Point de vue d’une femme au procès de Merlin
Jeudi 22 février 2024, tribunal de Digne-les-Bains.
La très jeune et rageuse procureure au brushing aixois virevoltant mais impeccable, n’a eu de cesse de se montrer particulièrement méprisante à l’égard de Merlin, non pas en qualité de partenaire agresseur ( car elle n’avait pas de quoi se mettre sous la dent de violence ni de coups graves qui l’auraient obligé à une mise à l’écart de la société car il serait un danger pour son prochain ou sa prochaine en l’occurrence) mais plutôt sur son implication et engagement politique, également sur sa personnalité qui lui échappe inévitablement . J’y reviendrai.
Il lui fallait, je cite » le stopper, l’arrêter, le mettre hors circuit » car » il se moquait des règles et surtout n’avait pas peur de la justice et des lois ». Il n’avait pas peur d’elle alors qu’elle vociférait sa bile et représentait l’ordre des choses, du monde, du bon fonctionnement du monde.
En effet il expliquerait naïvement (n’est-on pas naïf et heureusement, et idéaliste et heureusement, à 30 ans) que la vérité est souveraine, au-dessus des lois au-dessus d’elle !
Fort Ego pour cette femme-loi défiée par la présence de Merlin.
C’est de façon détournée ou pas une volonté chez Merlin de mettre tout le monde au même niveau.
Erreur !
La justice est toujours au-dessus, à quelques bons 50 cm d’estrade de la plèbe dans la salle du tribunal pour, spatialement bien indiquer qui est supérieur et qui doit se taire et subir.
La justice étant malheureusement davantage une affaire d’homme, d’humeur et de carrière qu’affaire de lois …
Nous a été présenté une toute jeune procureure au visage de poupée mais à l’idéologie réactionnaire d’un autre siècle.
En effet entre une scolarité en faculté de droit à la supériorité de classe assumée et un tout jeune activiste zadiste il ne peut y avoir qu’incompréhension même s’ils sont de la même génération. Il y a le propos de l’entraide et de la solidarité qui se trouve confronté à celui de l’ordre et de la hiérarchie et ça coince !
Le parti pris pour la plaignante, car c’était le rôle qui lui était attribué en qualité de procureure en a été accentué, en devenant caricatural tellement la colère l’emportait sur les mots.
Un règlement de compte en somme.
Une demande de condamnation de 3 ans avec 18 mois fermes, une mise sous verrou dès la fin d’audience tant la plaignante lui semblait inquiète de représailles possible. Lunaire.
Plaignante véritable comédienne chronométrée qui pleurait à chaudes larmes à chaque évocation des épisodes vécus afin de donner une profondeur théâtrale au récit de la procureure ou de son conseil mais qui miraculeusement s’est montrée docile et attentive dès le premier mot de la partie adverse. Savoureuse et instructive communication non-verbale.
Pour finir nous avons assisté à un grand guignol ou une procureure « veut se faire » Merlin le Zadiste, en guise de trophée médiatique ?
De promotion car on a les dents longues à cet âge et une carrière à faire ?
D’idéologie réactionnaire triomphante ?
Peu importe, les 3 sans doute.
Son réquisitoire encore une fois invectivait la personnalité plus que les actes, l’engagement davantage que les violences conjugales.
Il fallait diaboliser pour discréditer et discréditer pour isoler, puis isoler pour ne pas voir naitre une autre vision de vivre dans les yeux d’un collectif en construction.
L’histoire des amants enflammés, passionnés, puis désenchantés aura servi de toile de fond, de trame, à ce procès du leader de la Zdac , leader par défaut car seul à vouloir prendre la parole en public, porte-parole par nécessité et aisance oratoire pour la cause.
Ne l’a-t-elle pas comparé à un gourou ou tout comme, manipulateur, narcissique, idéaliste et influenceur ?
« Qui vit dans son monde avec ses propres règles » : si ça n’est pas diaboliser !
La plaignante est également activiste mais apparemment cela n’a pas été soulevé, ou très peu, ou de façon positive, salutaire à la collectivité, elle est maman vous comprenez comme si cela faisait tout, disait tout, légitimait tout !
Le réquisitoire n’a eu de cesse de faire des allers-retours entre l’amant et l’activiste détaillant avec moult précisions les actions sociales et de facto politiques de ce dernier en les dénigrant évidement avec beaucoup de mépris ce qui n’avait certainement pas sa place ici. Excès de zèle.
Qu’avaient-elles à faire d’être citées dans ce procès ? Rien d’évidence.
Le conseil de Mme Roxanne est elle aussi entrée en scène pour une interminable tirade de Castafiore toute en gesticulation, larmoyante, ridicule. Un vrai cas d’école. Une véritable épreuve sonore . Mais c’est une autre histoire. »
A de Digne
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