Chaleur, stress, précarité et violences, un lien réel.

Le journal @reporterre_media évoque dans un article, la corrélation entre chaleur extrême et les violences.
Les hausses de température sont partiellement, mais de manière remarquable, responsables de l’augmentation des violences, notamment parmi les populations les plus fragiles. Le lien entre comportements violents et chaleurs extrêmes est depuis longtemps établi et le réchauffement climatique n’y est pas étranger.
Des études menées depuis 2013 dans plusieurs pays et corroborées depuis, démontrent la corrélation entre chaque degré de hausse supplémentaire et l’augmentation des violences, (plus spécifiquement les violences conjugales, les meurtres et les vi0ls).
Plusieurs hypothèses pour expliquer ce lien:
L’angle physiologique : l’augmentation du rythme cardiaque, de la pression artérielle et de la production de cortisol altèreraient le contrôle de soi, dégraderaient le sommeil et augmenteraient de fait l’irritabilité et la propension à la violence.
D’un point de vue social, les structures des quartiers populaires portent en elles tout le terreau pour que les tensions montent : promiscuité, manque d’espace verts et de moyens pour baisser la température etc… C’est dans ces quartiers que l’augmentation des violences en cas de hausses de température est la plus significative.
Ces données sont importantes en ce qu’elles montrent que les inégalités sociales exacerbent les effets des chaleurs extrêmes sur les comportements violents et qu’il suffirait d’améliorer les conditions de vie, logements et structures, de mieux répartir les richesses en somme, pour en atténuer considérablement les effets.
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