Hier, le bluff de LFI sur la « destitution » de Macron ouvrait à nouveau les vannes de la division, division du NFP alors que les larges masses veulent la hausse des salaires, l’abrogation de la loi retraites et une rentrée scolaire décente.
Division, parce que diversion par rapport à la vraie question, à l’instant présent, de l’affrontement avec Macron : celle de Matignon.
Aujourd’hui, les rumeurs venant de l’Élysée et distillées par la presse portent sur la nomination de Bernard Cazeneuve à Matignon, premier ministre de Hollande en 2016-2017, démissionnaire du PS en 2022.
Le Monde ayant diffusé « l’information » selon laquelle certains députés PS auraient fait ses éloges dans une réunion récente, il n’en a pas fallu plus pour un déchaînement sur les réseaux sociaux. Plusieurs sous-chefs de LFI (Paul Vannier, Thomas Portes, Hadrien Clouet, Antoine Léaument …) s’empressant d’accuser le PS de trahison : est-ce leur souhait ?
S’appuyant sur cette « ambiance », les deux ailes droites du PS représentées par Nicolas Mayer-Rossignol et Hélène Geoffroy tentent de remettre en cause l’unité de la représentation du NFP qui, avec Lucie Castets, doit en principe rencontrer Macron vendredi.
Olivier Faure a quant à lui déclaré : « tout autre candidat que Lucie Castets serait un candidat choisi par la droite. »
Et Lucie Castets : « Je ne vois pas sur quel mandat Bernard Cazeneuve pourrait gouverner. »
La seule fonction de la division, qu’elle vienne d’un côté ou de l’autre, est de fait de protéger Macron en assurant que la prochaine rentrée scolaire se fasse dans les conditions voulues par l’exécutif macronien « démissionnaire » – le « choc des savoirs » ! – et au-delà que le prochain budget, sans nul doute déjà concocté, soit celui imposé par les « démissionnaires » !
Et si la division s’intensifie maintenant, ce n’est pas seulement à cause du rendez-vous de vendredi.
C’est aussi parce que cette rentrée approche et avec elle la possibilité accrue d’intervention des plus larges masses sur la scène de la question du pouvoir : ce sont elles qui devront avoir le dernier mot !
Dès le 14 août, les personnels de la Protection Judiciaire de la Jeunesse (PJJ) ont fait grève contre le non-réemploi de 500 contractuels décidé par le ministère « démissionnaire » !
Donc, toujours plus fort :
- Unité !
- Pour la hausse des salaires et l’abrogation de la loi retraites : gouvernement Castets maintenant !
- En avant contre la V° République et pour la constituante !
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