Sarkozy face à la justice dossier
par LIBERATION et AFP
Selon cette source, la mannequin et chanteuse encourt des poursuites pour recel de subornation de témoin, association de malfaiteurs en vue de la préparation d’escroqueries au jugement en bande organisée et en vue de la corruption de personnels judiciaires libanais. L’artiste de 56 ans pourrait ressortir de cet interrogatoire, dont la date n’a pas été précisée, mise en examen ou sous le statut plus favorable de témoin assisté.
L’information judiciaire ouverte en mai 2021 se penche sur la possible tentative d’une douzaine de protagonistes de tromper la justice française dans le dossier libyen, dont le volet principal sera jugé début 2025. Une opération qui avait été baptisée «Sauver Sarko», dont l’objet était d’obtenir le changement de version de Ziad Takieddine en 2020, qui avait dédouané le chef de l’Etat.
Ligne téléphonique occulte
L’épouse de l’ancien chef d’Etat a déjà été entendue deux fois par les enquêteurs de l’Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales, d’abord comme témoin en juin 2023, puis comme suspecte début mai.
Lors de son audition début mai, Carla Bruni-Sarkozy a contesté qu’il s’agissait de son téléphone. Elle a dit se «sentir responsable» de la mise en cause de son mari. «C’est moi qui devrais être mise en examen», a-t-elle affirmé, accusant Mimi Marchand d’avoir «utilisé le nom de [son] mari et le [sien] dans cette affaire pour se donner du poids auprès de ses compères». Mimi Marchand, a-t-elle poursuivi, «est maligne, mais pas forcément dans la vérité. […] Elle est très manipulatrice». Sollicité, l’avocat de la chanteuse, Paul Mallet, n’a pas répondu.
Poster un Commentaire