Un mois de révolte au Bangladesh : victoire du mouvement étudiant ?

Les évènements se sont précipités.
Ce lundi 5 août, la Première Ministre du Bangladesh Sheikh Hasina avait démissionné et quitté le pays en catastrophe, selon le chef de l’armée.
Le 6 août, Muhammad Yunus, prix Nobel de la paix, et ennemi politique du camp de S.Hasina, est désigné pour diriger un gouvernement intérimaire.
La situation y était très tendue depuis le 6 juin, date de la première manifestation contre le rétablissement du système de quotas d’embauche imposé par le gouvernement dans les emplois publics.
La suite en déroulant les images.
Peut être un graphique de texte qui dit ’Les évènements se sont précipités au Bangladesh. Ce lundi 5 août, la Première Ministre du Bangladesh Sheikh Hasina avait démissionné et quitté le pays en catastrophe, selon le chef de l'armée. Le 6 août, Muhammad Yunus, prix Nobel de la paix, et ennemi politique du caTp de S.Hasina, est désigné pour diriger un gouvernement intérimaire. La situation y était très tendue depuis le 6 juin, date de la première manifestation contre le rétablissement du système de quotas d'embauche imposé par le gouvernement dans les emplois publics. 1/9’
Peut être un graphique de texte
Peut être une image de texte qui dit ’Au moins 200 étudiant.e.s sont tué.es et beaucoup d'autres blessé.e.s e•s pour avoir protesté contre le rétablissement de les quotas d'embauche imposés par le gouvernement. la loi sur La jeunesse étudiante avait alors une revendication claire: garder uniquement les quotas pour les minorités ethniques, les personnes trans et les personnes en situation de handicap, et refusent toute récupération par les partis politiques. 3/9’
Peut être une image de texte qui dit ’A cette première renvendication s'en sont ajoutées d'autres, au fur et à mesure de l'explosion de la répression policière: -la démission de membres du gouvernement, de dirigeants de la police, de la direction de certaines universités. -le dédommagement des familles des tué.e.s et blessé.e.s. -l'interdiction de toute organisation étudiante iée aux partis dans les universités. 4/9’
Peut être une image de texte qui dit ’Les premières manifestations ont lieu le 6 juin et début juillet, ce sont alors principalement des sit-in sur les principales avenues de Dacca. Elles tournent à l'émeute le 15 juillet lorsque des étudiant.e.s proches du parti au pouvoir (la Ligue Awami) ont attaqué les étudiant.e.s anti-quota. Les affrontements éclatent partout dans la capitale. Le bilan de cette première émeute est de 15 flics blessés, 6 manifestant.e.s tué.e.s et + de 500 blessé.e.s rien que dans la capitale. 5/9’
Peut être une image de texte qui dit ’La situation s'envenime ensuite et les méthodes des révoltés sont toujours plus créatives: créatives: blocages d'axes routiers et ferroviaires majeurs, pillages de magasins, retranchement dans les campus universitaires, affrontements avec la police, vandalisme et incendie de moyens de transport (voitures, motos, bus, trains), d'infrastructures (rames de métro, péages) et de bâtiments (kiosques et postes de police, bureaux de la télévision publique Bangladesh Television, oanques) attaques des représentants du pouvoir (2 leaders du parti au pouvoir, un ancien maire), libération des 826 prisonniers d'une prison. 6/9’
Peut être une image de texte qui dit ’Le réponse du gouvernement autoritaire ne se fait pas attendre. Le 17 juillet, toutes les universités sont fermées indéfiniement. La police et des forces paramilitaires, puis l'armée sont envoyées pour attaquer les manifestations. Dès le 19 juillet, l'état d'urgence et un couvre-feu total sont mis en place. Toute manifestation est interdite et l'autorisation de tirer à vue est donnée. D'autre part, internet et les réseaux sociaux sont coupés. Dans le même temps, les porte-parole parole et leaders des partis d'opposition, et notamment du conservateur Parti nationaliste du Bangladesh (BNP) et leurs famille sont arrêtés 7/9’
Peut être une image de texte
Peut être une image de texte qui dit ’Le 5 août, peu après que des manifestantes aient pris d'assaut la résidence de la Première Ministre, on avait appris que celle-ci avait démissionné et quitté le pays. Les révoltés ont alors vu leur première revendication accordée. Le même jour, l'armée annoncé qu'elle va former un gouvernement par interim. Celle dernière promet alors d'accéder à toutes les demandes des manifestants et que ni la police ni l'armée n'ouvrirait désormais le feu sur les manifestant•e.s en échange du rétablissement de la paix. C'est chose faite le 6 août avec la nomination de Muhammad Yunus. 9/9’
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