Émeutes au Royaume-Uni : trois manipulations de l’extrême droite pour inciter à la guerre civile

A protester holding a piece of concrete walks towards riot police as clashes erupt in Bristol on August 3, 2024 during the 'Enough is Enough' demonstration held in reaction to the fatal stabbings in Southport on July 29. UK police prepared for planned far-right protests and other demonstrations this weekend, after two nights of unrest in several English towns and cities following a mass stabbing that killed three young girls. (Photo by JUSTIN TALLIS / AFP)

Depuis l’attaque au couteau qui a coûté la vie à trois jeunes filles à Southport, le Royaume-Uni fait face à des manifestations violentes et xénophobes.

ROYAUME-UNI – Jusqu’où iront les conséquences de cet emballement ? Les mises en garde se sont multipliées au Royaume-Uni face à de nouveaux appels à manifester venant de l’extrême droite, une dizaine de jours après l’attaque au couteau de Southport, faisant craindre de nouvelles violences dans les rues. Mercredi soir, des milliers de personnes ont cependant pris part à des contre-manifestations dans plusieurs villes du pays.

Depuis le meurtre de trois jeunes filles de 6 à 9 ans durant un cours de danse sur le thème de Taylor Swift à Southport, le 29 juillet dernier, le Royaume-Uni est aux prises avec des émeutes xénophobes et racistes, qui font craindre le pire à certaines minorités religieuses et aux personnes immigrées.

Un climat exacerbé par de nombreuses fausses informations partagées sur les réseaux sociaux par des personnalités et comptes d’extrême droite, comme l’influenceur masculiniste Andrew Tate ou Tommy Robinson, l’un des fondateurs de l’English Defense League. « Assaillant migrant et musulman », « chasse aux Blancs dans les rues anglaises »… Le HuffPost revient, dans notre vidéo en tête d’article, sur les principales contre-vérités véhiculées ces derniers jours.

Sur X (ex-Twitter), le ministère de l’Intérieur a rappelé les peines encourues, jusqu’à 10 ans de prison pour participation à des émeutes ou dégradations, sept ans pour incitation à la haine raciale. Le chef de la police de Londres Mark Rowley, a prévenu devant les télévisions britanniques que « personne n’est à l’abri de la loi », en s’en prenant aux « guerriers derrière leurs claviers » qui répandent des contenus haineux.

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