Publié le
Alors que La France insoumise avance toujours les noms de Clémence Guetté, Mathilde Panot, Manuel Bompard et Jean-Luc Mélenchon pour Matignon, que le Parti socialiste semble privilégier la piste d’Olivier Faure, les communistes avancent ce 12 juillet le nom d’Huguette Bello.
Trait d’union entre communistes et insoumis
L’information, d’abord révélée par L’Humanité, a par la suite été confirmée par le secrétaire national du PCF Fabien Roussel. Selon les informations de BFMTV, la proposition a par ailleurs été validée par le coordinateur national de La France insoumise Manuel Bompard. Elle pointait en effet en 81ème et dernière position sur la liste de Manon Aubry aux élections européennes et avait participé à un meeting aux côtés de Jean-Luc Mélenchon en avril dernier.
Côté socialiste, l’idée de nommer une personnalité quasi-inconnue du grand public semble refroidir. « Vu la galère qui va l’attendre, même si cela dure deux mois, il vaut quand même mieux quelqu’un d’assez solide », observe un élu socialiste interrogé par Public Sénat.
Une personnalité complimentée par le camp macroniste
Aujourd’hui présidente du conseil régional de La Réunion, Huguette Bello a été députée de 1997 à 2020, siégeant depuis 2007 avec le groupe communiste. Elle préside depuis 2012 le parti Pour La Réunion, dont elle est également la fondatrice.
Lors de leurs visites sur l’île, les ministres macronistes ne tarissaient d’ailleurs pas d’éloges sur la présidente du conseil régional. Il y a un an, Gabriel Attal saluait ainsi « une grande républicaine ayant à cœur de mettre au centre de son engagement politique la question de l’éducation de nos enfants ». En avril dernier, Aurore Bergé, députée Renaissance marquée à droite, se réjouissait de sa rencontre avec « une combattante de la dignité humaine et des droits des femmes ».
De quoi conforter la candidature de l’ex-députée communiste ? Si Huguette Bello accédait à Matignon, elle deviendrait la deuxième personnalité politique née dans un territoire ultramarin à accéder à la fonction de Premier ministre, après Raymond Barre. Mais la principale concernée n’a pas encore manifesté son intérêt pour le poste, les négociations semblent par ailleurs se poursuivre au sein du Nouveau Front populaire autour d’autres profils.
Poster un Commentaire