En direct, guerre au Proche-Orient : après les intenses bombardements israéliens la veille

Smoke rises from the site of an Israeli airstrike in Dahiyeh, Beirut, Lebanon, Wednesday, Oct. 2, 2024. (AP Photo/Hassan Ammar)

En direct, guerre au Proche-Orient : après les intenses bombardements israéliens la veille, les habitants de la banlieue sud du Liban constatent la destruction

L’armée israélienne a diffusé un nouvel avertissement aux habitants de 35 localités du sud du Liban pour qu’ils quittent la zone. Dans le même temps, la route reliant le Liban à la Syrie, empruntée ces derniers jours par des centaines de milliers de réfugiés, a été coupée vendredi matin par une attaque israélienne, selon le ministre des transports libanais.

Tout le live

10:35

Hassan Nasrallah a été « provisoirement » enterré dans un lieu tenu secret, selon une source proche du Hezbollah

Le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, tué il y a une semaine dans un bombardement israélien, a été enterré « provisoirement » dans un lieu tenu secret de crainte que ses funérailles soient visées par Israël, a rapporté vendredi une source proche du Hezbollah à l’Agence France-Presse (AFP). « Sayyid Hassan Nasrallah a été inhumé dans un lieu provisoire, en attendant des circonstances permettant des funérailles populaires », a déclaré cette source qui a requis l’anonymat.

10:12 En vidéos 🎥

Plusieurs sites israéliens stratégiques visés par les frappes iraniennes mardi

Selon l’armée israélienne, l’Iran a tiré environ 180 missiles en direction de l’Etat hébreu mardi, dont un « grand nombre » auraient été interceptés. Les images filmées lors de l’attaque permettent d’identifier plusieurs sites stratégiques visés par ces tirs : le siège du Mossad à Tel-Aviv et les bases aériennes de Nevatim et de Tel Nof.

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Frappes de l’Iran : les images analysées par « Le Monde » montrent plusieurs sites stratégiques israéliens touchés

Publié hier à 18h28

10:04

« Le mot d’ordre doit être stop à l’escalade de la mort », affirme Laurent Fabius

« Dans ces guerres, il y a désormais une confusion totale entre l’aspect militaire et l’aspect civil », a déploré Laurent Fabius, président du Conseil constitutionnel et ancien ministre des affaires étrangères (de 2012 à 2016), invité ce matin de Public Sénat et interrogé sur la situation au Proche-Orient. Evoquant les « dégâts humains terribles » parmi les civils, M. Fabius a déploré le faible rôle joué par la communauté internationale pour stopper cette escalade : « Le drame, c’est qu’au moment même où la communauté internationale doit être en capacité d’intervenir, il n’y a personne. »

Il a par ailleurs défendu l’accord sur le nucléaire iranien : « Cet accord n’était pas parfait, mais il évitait que l’Iran aille vers la bombe atomique, on l’a oublié », a-t-il dit, regrettant que l’ancien président des Etats-Unis, Donald Trump, l’ait « sabordé ».

09:18

Nouvel avertissement aux habitants de 35 localités du sud du Liban

L’armée israélienne a demandé ce matin aux habitants de 35 localités situées dans le sud du Liban d’évacuer « immédiatement » et de se diriger « au nord du fleuve Nahr El-Awali ». « Toute personne se trouvant à proximité d’agents, d’installations et de moyens de guerre du Hezbollah met sa vie en danger. Toute maison utilisée par le Hezbollah pour ses besoins militaires est susceptible d’être prise pour cible », prévient Avichay Adraee, porte-parole arabophone de l’armée israélienne, sur son compte X.

09:07

Le ministre des affaires étrangères iranien, Abbas Araghtchi, arrive au Liban

Le chef de la diplomatie iranienne, Abbas Araghtchi, est arrivé vendredi à Beyrouth, au moment où Israël intensifie ses bombardements au Liban contre le Hezbollah, a annoncé l’agence nationale de presse libanaise. Il s’agit de la première visite au Liban d’un haut responsable iranien depuis l’assassinat, le 27 septembre, du chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, dans une frappe israélienne.

08:57 En photos 📷

Beyrouth ce matin, après les raids israéliens intenses de la nuit dans la banlieue sud de la capitale libanaise

De la fumée s’élève au-dessus de la banlieue sud de Beyrouth après les bombardements israéliens de la nuit, au Liban, le 4 octobre 2024.
Des habitants constatent les dégâts après les frappes aériennes israéliennes sur le quartier de Mreijeh, dans la banlieue sud de Beyrouth, le 4 octobre 2024.
Un incendie dans un bâtiment visé par un bombardement israélien dans la nuit sur le quartier de Chiah, dans la banlieue sud de Beyrouth, le 4 octobre 2024.
Sur les lieux d’une frappe israélienne dans la banlieue sud de Beyrouth, au Liban, vendredi 4 octobre.
08:34 Pour approfondir

Au Liban, les bombardements israéliens ont fauché des familles entières

Depuis le début de la guerre entre Israël et le Hezbollah, en octobre 2023, les autorités libanaises dénombrent près de 2 000 personnes tuées, dont 127 enfants, et plus de 1,2 million de déplacés. La communauté chiite est particulièrement ciblée par les bombardements israéliens, qui touchent surtout les régions où le Hezbollah est enraciné, dans la banlieue sud de Beyrouth, mais aussi dans l’est et le sud du pays. « Les civils portent le lourd fardeau de ce qui se passe », selon le coordinateur des opérations humanitaires de l’ONU. Notre correspondante au Liban, Hélène Sallon, a rencontré Mohamed Sabra, 40 ans, dont l’immeuble a été bombardé par l’armée israélienne. Il a perdu sa femme, son fils de 4 ans. Il ne lui reste plus que son fils aîné de 7 ans, grièvement blessé.

Au Liban, les bombardements israéliens ont fauché des familles entières : « J’ai perdu mon épouse, mon fils, ma maison. Ma vie est brisée »

Par Hélène Sallon

Lecture : 4 min.

Un grand sourire illumine le visage d’Adam. Sur la photo qui s’affiche sur l’écran de téléphone, l’enfant a le pouce levé. Son père, Mohamed Sabra, un chef d’entreprise libanais de 40 ans, le regarde affectueusement. Il retient des sanglots. Le garçon de 7 ans est le seul être qu’il lui reste. Toute sa vie tourne désormais autour de lui.

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08:19

La route entre le Liban et la Syrie coupée, confirme le ministère des transports libanais à l’agence Reuters

Le poste-frontière de Masnaa, entre le Liban et la Syrie, au Liban, le 27 septembre 2024.

La route reliant le Liban à la Syrie par le point de passage de Masnaa, empruntée ces derniers jours par des centaines de milliers de réfugiés pour fuir les bombardements d’Israël, a été coupée vendredi matin à la suite d’un raid israélien, a confirmé le ministre des transports libanais, Ali Hamie, à l’agence de presse Reuters. La frappe, survenue en territoire libanais, a creusé un cratère de quatre mètres de large, a-t-il précisé. Selon un correspondant du quotidien libanais L’Orient-Le Jour, ces raids n’ont fait que des dégâts matériels.

07:42

Un raid israélien à la frontière du Liban avec la Syrie a coupé l’autoroute entre les deux pays, selon l’agence de presse libanaise ANI

L’agence nationale d’information libanaise ANI a indiqué qu’un raid israélien mené à la frontière avec la Syrie avait coupé vendredi la principale route qui relie les deux pays. Cette route est empruntée par des dizaines de milliers de personnes qui fuient les bombardements israéliens au Liban ces derniers jours pour se rendre en Syrie.

Jeudi, le porte-parole de l’armée israélienne, Avichay Adraee, avait accusé le Hezbollah de faire passer des armes en contrebande depuis la Syrie via le poste-frontière de Masnaa. Le ministre des transports libanais, Ali Hamie, avait répliqué que tous les postes-frontières étaient sous surveillance gouvernementale.

04:18

En Iran, rare prise de parole attendue de l’ayatollah Khamenei

Le guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei, doit diriger vendredi la grande prière hebdomadaire et prononcer un prêche qui pourrait donner le ton des plans de l’Iran après son attaque de missiles lancée mardi contre Israël.

Cette rare prise de parole doit aussi intervenir trois jours avant le premier anniversaire de l’attaque du Hamas sur le sol israélien, qui a déclenché la guerre dans la bande de Gaza, le 7 octobre 2023.

Ultime décideur dans les principaux dossiers de la République islamique, M. Khamenei pourrait lever la lumière sur les suites qu’entend donner Téhéran à son attaque, au cours de laquelle quelque 200 missiles ont été tirés sur Israël. Les gardiens de la révolution, armée idéologique de l’Iran, ont dit que cette opération était une mesure de représailles pour les assassinats du chef du Hezbollah libanais, Hassan Nasrallah, et d’un de leurs commandants, Abbas Nilforoushan, dans une frappe israélienne à Beyrouth le 27 septembre. Elle visait aussi à venger la mort du chef du Hamas, Ismaïl Haniyeh, le 31 juillet à Téhéran dans une attaque imputée à Israël par l’Iran et le mouvement islamiste palestinien.

La prière de vendredi sera précédée d’une « cérémonie de commémoration » en hommage à Hassan Nasrallah, selon le site de l’ayatollah Khamenei. Celle-ci doit se tenir en matinée dans la grande mosquée Mosalla, dans le centre de la capitale iranienne.

La dernière fois où M. Khamenei avait dirigé la prière de vendredi remonte à janvier 2020, après une attaque iranienne de missiles sur deux bases abritant des Américains en Irak, en riposte à l’attaque de drone américaine qui venait de tuer à Bagdad le général iranien Qassem Soleimani, un commandant des gardiens.

03:10

Le Conseil de sécurité soutient « pleinement » le chef de l’ONU, « persona non grata » en Israël

Le Conseil de sécurité de l’ONU a apporté, jeudi soir, son « plein » soutien au secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, qu’Israël a déclaré « persona non grata » pour ne pas avoir immédiatement condamné les frappes de l’Iran, mardi.

Sans jamais citer Israël, les cinq membres permanents du Conseil et les dix autres non permanents ont « souligné la nécessité pour tous les Etats membres [de l’ONU] d’avoir une relation productive et qui fonctionne avec le secrétaire général et de s’abstenir de toute action qui sape son travail et celui de ses services ».

Et « toute décision qui n’implique pas le secrétaire général de l’ONU ou les Nations unies est contre-productive, en particulier dans le contexte d’une escalade des tensions au Moyen-Orient », ont mis en garde les quinze pays, dont les Etats-Unis, la Chine, la Russie, le Royaume-Uni et la France, dans une déclaration écrite du Conseil présidé en octobre par la Suisse.

Les relations entre l’ONU et Israël – Etat créé par une résolution des Nations unies votée en 1947 – sont notoirement difficiles et au plus bas depuis le 7 octobre 2023, date de l’attaque du Hamas palestinien qui a déclenché la guerre à Gaza.

Mercredi, lors d’une séance à couteaux tirés au Conseil de sécurité, en présence des ambassadeurs israélien et iranien, M. Guterres avait pris soin de « condamner, encore une fois, avec force, l’attaque massive aux missiles par l’Iran sur Israël ». Il avait toutefois renvoyé les deux ennemis dos à dos en dénonçant « le cycle écœurant » de violences dans une région au bord du « précipice ».

Alors que le Conseil est paralysé depuis une décennie, M. Guterres avait reçu aussitôt le soutien des quinze membres, dont les Etats-Unis jugeant la mesure de leur allié israélien « non productive ». Même tonalité au ministère des affaires étrangères français qui a regretté jeudi « la décision injustifiée, grave et contre-productive prise par Israël ». Le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell a, lui aussi, appelé à « rejeter les attaques » contre M. Guterres.

02:10

« Nous pouvons éviter » une guerre totale au Moyen-Orient, affirme Joe Biden

« Nous pouvons éviter [une] guerre totale » au Moyen-Orient, a déclaré jeudi le président américain Joe Biden, interrogé sur le sujet au moment où la communauté internationale craint un conflit de grande ampleur dans la région.

« Je ne crois pas qu’il va y avoir une guerre totale. Je pense que nous pouvons l’éviter. Mais il y a encore beaucoup à faire », a-t-il déclaré à la presse.

00:34 Urgent

Israël dit avoir tué un responsable du Hamas dans sa frappe en Cisjordanie

« Dans le cadre d’une opération conjointe des forces armées et du Shin Beth [le service de sécurité intérieure d’Israël], l’armée de l’air israélienne […] a mené une frappe dans la région de Tulkarem [en Cisjordanie] et éliminé le chef [local] du réseau terroriste du Hamas [Zahi Abd Al-Razaq, alias Zahi Oufi] », annonce un communiqué militaire israélien publié dans la nuit de jeudi à vendredi.

L’armée l’accuse d’avoir commandité et participé à de nombreuses attaques ou attentats dans le nord de la Cisjordanie et affirme qu’il s’apprêtait à en commettre à nouveau à « très brève échéance ».

Selon l’Autorité palestinienne, ce raid sur le camp de réfugiés de Tulkarem, ville du nord de la Cisjordanie, a fait dix-huit victimes.

Un avion israélien a « frappé une cafétéria pleine de jeunes hommes au rez-de-chaussée d’un immeuble de trois étages », a dit, à l’Agence France-Presse, Alaa Sroji, un militant associatif, qui a fait état de « scènes de chaos » à l’hôpital Thabet Thabet de la ville de Tulkarem. Il y a « des enfants, des jeunes dont les corps sont déchiquetés, et le nombre [définitif des victimes] n’est pas encore connu », a-t-il ajouté.

Le Hamas a condamné dans un communiqué une « attaque cruelle » marquant « une escalade dangereuse ».

Le Fatah, mouvement du président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, a appelé lui à un « jour de colère » vendredi en l’honneur des « martyrs héroïques » de Tulkarem.

00:20

Le Liban fait état de trente-sept morts dans des frappes israéliennes en vingt-quatre heures

« En vingt-quatre heures, les frappes ennemies d’Israël » sur le Liban ont tué « 37 personnes et fait 151 blessés », a déclaré le ministère de la santé libanais dans la nuit de jeudi à vendredi.

00:05

La banlieue sud de Beyrouth bombardée, en images

Frappes sur la banlieue sud de Beyrouth, le 4 octobre 2024.
Frappes sur la banlieue sud de Beyrouth, le 4 octobre 2024.
23:59 Urgent

La banlieue sud de Beyrouth lourdement bombardée

« Israël a frappé la banlieue sud [de Beyrouth] onze fois d’affilée », a fait savoir, jeudi soir, une source proche du Hezbollah, requérant l’anonymat. Des correspondants de l’Agence France-Presse dans la capitale disent avoir entendu de fortes détonations.

Le bombardement était tellement violent qu’il a déclenché les alarmes des voitures et secoué des immeubles dans Beyrouth et ses environs. Selon le journal libanais L’Orient-Le Jour, « des témoins ont rapporté avoir entendu des avions de chasse survoler la ville au moment des frappes ».

Une vidéo diffusée sur le compte X de la chaîne libanaise Al Jadeed TV montre plusieurs explosions.

De son côté, Avichay Adraee, le porte-parole de l’armée israélienne pour les médias arabes, a publié sur X un « avertissement urgent aux habitants de la banlieue sud » de Beyrouth, montrant sur une carte un immeuble dans le quartier de Hadath.

« Vous vous trouvez à proximité d’installations et d’intérêts du Hezbollah, contre lesquels Tsahal interviendra dans un avenir proche », écrit-il. « Pour votre sécurité et celle des membres de votre famille, vous devez évacuer immédiatement ce bâtiment et les bâtiments environnants et vous en éloigner sur une distance d’au moins 500 mètres », ajoute le porte-parole.

23:28

Dix-huit morts dans une frappe aérienne israélienne en Cisjordanie

L’Autorité palestinienne a annoncé, ce jeudi soir, que dix-huit personnes ont été tuées à la suite d’une frappe israélienne sur le camp de réfugiés de Tulkarem, ville du nord de la Cisjordanie qu’Israël occupe depuis 1967.

« Dix-huit martyrs à la suite du bombardement du camp de Tulkarem par l’occupation », écrit le ministère de la santé palestinien sur son compte Telegram.

« Dans le cadre d’une opération conjointe des forces armées et du Shin Beth [le service de sécurité intérieure d’Israël], l’armée de l’air israélienne a mené une frappe sur Tulkarem », fait savoir, de son côté, un bref communiqué militaire israélien.

Joint par téléphone, un responsable du camp, Fayçal Salama, a déclaré à l’Agence France-Presse que l’attaque avait été menée par un chasseur F-16 et avait visé une cafétéria.

Tulkarem fait partie des villes et camps de réfugiés palestiniens visés fin août par une offensive à grande échelle de l’armée israélienne contre les groupes armés en lutte contre Israël dans le nord de la Cisjordanie.

Depuis le début de la guerre le 7 octobre dans la bande de Gaza entre l’armée israélienne et le Hamas, les violences entre les Palestiniens d’une part, et l’armée et les colons israéliens d’autre part, se sont intensifiées en Cisjordanie. Plus de sept cents Palestiniens y ont été tués par des tirs de soldats ou colons israéliens, selon des données du ministère de la santé palestinien, et au moins vingt-quatre Israéliens, parmi lesquels des soldats, y ont péri dans des attaques palestiniennes ou dans des opérations militaires, selon des données officielles israéliennes.

23:04

L’armée libanaise annonce la mort de deux de ses soldats et riposte à l’armée israélienne

L’armée libanaise a annoncé jeudi la mort de deux de ses soldats dans des attaques israéliennes. Il s’agit des premiers décès de soldats libanais lors d’une offensive terrestre qui, selon Israël, vise le Hezbollah et non le peuple ou l’Etat libanais. Les forces libanaises ont dit avoir riposté, une première depuis le début de l’opération israélienne.

Un soldat libanais a été tué « suite à une frappe israélienne sur un centre de l’armée à Bint Jbeil » au Liban sud, écrit l’armée dans un communiqué. Plus tôt dans la journée, un autre soldat a été tué et un autre blessé dans une « attaque de l’ennemi israélien » alors qu’ils participaient à l’évacuation des habitants en coopération avec la Croix-Rouge libanaise dans le village de Taybeh, dans le sud du Liban, selon un communiqué de l’armée libanaise.

22:35

Des images satellitaires montrent les dégâts des frappes iraniennes sur la base aérienne de Netavim, dans le sud d’Israël

Ces deux images satellitaires fournies par Planet Labs montrent la base aérienne de Nevatim, dans le sud d’Israël. Celle de gauche est datée du 2 octobre et montre un impact sur un hangar après l’attaque iranienne du 1er octobre. Sur celle de droite, datée du 3 août 2024, le hangar est intact.

L’attaque iranienne de mardi a détruit au moins trois bâtiments de la base aérienne de Netavim, dans le sud d’Israël, et laissé au moins une douzaine de cratères, selon une analyse d’images satellites fournies par Planet Labs.

Le chef de l’armée iranienne, le général Mohammad Bagheri, a déclaré que la base − située dans le Néguev − avait été ciblée, ainsi qu’une autre base aérienne − celle de Tel Nof − et le siège du Mossad, l’agence de renseignement israélienne.

L’armée israélienne a reconnu mercredi que certaines de ses bases aériennes avaient été touchées, mais a souligné que le fonctionnement de l’armée de l’air israélienne n’avait pas été affecté. Selon l’armée, les impacts de missiles ont endommagé des immeubles de bureaux et d’autres zones de maintenance dans les bases.

22:15

L’offensive d’Israël au Liban « détruit le pays », déclare le ministre de l’économie libanais, à CNN

Amin Salam a condamné la frappe de jeudi matin dans le centre de Beyrouth, la première dans cette partie de la ville depuis 2006, soulignant comment Israël frappe de plus en plus près des zones civiles. « Cela va bien au-delà de ce qui s’est passé en 2006 », déclare M. Salam à CNN, soulignant que la frappe a été menée non loin du palais du gouvernement.

Selon lui, le déplacement de plus d’un million de Libanais et de Syriens du Liban sera un « problème à long terme » que le gouvernement devra gérer, même si un cessez-le-feu entrait en vigueur. « Nous avons des hôpitaux remplis, des écoles remplies, des gens qui dorment dans la rue, et cette guerre continue. De mon point de vue, cette guerre n’a aucun but. Elle ne fait que détruire le pays, a déclaré Salam. Nous devons reconstruire leurs villes, leurs villages. »

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