jean-maurice bonnefond
Salut !
Vous propose 1h08 avec Edouard Louis que je viens de découvrir & que je vais lire.
Issu des milieux de la pauvreté matérielle & homosexuel il raconte à quel point les pauvres,
dont son père défunt, ont souffert ou souffrent dans leurs corps des moindres décisions poilitiques
qui amputent les droits dont l’accès aux services de santé ou aux contributions sociales.
Son Père, à la suite d’un accident de travail, se voit contraint au chômage, puis au RMI. Puis il
vit les mesures de rétorsions qui font passer un RMIste pour un tire-au-flanc, contraint à des
contrôles de plus en plus humiliants pour finir au RSA à quelques 607 € mensuels.
Sans que jamais les énarques ou les hauts fonctionnaires qui mettent en musique ces mesures
scélérates n’aient jamais la moindre idée des tortures physiques & mentales qu’ils imposent
avec jouissance à plus faibles, plus démunis qu’eux.
Bien souvent ces décideurs, de gauche comme de droite, jamais ne se sont posé la question de
la légitimité de leur niveau culturel & de celle de l’héritage matériel & intellectuel qui les a produits
& formatés.
J’ajouterai à ce document un seul commentaire. La vraie question de ces élections dépasse & de
loin un cadre national dérisoire. Elle est celle de la survie de l’espèce humaine face aux transformations
climatiques. Personne ne l’aborde.
Ces modifications climatiques se moquent des humaines frontières & de leurs vanités. Des abrutis
dénoncent « l’écologie punitive » comme si elle était administrée par des partis & des fonctionnaires.
Les sanctions de nos errements énergétiques seront climatiques. Mais pas assénées par des
partis ou des idéologies. Ces sanctions seront « naturelles » & implacables pour nos enfants &
leurs enfants. Par canicules & incendies, précipitations diluviennes & submersions pour une population
mondiale à 75% concentrée dans des métropoles au bord des mers et océans, zoonoses ou pandémies
& famines, migrations massives & guerres ces sanctions naturelles réduiront considérablement la
place des humains sur cette planète.
C’est probablement dérisoire, mais incitez, si possible, et malgré tous les travers de celles
& ceux qui ne penchent à gauche que par confort matériel & intellectuel à voter pour défendre aujourd’hui
les plus fragiles d’entre nous. Peut-être en diffusant cette interview ?
Cordialement, Jean-Mau
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