, chargé par Duclos de faire une enquête sur l’histoire du groupe. Lors de la parution de son livre « Missak », l’écrivain répond aux questions du journaliste Roger Martin : « …Il existe une avant-dernière lettre [en plus de l’adieu à Mélinée] adressée, elle, à la sœur de Mélinée, Armène Assadourian. Elle recèle une phrase énigmatique qui m’a conduit sur la trace d’un personnage incroyable. Il s’appelle Armenak Dav’Tian, et c’est un dirigeant de la république soviétique d’Arménie. Entré en dissidence sous Staline, il s’enfuit avant d’être exécuté, mène une vie aventureuse en Iran, en Inde, avant de rejoindre Paris… » Le journaliste ajoute : « Manouchian connaissait-il son parcours ? » « Oui. Missak Manouchian était pleinement informé de cette trajectoire. Il intégrera pourtant Dav’Tian en 1943 dans le détachement arménien, bravant ainsi toutes les consignes politiques de la direction de son parti. » Puis, c’est l’historien trotskyste Pierre Broué qui travaillera dès mai 1980 sur les archives déposées par Léon Trotsky à Harvard qui apportera confirmation et contributions sur ces faits dans le numéro 23 des Cahiers Léon Trotsky en septembre 1985.(7) Arben Abramowicz Dav’tian, était né en Transcaucasie, en 1895 ou 1898. Issu d’une famille ouvrière, il travaille dès l’âge de 14 ans. Il entre au Parti Bolchevik en 1917. Il s’engage dans l’armée rouge en 1918. Il fait toute la guerre civile sur le front caucasien, devient officier. Il est promis à un avenir de cadre politique, mais dès 1923 il rejoint le combat de l’opposition de gauche. En 1927, il sera écarté des responsabilités politiques et versé dans le travail syndical. En 1931, il est arrêté et condamné à 3 ans d’emprisonnement. Transféré à l’isolateur de Verkhnéouralsk, il participe à la vie des bolchéviks emprisonnés et participe à une grève de la faim. Envoyé en exil, il choisit de quitter le territoire de l’URSS. Il prend contact avec Léon Sedov et Léon Trotsky, travaille avec le groupe d’exilés russes à Paris. Il obtient un passeport au nom de Manoukian, nom sous lequel il sera fusillé. Il souhaite participer à la réunion de fondation de la IVème Internationale et s’avance même en écrivant une « contribution à la critique du programme d’action de la quatrième internationale ». Il se rapproche des milieux de l’émigration arménienne, c’est là qu’il prend contact avec Manouchian. Dans la France de l’occupation nazie, il a décidé de passer à la résistance armée et s’éloigne de ses camarades trotskystes français, mais pas par désaccord. Il a avec eux de franches engueulades, c’est un homme rude qui est passé par des épreuves que les militants français sont loin d’avoir connues. Il met en garde Sedov contre son collaborateur Marc Zborowski, militant exilé qui est un semeur de pagailles dans le groupe russe. Sedov ne le prend pas en compte. Hélas ! les trotskystes apprendront à leurs dépens que c’était un agent de la police de Staline chargé de préparer l’assassinat du fils de Trotsky. Dav’tian, devenu Manoukian a choisi de passer à la résistance armée avec ses frères arméniens et il sait que cela risque fort de mal se terminer pour lui. Il s’éloigne de ses camarades pour ne pas les exposer. Le PCF et la gauche officielle aujourd’hui. Que signifie aujourd’hui se féliciter et soutenir la panthéonisation de Missak et de Mélinée ? La raison est donnée par la soirée d’hommage organisée par le PCF le 5 février et dont le compte rendu est publié dans l’Humanité du 16. Le parti donne la parole à un certain nombre de personnalités ayant compétence d’historiens, dont plusieurs intellectuels juifs. Comme en 1945, avec les formes bien sûr, il s’agit de faire un paquet-cadeau entre le marxisme, en tant que continuité de la grande révolution de 1789, les valeurs des Lumières et l’Union Nationale aujourd’hui derrière le régime honni de Macron. Fabien Roussel donne le la : « C’est non seulement la Résistance communiste qui entre enfin dans le temple de la mémoire nationale mais c’est aussi (…) toutes ces femmes et tous ces hommes nés sur un autre sol et qui, pour la France, (…) luttèrent et sacrifièrent leur vie ». Rappelant que la France doit être « pensée comme un projet politique humaniste et universel », il a insisté sur le fait que « Missak Manouchian est devenu français non par le sang reçu mais par le sang versé. » Le stalinisme n’est pas encore tout à fait mort. Dans la résistance armée, il a fait taire dans les rangs ceux et celles qui agissaient au nom de l’internationalisme, par les armes s’il le fallait. La génération des Manouchian, Dav’tian, Elek, Wasjbrot, Witchitz, Fingerweig, Boczov, Fontanot, Alfonso, Rajman, auxquels il faut ajouter le nom d’Olga Bancic, Roumaine, décapitée en Allemagne le 10 mai 1944, ont combattu pour que sorte des horreurs de la seconde guerre mondiale une perspective socialiste. Aragon dans son poème « La guerre et ce qui s’en suivit », dont Léo Ferré fit la chanson « l’Affiche rouge » en 1964 invente le vers : « Nul ne semblait vous dire français de préférence ». Il instille le nationalisme sur le combat internationaliste de ces hommes et de ces femmes (Mélinée et Olga). Au moment où la guerre revient en Europe, toute la gauche officielle marche derrière cette opération cynique et offensante, « obscène » de Macron. RD, le 19-02-2024. Notes : (1)Victor Hugo, tiré du poème Hymne, extrait gravé sur une des façades du panthéon. (2)Albert Camus, Lou Marin, écrits libertaires (1945-1960), Indigènes éditions, 2013. Textes de l’écrivain envoyés à plusieurs revues d’inspiration libertaire ou syndicalistes révolutionnaires., dont celle de Pierre Monatte. (3)site de l’UJFP : https://ujfp.org/ (4)Témoignage recueilli par Rajsfus tiré de l’article de René Revol « Derrière l’affaire Manouchian : le dévoiement d’une génération », numéro 23 des Cahiers Léon Trotsky, septembre 1985. (5) Aragon, Un destin français (en 2 tomes), Éditions de La Martinière, 2013. Volume 2, page 507. (6) Pierre Daeninck (né en 1949) est l’auteur d’enquêtes historiques et se définissant depuis 1990 comme communiste libertaire. Le roman Missak est publié en 2009. (7) L’ancien « trotskiste » du groupe Manouchian (1944) (8) https://www.humanite.fr/ |
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