Benyamin Nétanyahou affirme qu’aucune décision de la CPI « ne l’empêchera de défendre » Israël

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En direct, guerre au Proche-Orient : Benyamin Nétanyahou affirme qu’aucune décision de la CPI « ne l’empêchera de défendre » Israël

La Cour pénale internationale a émis mercredi des mandats d’arrêt contre Benyamin Nétanyahou, son ex-ministre de la défense Yoav Gallant, et le chef de la branche armée du Hamas Mohammed Deif, pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité.

Tout le live

21:00 L’essentiel

Le point sur la situation jeudi 21 novembre à 21 heures

  • La Cour pénale internationale (CPI) a émis jeudi des mandats d’arrêt contre le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, son ancien ministre de la défense Yoav Gallant et le chef de la branche armée du Hamas, Mohammed Deif, pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité.
  • M. Nétanyahou a aussitôt qualifié d’« antisémite » la décision de la juridiction, tandis que les Etats-Unis ont rejeté « catégoriquement la décision de la Cour ». De son côté, le Hamas a estimé que les mandats d’arrêt contre les responsables israéliens constituaient « une étape importante vers la justice ».
  • L’aviation israélienne a pilonné tout au long de la journée de jeudi la banlieue sud de Beyrouth, bastion du Hezbollah, ainsi que l’est du Liban où 22 personnes ont été tuées selon les autorités.
  • Pour sa part, la formation islamiste a annoncé avoir lancé des missiles sur une base aérienne près de la ville d’Ashdod. C’est la première fois que le Hezbollah annonce viser un objectif aussi éloigné de la frontière depuis plus d’un an d’affrontements.
  • La formation pro-iranienne a également revendiqué des tirs contre le nord d’Israël, où les secours ont annoncé qu’un homme était mort après avoir été blessé à la suite de tirs de projectiles en Galilée.
  • Dans la bande de Gaza, la défense civile a annoncé jeudi la mort de 22 personnes, dans la nuit par une frappe israélienne dans la ville de Gaza (Nord). Un autre raid nocturne dans la zone de Beit Lahia et Jabalia (Nord) a fait des dizaines de morts et de disparus, selon des sources médicales.
  • Soixante-dix-neuf combattants pro-iraniens ont été tués dans les frappes israéliennes mercredi à Palmyre, dans le centre de la Syrie, a rapporté jeudi une ONG, annonçant un nouveau bilan. Ces bombardements israéliens sont « probablement les plus meurtriers » ayant visé la Syrie à ce jour, a estimé une responsable de l’ONU, s’inquiétant plus largement de l’escalade de la violence dans le pays.
20:58 En photos 📷
Des activistes tiennent un rouleau de papier avec les noms des victimes du conflit entre Israël et le Hamas lors de la « Plénière du peuple » de la COP29, à Bakou, Azerbaïdjan, le 21 novembre 2024.
20:50 Pour approfondir

L’émission des mandats d’arrêt, jeudi, ne présume en rien d’une future arrestation des deux responsables israéliens. La CPI n’a pas de forces de police pour exécuter ses décisions. Elle doit s’en remettre à la coopération de ses 124 Etats membres et, selon elle, tous ont l’obligation de coopérer dans l’arrestation des suspects.

Les incidences du mandat d’arrêt de la CPI contre Benyamin Nétanyahou pour crimes contre l’humanité

Par Stéphanie Maupas

Lecture : 6 min.

Crimes contre l’humanité et crimes de guerre : tels sont les chefs d’inculpation retenus par les juges de la Cour pénale internationale (CPI) contre le premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou et son ex-ministre de la défense Yoav Gallant, limogé le 5 novembre. Les trois juges ont délivré, jeudi 21 novembre, les mandats d’arrêt requis en mai par le procureur Karim Khan contre les deux responsables israéliens. Une première pour la CPI à l’encontre de dirigeants d’un pays du camp occidental.

20:20

L’Italie dit qu’elle devra arrêter Benyamin Nétanyahou, en exécution du mandat d’arrêt de la CPI

Le ministre de la défense italien, Guido Crosetto, a déclaré jeudi que l’Italie serait obligée d’arrêter le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, en cas de visite de celui-ci dans le pays, en exécution du mandat d’arrêt émis par la CPI.

Le ministre a déclaré à la télévision italienne que la CPI avait « tort », mais a dit que, si Benyamin Nétanyahou et son ancien ministre de la défense Yoav Gallant « étaient amenés à se rendre en Italie, nous serions dans l’obligation de les arrêter », en vertu du droit international.

20:12 En vidéos 🎥
20:07

Une ville de Cisjordanie occupée enterre trois Palestiniens tués lors de raids israéliens

Trois Palestiniens tués lors de raids israéliens meurtriers en Cisjordanie occupée ont été portés en terre jeudi dans la ville de Jénine, dans le nord de ce territoire, par une foule d’une centaine de personnes.

Les violences en Cisjordanie, particulièrement dans le nord du territoire palestinien occupé depuis cinquante-sept ans, se sont intensifiées en marge de la guerre à Gaza entre Israël et le Hamas. Une centaine de personnes, criant des slogans et brandissant pour certaines le drapeau vert du Hamas, ont rendu hommage aux trois Palestiniens tués, un ambulancier et deux combattants de la branche militaire du Hamas, les Brigades Ezzedine Al-Qassam.

L’armée israélienne a fait savoir que neuf Palestiniens au total avaient été tués « au cours des deux derniers jours » lors d’une opération « antiterroriste » dans la région de Jénine. « On est dans notre maison et on est pris pour cible », s’indigne Mohammad Jasser, père de Firas, l’ambulancier tué. « Ils ne nous considèrent pas comme des êtres humains, malheureusement. »

Le Croissant-Rouge palestinien a rapporté que deux personnes avaient été tuées dans le camp de réfugiés de Jénine, mardi, et une autre dans la localité voisine de Kafr Dan, mercredi.

Funérailles de Palestiniens tués lors d’un raid israélien dans le camp de Jénine, en Cisjordanie occupée par Israël, le 21 novembre 2024.
19:59

Benyamin Nétanyahou affirme qu’aucune décision de la CPI « ne [l]’empêchera de défendre » Israël

Le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, visé désormais par un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale (CPI), a déclaré jeudi soir qu’aucune décision extérieure ne l’empêcherait « de continuer à défendre » son pays « de quelque manière que ce soit ».

« Aucune décision anti-israélienne scandaleuse ne nous empêchera – et particulièrement pas moi – de continuer à défendre notre pays de quelque manière que ce soit », a déclaré M. Nétanyahou dans un message vidéo adressé à ses concitoyens. « Nous ne céderons pas à la pression », a-t-il ajouté.

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18:52

Avec le mandat d’arrêt de la CPI, « Nétanyahou est officiellement un homme recherché », réagit Amnesty international

M. Nétanyahou est « officiellement aujourd’hui un homme recherché », a réagi la secrétaire générale de l’ONG Amnesty international, Agnès Callamard. « Les Etats membres de la CPI et l’ensemble de la communauté internationale doivent tout faire pour que ces individus comparaissent devant les juges indépendants et impartiaux de la CPI », a-t-elle souligné.

Pour Balkees Jarrah, directrice adjointe du programme justice internationale de Human Rights Watch, cette décision souligne qu’« aucun individu n’est au-dessus des lois ».

18:39

L’Italie soutient le mandat de la CPI « tout en rappelant que la Cour doit avoir un rôle juridique et non un rôle politique »

« Nous soutenons la CPI, tout en rappelant que la Cour doit avoir un rôle juridique et non un rôle politique », a déclaré le ministre des affaires étrangères italien, Antonio Tajani. « Nous évaluerons avec nos alliés la manière de réagir et d’interpréter cette décision », a-t-il poursuivi.

18:32

Mandats d’arrêt de la CPI contre B. Nétanyahou et Y. Gallant : le ministre des affaires étrangères turc salue une « étape extrêmement importante »

« Cette décision est une étape extrêmement importante en vue de traduire en justice les responsables israéliens qui ont commis un génocide contre les Palestiniens », a écrit Hakan Fidan sur le réseau social X.

18:24

Le procureur de la CPI appelle les Etats parties à « se conformer » aux mandats d’arrêt

Le procureur de la Cour pénale internationale, Karim Khan, a appelé jeudi les Etats parties à « se conformer » aux mandats d’arrêt émis à l’encontre de Benyamin Nétanyahou, Yoav Gallant et Mohammed Deif. « Je lance un appel à tous les Etats parties pour qu’ils respectent leur engagement à l’égard du statut de Rome en respectant et en se conformant à ces ordonnances judiciaires », a-t-il déclaré dans un communiqué.

18:21 L’essentiel

Les principales réactions aux mandats d’arrêt émis par la CPI

Les mandats d’arrêt émis jeudi par la CPI contre le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, son ancien ministre de la défense Yoav Gallant et le chef de la branche armée du Hamas, Mohammed Deif, pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité ont suscité une vague de réactions à travers le monde. Voici les principales :

  • M. Nétanyahou a aussitôt qualifié d’« antisémite », dans un communiqué diffusé par son bureau, la décision de la juridiction, qui est, a-t-il dit, « comparable à un procès Dreyfus d’aujourd’hui qui se terminera de la même façon ». Condamné pour espionnage, dégradé et envoyé au bagne à la fin du XIXe siècle en France, le capitaine français de confession juive Alfred Dreyfus avait été innocenté et réhabilité quelques années plus tard. L’affaire a profondément divisé la société et révélé l’antisémitisme d’une partie de la population.
  • Cette décision « met l’Etat d’Israël et les dirigeants meurtriers du Hamas sur le même plan », a affirmé M. Gallant sur X. Elle « crée un dangereux précédent contre le droit à se défendre soi-même et à mener une guerre morale, et elle encourage le terrorisme meurtrier ».
  • Le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, a affirmé que les mandats d’arrêt devaient être « respectés et appliqués ». « La décision de la Cour doit être respectée et appliquée », a déclaré M. Borrell lors d’une conférence de presse à Amman avec son homologue jordanien, Aymane Safadi.
  • « Les Etats-Unis rejettent catégoriquement la décision de la Cour [pénale internationale] d’émettre des mandats d’arrêt contre de hauts responsables israéliens », a réagi un porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche.
  • « Il s’agit d’une étape importante vers la justice, qui peut permettre aux victimes d’obtenir réparation, mais elle reste modeste et symbolique si elle n’est pas pleinement soutenue par tous les pays du monde », a déclaré Bassem Naïm, membre du bureau politique du Hamas, dans un communiqué, sans aucune mention du mandat d’arrêt concomitant visant Mohammed Deif, chef de la branche armée du mouvement islamiste palestinien.
  • L’Autorité palestinienne a, pour sa part, salué la décision de la CPI, estimant qu’elle représentait un « signe d’espoir et de confiance dans le droit international », selon un communiqué diffusé par l’agence de presse palestinienne WAFa.
18:06 Pour approfondir

Washington a empêché, mercredi 20 novembre, le Conseil de sécurité de l’ONU d’appeler à un cessez-le-feu « immédiat, inconditionnel et permanent » dans l’enclave palestinienne.

Les Etats-Unis isolés après avoir mis leur veto à une résolution de l’ONU en faveur d’un cessez-le-feu à Gaza

Par Carrie Nooten

Lecture : 3 min.

Mercredi 20 novembre, les Etats-Unis ont de nouveau mis leur veto au nouveau projet de résolution de l’ONU à Gaza, confirmant leur soutien inconditionnel à leur allié israélien, mais aussi leur position figée sur le dossier, après plus de treize mois de guerre, et à deux mois de l’arrivée au pouvoir d’une administration Trump dont la politique proche-orientale est marquée par un soutien inconditionnel à Israël.

17:56

Des bombardements israéliens sur l’est du Liban causent la mort de 22 personnes, selon le ministère de la santé libanais

Les frappes de « l’ennemi israélien » sur cinq zones de la région de Baalbeck ont tué 22 personnes, a rapporté le ministère de la santé dans des communiqués séparés. L’agence nationale de l’information libanaise (NNA) a précisé qu’une frappe sur le village de Makneh avait entraîné la mort d’au moins quatre membres d’une même famille.

17:46 Urgent

Visé par le mandat de la CPI, Yoav Gallant, l’ancien ministre de la défense dénonce un « dangereux précédent contre le droit à se défendre »

La décision de la Cour pénale internationale (CPI) d’émettre des mandats d’arrêt internationaux contre deux dirigeants israéliens crée « un dangereux précédent » qui « encourage le terrorisme », a déclaré jeudi l’ancien ministre de la défense Yoav Gallant, visé par un de ces mandats.

Cette décision « met l’Etat d’Israël et les dirigeants meurtriers du Hamas sur le même plan et légitime ainsi le meurtre des bébés, le viol des femmes et l’enlèvement des personnes âgées dans leur lit même », a réagi M. Gallant dans un message sur X. Elle « crée un dangereux précédent contre le droit à se défendre soi-même et à mener une guerre morale, et elle encourage le terrorisme meurtrier », ajoute-t-il.

17:40

Les mandats de la CPI contre Nétanyahou et Gallant sont « un signe d’espoir », selon l’autorité palestinienne

L’Autorité palestinienne a salué jeudi l’émission par la Cour pénale internationale (CPI) de mandats d’arrêt contre le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, et son ancien ministre de la défense, Yoav Gallant, la qualifiant de « signe d’espoir ».

« L’Etat de Palestine salue la décision de la CPI » concernant les mandats de MM. Nétanyahou et Gallant, estimant qu’elle représente un « signe d’espoir et de confiance dans le droit international et ses institutions », détaille un communiqué diffusé par l’agence de presse nationale WAFa ne faisant aucune mention du mandat d’arrêt, annoncé par la CPI simultanément, contre Mohammed Deif, chef de la branche armée du mouvement islamiste palestinien.

17:32

Frappes sur Palmyre : « probablement » les pires frappes israéliennes en Syrie, selon l’ONU

Les bombardements israéliens qui ont tué des dizaines de personnes mercredi à Palmyre, sont « probablement les plus meurtriers » ayant visé la Syrie à ce jour, a estimé jeudi une responsable de l’ONU, s’inquiétant plus largement de l’escalade de la violence dans le pays.

« Une fois encore, les frappes israéliennes en Syrie ont augmenté de façon importante, à la fois en fréquence et en portée », a déclaré devant le Conseil de sécurité Najat Rochdi, adjointe de l’envoyé spécial de l’ONU en Syrie. « Hier, des dizaines de personnes ont été tuées lors d’une frappe près de Palmyre, probablement le bombardement israélien le plus meurtrier à ce jour », a-t-elle estimé.

Plusieurs frappes israéliennes ont visé mercredi la ville moderne attenante aux ruines gréco-romaines de Palmyre, dans le centre du pays, selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH), ONG basée au Royaume-Uni mais qui dispose d’un vaste réseau de sources en Syrie. Selon le dernier bilan de l’OSDH, 79 combattants pro-iraniens ont été tués lors de ces frappes.

17:25 Pour approfondir

Perchée au milieu des collines, Hasbaya, comme les localités environnantes, vit dorénavant au son des bombardements, craignant pour la récolte des olives, qui représente pour beaucoup le principal gagne-pain.

Au Liban, dans une localité druze du Sud, prise en étau entre l’armée israélienne et le Hezbollah

Par Madjid Zerrouky

Lecture : 4 min.

En amont, le trafic reste dense. Seuls des panneaux installés par l’ONG Handicap International, qui appellent à ne pas s’approcher des munitions non explosées, rappellent la proximité de la guerre. C’est à partir de Rachaya, à une trentaine de kilomètres de la frontière, que la route qui plonge depuis la plaine de la Bekaa en se faufilant aux pieds du mont Hermon se vide de toute circulation. Les avions israéliens zèbrent le ciel de traînées blanches. Au sol, le trait de bitume, qui serpente entre des collines rocailleuses et des champs d’oliviers, n’est guère plus fréquenté que par l’armée libanaise. Non impliquée dans les combats, celle-ci continue de payer son tribut au conflit.

17:24

Mandat d’arrêt de la CPI contre un chef du Hamas : « La voix des victimes est entendue », se félicite une représentante des familles des otages du 7-Octobre.

Le mandat d’arrêt émis par la Cour pénale internationale contre le chef de la branche armée du Hamas, Mohammed Deif, est un signe que les victimes sont entendues, a déclaré jeudi une représentante des familles des victimes de l’attaque du Hamas du 7-Octobre.

« Ce mandat d’arrêt contre M. Deif est extrêmement important. Cela signifie que la voix des victimes est entendue », a déclaré Yaël Vias Gvirsman, qui représente les familles de 300 victimes israéliennes de l’attaque. « Ce tribunal a une grande responsabilité. Pour nous, ce ne sont que les premiers pas. C’est un long processus », a ajouté Mme Gvirsman, qui est également avocate et représente des victimes à la CPI.

Israël affirme avoir tué Mohammed Deif, mais le Hamas n’a pas confirmé sa mort. La CPI a déclaré que son procureur n’a pas pu déterminer s’il était toujours en vie, c’est pourquoi elle a émis le mandat d’arrêt.

17:17

Le Hezbollah dit avoir mené sept attaques contre l’armée israélienne dans une localité frontalière, dans le sud du Liban

Le Hezbollah a affirmé jeudi avoir mené sept attaques contre des soldats israéliens dans la bourgade de Khiam. Les médias officiels libanais ont rapporté que l’armée israélienne avait dynamité des maisons et bâtiments dans cette localité du sud du Liban, située à 6 kilomètres de la frontière israélienne, où des affrontements entre le Hezbollah et les forces israéliennes avaient éclaté la veille.

Dans des communiqués distincts, le mouvement islamiste a fait savoir que ses combattants avaient pris pour cible les forces israéliennes présentes dans Khiam et à proximité, en utilisant de l’artillerie, des roquettes et des drones, et l’Agence nationale de l’information libanaise (NNA) a affirmé que « l’armée ennemie » était « en train de faire exploser des maisons et des bâtiments résidentiels lors de son incursion dans la localité ».

16:55

Syrie : 79 morts dans les frappes israéliennes contre des groupes pro-iraniens, selon un nouveau bilan communiqué par une ONG

Soixante-dix-neuf combattants pro-iraniens ont été tués dans les frappes israéliennes mercredi à Palmyre, dans le centre de la Syrie, a rapporté jeudi une ONG, annonçant un nouveau bilan.

L’une des frappes a visé une réunion de commandants de groupes pro-iraniens avec des responsables des mouvements irakien d’Al-Noujaba et libanais Hezbollah, selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH). L’OSDH a fait savoir que 53 Syriens, membres de groupes pro-iraniens, et 22 étrangers, pour la plupart des Irakiens d’Al-Noujaba mais également 4 membres du Hezbollah, avaient été tués.

Trois frappes ont visé la ville moderne attenante aux ruines gréco-romaines, dont un dépôt d’armes proche de la zone industrielle, selon l’OSDH, ONG basée au Royaume-Uni, mais qui dispose d’un vaste réseau de sources en Syrie. La plupart des combattants ont péri lors de la réunion des groupes pro-iraniens, d’après la même source.

Le bilan précédent de l’OSDH était de 71 morts. Le ministère de la défense syrien a de son côté fait état de 36 morts. Ces frappes « sont les plus meurtrières sur les groupes pro-iraniens en Syrie depuis le début de la guerre », a déclaré à l’Agence France-Presse (AFP) le directeur de l’OSDH, Rami Abdel Rahmane.

16:48

Réunion interministérielle à valeur de « symbole » entre l’Espagne et l’Etat palestinien

Le premier ministre espagnol, Pedro Sánchez, et son homologue palestinien, Mohammed Mustafa, ont signé, jeudi, quatre accords bilatéraux lors d’une réunion intergouvernementale à Madrid, la première depuis la reconnaissance par Madrid de l’Etat de Palestine le 28 mai.

Cette rencontre, organisée au palais de la Moncloa, résidence officielle du chef du gouvernement espagnol, est un « symbole de l’engagement de l’Espagne vis-à-vis du présent et du futur de la Palestine », a assuré dans un communiqué le gouvernement de gauche espagnol.

Son objectif est de « contribuer à promouvoir le statut d’Etat de la Palestine au niveau international » et d’« encourager d’autres pays à suivre l’Espagne », mais aussi l’Irlande, la Norvège et la Slovénie, qui ont officiellement reconnu au printemps l’Etat palestinien.

Selon le gouvernement Sanchez, qui s’est engagé à « soutenir la Palestine à hauteur d’au moins 75 millions d’euros » dans les deux prochaines années, quatre accords ont été signés lors de cette réunion, portant sur « le travail, l’éducation, la jeunesse et l’agriculture ».

« Nous espérons que ce comité ministériel conjoint servira de catalyseur pour renforcer la coopération entre nos nations », a assuré de son côté Mohammed Mustafa, en faisant part dans un communiqué de sa « profonde gratitude » envers l’Espagne pour son « soutien indéfectible ».

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La reconnaissance de l’Etat de Palestine par l’Espagne et l’Irlande, une démarche qui a peu porté ses fruits

Publié le 09 octobre 2024 à 11h00 Temps de Lecture 1 min.

16:44

Bombardements israéliens sur la banlieue sud de Beyrouth

De nouvelles frappes ont visé jeudi la banlieue sud de Beyrouth, bastion du Hezbollah libanais qui a annoncé avoir bombardé pour la première fois au sud de Tel-Aviv.

Le porte-parole arabophone de l’armée israélienne, Avichay Adraee, a publié un nouvel appel à évacuer des quartiers de la banlieue sud de Beyrouth jeudi après-midi. Cet appel a été diffusé peu après que l’Agence nationale de l’information libanaise (NNA) a fait état d’« une troisième série de frappes sur la banlieue sud ».

Elle avait rapporté une première série de raids à l’aube et une deuxième en fin de matinée, dont une frappe « très violente sur Haret Hreik », un quartier de ce secteur, où un immeuble a été détruit. Sur les images de l’AFPTV, des panaches de fumée s’élèvent des sites visés. L’armée israélienne a affirmé viser « des centres de commandement et des infrastructures » du Hezbollah.

16:37

L’Argentine estime que les mandats d’arrêts de la CPI « ignorent le droit légitime d’Israël à se défendre »

Les mandats d’arrêt émis jeudi par la Cour pénale internationale (CPI) contre le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, et de l’ancien ministre de la défense Yoav Gallant « ignorent le droit légitime d’Israël à se défendre face aux attaques constantes d’organisations terroristes », a estimé la présidence argentine dans un communiqué.

« Israël est confronté à une agression brutale, à des prises d’otages inhumaines et au lancement d’attaques aveugles contre sa population. Criminaliser la défense légitime d’une nation tout en omettant ces atrocités est un acte qui fausse l’esprit de la justice internationale », est-il ajouté dans le communiqué diffusé par le président argentin, Javier Milei, sur son compte X.

16:32 Urgent

Washington « rejette catégoriquement » les mandats d’arrêt de la CPI contre Benyamin Nétanyahou et Yoav Gallant

« Les Etats-Unis rejettent catégoriquement la décision de la Cour [pénale internationale] d’émettre des mandats d’arrêt contre de hauts responsables israéliens », a réagi jeudi un porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche.

« Nous restons profondément préoccupés par l’empressement du procureur à réclamer des mandats d’arrêt et par les erreurs troublantes dans le processus qui a mené à cette décision », a-t-il ajouté dans une réaction transmise à l’Agence-France-Presse (AFP), en répétant que, selon Washington, « la CPI n’était pas compétente juridiquement dans cette affaire ».

16:31

Le ministre de la sécurité nationale Ben Gvir qualifie d’« antisémite » la décision de la CPI d’émettre un mandat d’arrêt contre Benyamin Nétanyahou et Yoav Gallant

Le ministre de la sécurité nationale israélien, Ben Gvir, a qualifié de « honte sans précédent », le mandat d’arrêt émis jeudi par la Cour pénale internationale (CPI) contre Benyamin Nétanyahou, premier ministre et l’ex-ministre de la défense israélien, Yoav Gallant, qualifiant, lui aussi, cette décision d’« antisémite ».

« Je soutiens le premier ministre dans cette guerre juste », a insisté le ministre d’extrême droite, évoquant son ambition de « s’installer dans toutes les régions du pays ».

15:59

L’Union européenne affirme que les mandats d’arrêt de la CPI doivent être « respectés et appliqués »

Le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, a affirmé que les mandats d’arrêt émis jeudi par la Cour pénale internationale (CPI) contre Benyamin Nétanyahou, premier ministre ; l’ex-ministre de la défense israélien, Yoav Gallant ; le chef militaire du Hamas, Mohammed Deif, devaient être « respectés et appliqués ».

« Ce n’est pas une décision politique. C’est une décision d’une cour, d’une cour de justice, d’une cour de justice internationale. Et la décision de la cour doit être respectée et appliquée », a dit M. Borrell lors d’une conférence de presse à Amman avec son homologue jordanien, Ayman Safadi.

15:46

La vice-première ministre belge appelle l’Europe à exécuter les mandats d’arrêt de la CPI

La vice-première ministre belge, Petra De Sutter, a appelé jeudi l’Europe à se conformer à la décision de la Cour pénale internationale. L’Europe « doit imposer des sanctions économiques, suspendre l’accord d’association avec Israël et exécuter ces mandats d’arrêt », a-t-elle écrit sur X. « Les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité ne peuvent rester impunis », ajoute Mme De Sutter.

15:40 Vos questions

Bonjour, la France va-t-elle respecter ses obligations vis-à-vis du droit international ?

Legal

Bonjour Legal,

Le porte-parole du ministère des affaires étrangères, Christophe Lemoine, a déclaré jeudi en conférence de presse qu’il soutenait les actions de la CPI, mais a refusé de commenter quand on lui a demandé si la France arrêterait Benyamin Nétanyahou s’il se rendait sur le sol français.

« La lutte contre l’impunité est notre priorité. Nous avons ratifié le statut de la CPI en 2000 et avons toujours soutenu les actions de la Cour. Notre réponse sera conforme à ces principes », a déclaré Christophe Lemoine en conférence de presse. Il a ajouté que les mandats d’arrêt constituaient « une question juridique complexe (…). C’est une situation qui nécessite beaucoup de précautions juridiques. »

15:08

Michael Waltz, prochain conseiller à la sécurité nationale de la Maison Blanche, promet une « réponse forte aux biais antisémites de la CPI et de l’ONU en janvier »

Aux Etats-Unis, l’élu républicain Michael Waltz, nommé par Donald Trump conseiller à la sécurité nationale de la Maison Blanche dans sa future administration, a déclaré sur X que la Cour pénale internationale « n’a aucune crédibilité » pour émettre des mandats d’arrêts contre les dirigeants israéliens, et a affirmé que « ces allégations ont été réfutées par le gouvernement américain ».

« Vous pouvez vous attendre à une réponse forte aux biais antisémites de la CPI et de l’ONU en janvier », a ajouté M. Waltz sur X.

14:55

Mandats d’arrêt de la CPI : le Hamas salue une « étape importante vers la justice » et appelle à ce qu’elle soit « pleinement soutenue » par les pays signataires

« Il s’agit d’une étape importante vers la justice, qui peut permettre aux victimes d’obtenir réparation », a déclaré Bassem Naïm, membre du bureau politique du Hamas, dans un communiqué, après l’émission, par la Cour pénale internationale (CPI), de mandats d’arrêt contre Benyamin Nétanyahou et Yoav Gallant. « Mais elle reste modeste et symbolique si elle n’est pas pleinement soutenue par tous les pays du monde », précise-t-il.

Le communiqué de M. Naïm ne fait aucune mention du mandat d’arrêt émis simultanément par la CPI contre Mohammed Deif, chef de la branche armée du mouvement islamiste palestinien.

14:51

Benyamin Nétanyahou qualifie les accusations de la CPI d’« absurdes et fausses » et juge la Cour « antisémite »

Le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a qualifié jeudi d’« antisémite » la décision de la Cour pénale internationale (CPI) d’émettre un mandat d’arrêt international contre lui et son ex-ministre de la défense Yoav Gallant, s’estimant victime d’un nouveau « procès Dreyfus ».

« La décision antisémite de la Cour pénale internationale est comparable à un procès Dreyfus d’aujourd’hui qui se terminera de la même façon », estime un communiqué du bureau de M. Nétanyahou. Condamné pour espionnage, dégradé et envoyé au bagne à la fin du XIXe siècle en France, le capitaine juif Alfred Dreyfus avait été innocenté et réhabilité quelques années plus tard.

Qualifiant d’« absurdes et fausses » les accusations de la CPI, le bureau de M. Nétanyahou a ajouté qu’Israël « ne cédera pas à la pression, ne sera pas dissuadé et ne reculera pas » jusqu’à ce que tous ses objectifs de guerre soient atteints.

14:31

Les Pays-Bas s’engagent à « appliquer à 100 % » le statut de la CPI et à donner suite au mandat d’arrêt contre Benyamin Nétanyahou sur leur territoire

Les Pays-Bas ont annoncé jeudi qu’ils se conformeraient à leur obligation de donner suite au mandat d’arrêt émis par la Cour pénale internationale (CPI) à l’encontre du premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, si nécessaire, a rapporté jeudi l’agence de presse néerlandaise ANP, citant le ministre des affaires étrangères du pays, Caspar Veldkamp. « Les Pays-Bas appliquent le statut de Rome à 100 % », a déclaré le ministre, en s’engageant à mettre fin à tous les « contacts non essentiels » avec le premier ministre israélien.

14:14

Israël accuse la CPI d’avoir « perdu toute légitimité » avec ses mandats d’arrêt « absurdes »

« C’est un jour noir pour [la CPI], qui a perdu toute légitimité à exister et à agir », a réagi, sur son compte X, le ministre des affaires étrangères israélien, Gideon Saar, après l’émission par la Cour pénale internationale (CPI) de mandats d’arrêt contre le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, et son ex-ministre de la défense Yoav Gallant. Qualifiant ces mandats d’« ordonnances absurdes », M. Saar a ajouté que le tribunal de La Haye « s’est comporté comme un jouet politique au service des éléments les plus extrêmes œuvrant à saper la sécurité et la stabilité au Moyen-Orient ».

Le ministre de la défense, Israel Katz, a dénoncé sur X « une ignominie morale, entièrement entachée d’antisémitisme ». « C’est un jour sombre pour la justice. Un jour sombre pour l’humanité », a réagi de son côté le président israélien, Isaac Herzog. Condamnant une décision « scandaleuse », M. Herzog a accusé, sur X, la cour de « faire de la justice universelle une risée universelle ».

Le chef de l’opposition israélienne Yaïr Lapid a également « condamné », sur X, la décision du tribunal de La Haye, et a dénoncé une « récompense pour le terrorisme ».

13:52

Le Hezbollah affirme avoir lancé des missiles sur une base aérienne près d’Ashdod, dans le sud d’Israël

Le Hezbollah a annoncé jeudi avoir lancé des missiles sur une base aérienne près de la ville d’Ashdod, dans sa première attaque contre le sud d’Israël.

Dans un communiqué, la formation pro-iranienne a précisé que cette base à l’est d’Ashdod se trouvait « à 150 kilomètres de la frontière » israélo-libanaise. C’est la première fois que le Hezbollah annonce viser un objectif aussi éloigné de la frontière depuis plus d’un an d’affrontements.

13:49 Vos questions

En quoi ces mandats d’arrets sont ils contreignants et quels pays sont susceptibles de proceder reellement aux arrestations sur leur sol?

Pollux

Bonjour Pollux,

La Cour pénale internationale (CPI) ne dispose pas de ses propres forces de police. En conséquence, elle doit obtenir la coopération des Etats pour exécuter ses mandats d’arrêt. Ceux qui ont ratifié son statut – 124 pays à ce jour – ont « l’obligation » de coopérer en ce sens et d’interpeller les individus visés par un mandat d’arrêt. Benyamin Nétanyahou et Yoav Gallant devraient donc voir se compliquer, dans l’absolu, certains de leurs déplacements futurs dans certaines parties du monde.

Toutefois, dans les faits, d’éventuelles sanctions de la part de la CPI se limitent essentiellement à une remontrance verbale. Ainsi, Vladimir Poutine a été reçu en grande pompe en septembre en Mongolie, membre de la CPI, malgré l’émission d’un mandat d’arrêt à son encontre.

13:03 Urgent

La Cour pénale internationale émet des mandats d’arrêt contre Benyamin Nétanyahou, Yoav Gallant et Mohammed Deif

La Cour pénale internationale a émis jeudi des mandats d’arrêt contre le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, son ex-ministre de la défense Yoav Gallant et le dirigeant du Hamas, Mohammed Deif.

La cour a « des motifs raisonnables de croire » que M. Nétanyahou et M. Gallant « portent la responsabilité pénale » des crimes suivants : « Le crime de guerre consistant à utiliser la famine comme méthode de guerre », ainsi que des « crimes contre l’humanité », parmi lesquels des « meurtres, persécution et autres actes inhumains », et la supervision d’« attaques intentionnellement dirigées contre la population civile » rapporte-t-elle dans un communiqué.

Quant à Mohammed Deif, architecte de l’attaque du 7 octobre 2023, que l’armée israélienne affirme avoir tué dans une frappe sur la bande de Gaza le 13 juillet, mais dont les juges disent ne pas avoir obtenu la preuve de la mort, la cour dit, dans un autre communiqué, avoir « des motifs raisonnables de croire » qu’il est responsable, en tant que chef du Hamas, des « crimes contre l’humanité que sont le meurtre, l’extermination, la torture, le viol et d’autres formes de violence sexuelle, ainsi que des crimes de guerre que sont le meurtre, les traitements cruels, la torture, la prise d’otages, les atteintes à la dignité de la personne, le viol et d’autres formes de violences sexuelles ».

Les mandats d’arrêt ont été classés « secrets », afin de protéger les témoins et de garantir la conduite des enquêtes, a déclaré la cour. Mais « la chambre considère qu’il est dans l’intérêt des victimes et de leurs familles qu’elles soient informées de l’existence des mandats », a-t-elle expliqué.

Ces mandats d’arrêt avaient été requis par le procureur de l’institution, Karim Khan, pour les crimes commis en Israël et à Gaza depuis le 7 octobre 2023, il y a six mois, le 20 mai 2024.

12:29

Une ancienne ministre israélienne interdite de séjour en Australie

L’ancienne ministre de l’intérieur israélienne Ayelet Shaked s’est vu refuser le droit d’entrer en Australie, où elle devait tenir une conférence au Conseil Australie/Israël et des affaires juives (AIJAC), au motif qu’elle pourrait « inciter à la discorde », rapporte The Australian.

« La décision du gouvernement australien de refuser un visa à Ayelet Shaked est à la fois déconcertante et profondément offensante », a réagi le président de la Fédération sionniste australienne, Jeremy Leibler, sur X.

12:12

Treize personnes sont mortes mercredi à Tyr dans des raids israéliens, selon le dernier bilan du ministère de la santé libanais

Le ministère de la santé libanais a fait état jeudi de 13 morts, mercredi, dans des frappes israéliennes dans la région de Tyr, où le Hezbollah est fortement implanté, selon un nouveau bilan rapporté par l’Agence nationale de presse libanaise, qui fait également état de « 44 blessés ».

12:03

L’agence de sécurité maritime britannique UKMTO fait état d’un incident au large du Yémen

L’agence de sécurité maritime britannique UKMTO qui recueille des données sur les navires militaires et commerciaux, a rapporté sur X un incident signalé à 74 miles au sud-ouest de la ville portuaire d’Aden (📍), au Yémen. L’agence, qui fait état de « rapprochements suspects » de douze petits bateaux près d’un yacht, ne fait pas état de blessés parmi l’équipage, mais prévient : « Les navires sont invités à transiter avec prudence et à signaler toute activité suspecte. »

Depuis novembre, les rebelles houthistes mènent des attaques au large du Yémen contre des navires qu’ils estiment liés à Israël, disant agir en solidarité avec les Palestiniens dans le contexte de la guerre dans la bande de Gaza.

11:54 En photos 📷

A Nahariya, dans le nord d’Israël

Le dôme antimissile d’Israël intercepte des projectiles, à Nahariya, le 21 novembre 2024.
11:45

Le Hezbollah dit avoir lancé des missiles sur un rassemblement des forces israéliennes à Khiam, dans le sud du Liban

Le Hezbollah a annoncé jeudi avoir visé, pour la deuxième fois de la journée, un « rassemblement de forces de l’armée ennemie » dans la bourgade de Khiam, située à environ 6 kilomètres de la frontière, dans le sud du Liban, où des affrontements entre le Hezbollah et les forces israéliennes avaient éclaté la veille, selon l’Agence nationale d’information libanaise (NNA).

11:25

L’armée israélienne fait état d’une nouvelle salve de tirs du Liban sur le nord d’Israël ; un mort selon les secours israéliens

« Une dizaine de projectiles » ont été tirés jeudi du Liban vers la Galilée occidentale, dans le nord d’Israël, a fait savoir l’armée israélienne dans un communiqué, précisant que « la plupart d’entre eux » avaient été interceptés. Le Magen David Adom, l’équivalent israélien de la Croix-Rouge, a fait état sur Telegram de la mort d’un homme de 30 ans à Nahariya, capitale de la Galilée occidentale, « après les alertes qui ont retenti dans le secteur ».

11:05

La ville de Bani Souhaila, dans la bande de Gaza, fait état de l’arrêt de l’approvisionnement en carburant qui « menace la vie de plus de 70 000 citoyens »

La municipalité de Bani Souhaila, dans le sud de la bande de Gaza, a averti jeudi de l’arrêt de l’approvisionnement de la ville en carburant, qui « menace la vie de plus de 70 000 citoyens et personnes déplacées ».

« L’arrêt de ces services prive d’eau potable plus de 70 000 citoyens et personnes déplacées de la ville de Bani Souhaila, entraîne l’accumulation de déchets et la propagation d’épidémies et de maladies », prévient la municipalité, qui appelle la communauté internationale à « intervenir d’urgence » pour éviter une « catastrophe imminente ».

10:58

L’agence palestinienne WAFa fait état de deux morts dans le camp de Nousseirat, dans le centre de la bande de Gaza, et trois au nord de Rafah

Au moins deux civils palestiniens ont été tués jeudi dans un raid aérien israélien sur le camp de réfugiés de Nousseirat, dans le centre de la bande de Gaza, rapporte l’agence de presse palestinienne WAFa. Elle fait, en outre, état de trois morts et « des blessés » dans un bombardement sur la région de Miraj au nord de Rafah.

10:46 En photos 📷

Frappes israéliennes à Haret Hreik, dans la banlieue sud de Beyrouth

Un tracteur retire les débris à Haret Hreik, dans la banlieue sud de Beyrouth, après une frappe israélienne, le 21 novembre 2024.
La défense civile libanaise à Haret Hreik, dans la banlieue sud de Beyrouth, après une frappe israélienne, le 21 novembre 2024.
A Haret Hreik, dans la banlieue sud de Beyrouth, le 21 novembre 2024.
10:42

Au Liban, une attaque sur la banlieue sud de Beyrouth après un appel israélien à évacuer

Une attaque a visé la banlieue sud de Beyrouth dimanche, selon des images de l’AFPTV, après un appel à évacuer de l’armée israélienne, qui dit viser des infrastructures du Hezbollah. L’Agence nationale d’information libanaise (NNA) a fait état d’un raid « très violent » mené par « l’ennemi » sur le quartier de Haret Hreik (🚩), concerné par l’appel d’évacuation publié sur le réseau social X par un porte-parole de l’armée israélienne, Avichay Adraee. Le même secteur de la banlieue sud avait été visé par trois frappes israéliennes à l’aube, selon la NNA.

10:32

La résolution des pays européens sur le nucléaire iranien « affaiblira » les échanges entre l’Iran et l’AIEA, estime Téhéran

Une résolution des pays européens condamnant le programme nucléaire de l’Iran à l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) « affaiblira » les relations entre l’instance onusienne et Téhéran, a mis en garde jeudi le chef de la diplomatie iranienne, Abbas Araghtchi, avant un vote crucial.

Paris, Berlin et Londres, associés à Washington, ont soumis un texte condamnant le manque de coopération supposé de l’Iran dans le dossier nucléaire et un vote formel est prévu jeudi au siège de l’AIEA à Vienne. « Cette décision inappropriée des trois pays européens (…) ne fera qu’affaiblir et perturbera les relations entre l’agence et l’Iran », a estimé dans un communiqué M. Araghtchi.

Le vice-ministre des affaires étrangères iranien chargé des questions juridiques, Kazem Gharibabadi, a pour sa part estimé sur X que les pays européens se servaient de l’AIEA comme d’un « outil politique ».

10:23

En Cisjordanie, neuf Palestiniens tués dans des opérations israéliennes, annonce l’armée israélienne

Lors d’une opération de quarante-huit heures dans la région de Jénine, en Cisjordanie, « neuf terroristes ont été tués à partir deses airs et au sol », ont fait savoir l’armée et le Shin Bet (service de sécurité intérieure) israéliens dans un communiqué commun. 

« Un avion de l’armée de l’air dirigé par le Shin Bet a attaqué et éliminé trois terroristes armés opérant dans la zone », précise l’armée, qui déclare que six autres hommes ont été tués « dans des échanges de tirs ».

Les forces israéliennes, qui ne déplorent aucun blessé, disent avoir retrouvé plusieurs armes et détruit quatre ateliers de confection d’explosifs, ainsi que des engins artisanaux enterrés sous les routes.

10:10

Des dizaines de morts dans une frappe près de l’hôpital Kamal-Adwan, dans la bande de Gaza, selon des sources médicales

Après la frappe israélienne à Cheikh Radwan, dans la ville de Gaza, pour laquelle la défense civile a fait état de 22 morts, une autre frappe survenue aux alentours de minuit (23 heures, heure de Paris) dans la zone de Beit Lahya et Jabaliya a fait des dizaines de morts, selon des sources médicales à l’Agence France-Presse.

Celle-ci a eu lieu à quelques centaines de mètres de l’hôpital Kamal-Adwan, à la lisière des villes de Jabaliya et Beit Lahya, selon des riverains. Ni la défense civile ni le ministère de la santé de la bande de Gaza, administrée par le Hamas, n’ont encore annoncé de bilan pour cette seconde frappe.

« Il y a des dizaines de morts et de disparus sous les décombres », a déclaré à l’Agence France-Presse Hossam Abou Safiyeh, directeur de cet établissement de santé, un des rares du nord de Gaza à continuer de fonctionner, de façon très partielle. « Des corps arrivent à l’hôpital en lambeaux », a-t-il ajouté, précisant que la recherche des victimes continuait. « Mais il n’y a pas d’ambulances, le système de santé est à terre dans le nord de Gaza », a-t-il ajouté.

10:03

L’armée israélienne ordonne à des habitants d’un quartier sud de Beyrouth d’évacuer

Le porte-parole de l’armée israélienne arabophone, Avichay Adraee, a appelé mercredi les habitants de deux bâtiments de Haret Hreik, dans le sud de Beyrouth, à évacuer. « Vous vous trouvez près d’installations et d’intérêts affiliés au Hezbollah, contre lesquels les forces de défense d’Israël vont agir dans un avenir proche », a écrit le porte-parole sur X.

09:34

L’Observatoire syrien des droits de l’homme revoit à la hausse le bilan des frappes à Palmyre et fait état de 68 morts

Le bilan des frappes israéliennes mercredi contre des groupes pro-iraniens dans la ville de Palmyre, dans le centre de la Syrie, s’élève à 68 morts, a annoncé jeudi une l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH).

L’ONG a précisé qu’il s’agissait de 42 combattants syriens pro-iraniens et 26 étrangers, pour la plupart des Irakiens du groupe Al-Noujaba mais également quatre membres du Hezbollah. Le précédent bilan de l’ONG était de 61 morts.

09:01

L’émissaire de Joe Biden doit rencontrer Nétanyahou au sujet d’un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah

D’après l’Agence France-Presse, Omer Dostri, le porte-parole du premier ministre israélien, a signalé que Benyamin Nétanyahou devait rencontrer jeudi Amos Hochstein, l’émissaire de Washington qui travaille à un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah.

La rencontre doit avoir lieu à 12 h 30 en Israël, selon un communiqué du Likoud, le parti du premier ministre. D’après des médias israéliens, M. Hochstein a atterri en Israël mercredi soir en provenance du Liban et s’est entretenu dans la soirée avec Ron Dermer, ministre des affaires stratégiques et homme de confiance de M. Nétanyahou.

08:30 Urgent

La défense civile de Gaza annonce 22 morts dans une frappe israélienne

La défense civile de la bande de Gaza a annoncé jeudi matin la mort de 22 personnes tuées dans la nuit par une frappe israélienne dans la ville de Gaza. « Nous confirmons que 22 martyrs ont été transférés [vers des hôpitaux] après une frappe ayant visé [une] maison (…) à Cheikh Radwan », quartier de la ville de Gaza, a fait savoir à l’Agence France-Presse Mahmoud Bassal, porte-parole de la défense civile.

06:56 Urgent

Plus de 60 morts dans un bombardement israélien à Beit Lahya, dans le nord de la bande de Gaza, selon l’agence de presse palestinienne WAFa

Soixante-six personnes sont mortes et cent autres ont été blessées dans la nuit de mercredi à jeudi dans un bombardement israélien sur Beit Lahia, dans le nord de la bande de Gaza, a annoncé jeudi l’agence de presse palestinienne WAFa. La zone de Beit Lahya est régulièrement prise pour cible par l’armée israélienne.

06:10

Le point sur la guerre au Proche-Orient, jeudi 21 novembre, à 6 heures

  • Mercredi, le ministère de la santé libanais a fait état de 10 morts dans des frappes israéliennes dans le sud du Liban, notamment sur la région de Tyr, où le Hezbollah est bien implanté. Le groupe islamiste pro-iranien a annoncé, de son côté, avoir mené plusieurs attaques dans le nord d’Israël. L’armée israélienne a, pour sa part, fait état de la mort de trois de ses soldats dans des combats dans le sud du Liban.
  • Les Etats-Unis ont empêché, mercredi, le Conseil de sécurité de l’ONU d’appeler à un cessez-le-feu « immédiat, inconditionnel et permanent » dans la bande de Gaza. Un nouveau veto en soutien à leur allié israélien.
  • Le mouvement islamiste du Hamas a accusé, mercredi, Washington d’être « directement responsables » de la « guerre génocidaire » d’Israël dans la bande de Gaza. Il n’y a « aucune justification possible » au veto américain, a déclaré mercredi l’ambassadeur adjoint à l’ONU palestinien.
  • Le chef du Hezbollah, Naïm Qassem, a promis mercredi de viser « le centre de Tel-Aviv », en réponse aux frappes israéliennes sur la capitale libanaise dimanche. Israël « ne peut pas nous imposer ses conditions », a martelé le nouveau chef du Hezbollah, pour dire que le mouvement n’accepterait aucun accord avec Israël qui viole « la souveraineté » du Liban.
  • L’émissaire spécial du président américain, Amos Hochstein, a néanmoins fait état mercredi de « progrès supplémentaires » sur le chemin d’un cessez-le-feu après des discussions avec le président du Parlement libanais, Nabih Berri, qui fait la liaison avec le Hezbollah.
  • En Syrie, au moins 36 personnes ont été tuées mercredi dans les bombardements israéliens visant la ville millénaire de Palmyre, dans le centre du pays, a fait savoir le ministère de la défense syrien. La ville de Palmyre, classée au Patrimoine mondial de l’Unesco, abrite des temples gréco-romains millénaires. Ces frappes sont les plus meurtrières en Syrie depuis que le Hezbollah et Israël sont entrés en conflit le 23 septembre.
  • A Gaza, au moins 17 personnes, dont un bébé et une adolescente, ont été tuées dans le territoire palestinien dans de nouveaux raids de l’armée israélienne, a annoncé mercredi la défense civile locale.
05:47

Dix personnes sont mortes mercredi au Liban dans des raids israéliens, selon le ministère de la santé libanais

Le ministère de la santé libanais a fait état de 10 morts, mercredi, dans des frappes israéliennes dans le sud du Liban, dont neuf personnes dans la région de Tyr, où le Hezbollah est fortement implanté, et un secouriste à Kfar Dounine. Les raids sur Tyr ont également fait 65 blessés.

Selon le dernier bilan diffusé par le ministère, 3 558 personnes sont mortes et 15 123 ont été blessées au Liban depuis octobre 2023.

05:31

La banlieue sud de Beyrouth à nouveau visée par des frappes israéliennes dans la nuit

Frappe israélienne sur la banlieue sud de Beyrouth vue de Baabda, au Liban, le 21 novembre 2024.

La banlieue sud de Beyrouth a été visée à plusieurs reprises par des frappes israéliennes dans la nuit de mercredi à jeudi.

04:09

L’Observatoire syrien des droits de l’homme revoit à la hausse le bilan des frappes à Palmyre

A la suite des frappes israéliennes visant la ville de Palmyre mercredi, l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH) a fait état dans la nuit de mercredi à jeudi de 61 morts. Parmi eux se trouvaient, selon l’ONG, 33 combattants syriens pro-iraniens, 22 combattants non syriens, la plupart des Irakiens d’Al-Noujaba, et quatre membres du Hezbollah. Au moins 50 personnes ont été blessées dans ces frappes.

Les frappes israéliennes ont visé « trois zones distinctes à Palmyre », a rapporté l’ONG, qui avait donné plus tôt un bilan de 41 morts. Le ministère de la défense syrien a, lui, annoncé 36 morts.

03:15

Le sénateur américain Bernie Sanders échoue à bloquer une vente d’armes à Israël

Des sénateurs de la gauche américaine, qui accusent l’administration Biden d’être « complice » d’« atrocités » à Gaza, ont échoué mercredi à bloquer une vente d’armes à Israël lors d’un vote au Sénat.

L’initiative a été lancée par le sénateur indépendant Bernie Sanders, qui a dénoncé la « guerre totale menée par le gouvernement extrémiste » du premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, « contre le peuple palestinien ».

Lors d’un discours passionné au Sénat américain, l’élu de gauche a évoqué les « millions de personnes extrêmement pauvres à Gaza, chassées de leurs maisons » et les « milliers d’enfants souffrant aujourd’hui de famine et de malnutrition ». « Les Etats-Unis sont complices de toutes ces atrocités. Nous finançons ces atrocités et cette complicité doit cesser », a-t-il exhorté.

Les résolutions qui ont fait l’objet d’un vote mercredi auraient empêché le Pentagone d’envoyer une nouvelle enveloppe de 20 milliards de dollars à Israël. Elles ont toutes échoué à être adoptées, un grand nombre d’élus affichant un soutien indéfectible à Israël, allié historique des Etats-Unis.

Le leader républicain Mitch McConnell a estimé que bloquer cette vente d’armes « ne ferait que renforcer et enhardir des groupes terroristes comme le Hamas et le Hezbollah ».

00:05

Deux autres soldats israéliens tués au Liban, selon l’armée israélienne

L’armée israélienne a annoncé la mort de deux autres de ses soldats mercredi, ce qui porte à trois le nombre de ses militaires tués ce jour. Depuis le début de son offensive au sol contre le Hezbollah, le 30 septembre, 52 soldats israéliens sont morts dans les combats.

Après la mort d’un réserviste de 22 ans communiquée dans l’après-midi, l’armée a annoncé tard dans la soirée celles de Zeev Erlich, un réserviste de 70 ans, et d’un autre soldat dont l’identité n’est pas encore publique. Le septuagénaire vivait à Ofra, une des premières colonies israéliennes de Cisjordanie.

22:39

Ankara dénonce une attaque au missile sur un cargo turc en mer Rouge, au « lien indirect avec Israël », selon le JMIC

La Turquie a dénoncé mercredi une attaque au missile visant un cargo turc en mer Rouge lancée lundi par les rebelles houthistes du Yémen. Le ministère des affaires étrangères turc n’a pas précisé si le navire avait subi des dommages et a seulement déclaré que « les initiatives nécessaires [étaient] prises pour empêcher qu’un incident similaire ne se reproduise ».

Selon les houthistes, qui ont revendiqué l’attaque mardi, celle-ci a touché le navire de manière « précise et directe » et a été menée car ce dernier n’avait pas répondu « aux avertissements des forces navales ». Le Centre conjoint d’information maritime (JMIC), dirigé par une coalition navale multinationale incluant les Etats-Unis et des pays européens, a dit avoir établi « un lien indirect [entre le cargo visé et] Israël ».

Depuis novembre, les houthistes mènent des attaques au large du Yémen contre des navires qu’ils estiment liés à Israël, disant agir en solidarité avec les Palestiniens dans le contexte de la guerre dans la bande de Gaza. Ces attaques ont perturbé le trafic en mer Rouge et dans le golfe d’Aden, une zone maritime essentielle pour le commerce mondial, poussant les Etats-Unis à mettre en place une coalition navale multinationale et à frapper des cibles rebelles au Yémen, parfois avec l’aide du Royaume-Uni.

Le 20/11 à 21:00

Le point sur la situation mercredi 20 novembre dans la soirée

  • Les Etats-Unis ont empêché, mercredi, le Conseil de sécurité de l’ONU d’appeler à un cessez-le-feu « immédiat, inconditionnel et permanent » dans la bande de Gaza. Un nouveau veto en soutien à leur allié israélien.
  • Le mouvement islamiste du Hamas a accusé, mercredi, Washington d’être « directement responsables » de la « guerre génocidaire » d’Israël dans la bande de Gaza. Il n’y a « aucune justification possible » au veto américain, a déclaré mercredi l’ambassadeur adjoint à l’ONU palestinien.
  • Le chef du Hezbollah, Naïm Qassem, a promis mercredi de viser « le centre de Tel-Aviv », en réponse aux frappes israéliennes sur la capitale libanaise dimanche. Israël « ne peut pas nous imposer ses conditions », a martelé le nouveau chef du Hezbollah, pour dire que le mouvement n’accepterait aucun accord avec Israël qui viole « la souveraineté » du Liban.
  • L’agence nationale de l’information libanaise a fait état « de violents affrontements » dans le sud du pays, ajoutant que les forces israéliennes tentaient de « progresser vers les collines de Kfarchouba », sous une intense couverture de l’artillerie et de l’aviation. Le Hezbollah a annoncé avoir mené plusieurs attaques dans le nord d’Israël.
  • En Syrie, au moins 36 personnes ont été tuées mercredi dans les bombardements israéliens visant la ville millénaire de Palmyre, dans le centre du pays, a fait savoir le ministère de la défense syrien. La ville de Palmyre, classée au Patrimoine mondial de l’Unesco, abrite des temples gréco-romains millénaires. Ces frappes sont les plus meurtrières en Syrie depuis que le Hezbollah et Israël sont entrés en conflit le 23 septembre.
  • A Gaza, au moins 17 personnes dont un bébé et une adolescente ont été tuées dans le territoire palestinien dans de nouveaux raids de l’armée israélienne, a annoncé la défense civile locale. L’armée israélienne a, pour sa part, fait état de la mort d’un de ses soldats dans des combats dans le Nord.
Le 20/11 à 20:53

Le président chinois, Xi Jinping, appelle à un cessez-le-feu à Gaza

Le président chinois a appelé mercredi à « mettre fin rapidement à la guerre » dans la bande de Gaza, a rapporté l’agence officielle Chine nouvelle. S’exprimant dans le cadre de sa visite d’Etat au Brésil, il s’est dit « préoccupé par l’extension continue du conflit à Gaza » et a demandé la mise en œuvre de la solution à deux Etats et « des efforts inlassables en vue d’un règlement global, juste et durable de la question palestinienne ».

Le 20/11 à 20:49

Un jardin d’enfants endommagé par des éclats d’obus, tirés à partir du Liban, à Acre, dans le nord d’Israël, mercredi 20 novembre 2024.

Un policier dans une classe du jardin d’enfant endommagé, à Acre.
Cour du jardin d’enfants touchée par un tire de roquette, à Acre.
Une dame et un enfant dans la cour du jardin d’enfant endommagé, à Acre.
Une femme est prise en charge dans une ambulance, à Acre.
Le 20/11 à 20:34

L’armée israélienne annonce la mort d’un soldat dans des combats au Liban

L’armée israélienne a annoncé mercredi la mort d’un de ses soldats, tué dans des combats dans le sud du Liban, ce qui porte à 50 le nombre de ses militaires tombés depuis le début de son offensive au sol contre le Hezbollah le 30 septembre.

Cette annonce survient sur fond de nouveaux efforts pour mettre en place un cessez-le-feu au Liban, l’émissaire américain Amos Hochstein, attendu en Israël ce mercredi, ayant fait état de « progrès supplémentaires » en la matière lors de son passage à Beyrouth.

Le 20/11 à 20:06 Pour approfondir

L’enquête menée par la municipalité sur les affrontements survenus le 7 novembre, à l’issue du match entre l’Ajax et le Maccabi Tel-Aviv, a mis en évidence les ressorts multiples de ces violences : antisémitisme, hooliganisme et colère liée à la guerre à Gaza.

« Pogrom » à Amsterdam : la maire regrette l’usage du terme et déplore une opération de « propagande »

Par Jean-Pierre Stroobants

Lecture : 3 min.

Le calme est revenu à Amsterdam, deux semaines après les violents heurts qui ont opposé des supporteurs du Maccabi Tel-Aviv à des groupes propalestiniens, à l’issue de la rencontre qui opposait l’Ajax et le club israélien, le 7 novembre. La police poursuit ses investigations et, selon le dernier bilan officiel dressé dimanche 17 novembre par Janny Knol, la cheffe de la police nationale, neuf personnes sont encore en détention.
Le 20/11 à 19:07

Le veto américain sur Gaza « encourage Israël à poursuivre ses crimes », selon l’Autorité palestinienne

L’Autorité palestinienne a jugé mercredi que le veto mis à l’ONU par les Etats-Unis sur un projet de texte prévoyant un cessez-le-feu à Gaza « pour la quatrième fois encourage[ait] Israël à poursuivre ses crimes contre des civils innocents en Palestine et au Liban » dans un communiqué diffusé par l’agence de presse palestienne WAFa.

Le 20/11 à 17:46

« Aucune justification possible » au veto américain en faveur d’un cessez-le-feu à Gaza, selon l’ambassadeur palestinien

Il n’y a « aucune justification possible » au veto américain à un projet de résolution du Conseil de sécurité de l’ONU pour un cessez-le-feu à Gaza, destiné à « stopper les atrocités », a déclaré mercredi l’ambassadeur palestinien adjoint à l’ONU. « Nous sommes humains et nous devrions être traités comme tels », a lancé Majed Bamya en tapant du poing sur la table du Conseil, jugeant que le texte bloqué par les Américains n’était que « le strict minimum ».

Le 20/11 à 17:42

Après le veto américain en faveur d’un cessez-le-feu à Gaza, le Hamas accuse les Etats-Unis d’être « directement responsable » d’une « guerre génocidaire »

Le mouvement islamiste du Hamas a accusé mercredi les Etats-Unis d’être « directement responsables » de la « guerre génocidaire » d’Israël dans la bande de Gaza, après un nouveau veto américain à l’ONU sur un projet de texte prévoyant un cessez-le-feu.

« Une nouvelle fois, les Etats-Unis montrent qu’ils sont un partenaire direct dans l’agression contre notre peuple, qu’ils sont criminels, tuent des enfants et des femmes, détruisent la vie civile à Gaza, et qu’ils sont directement responsables de la guerre génocidaire et du nettoyage ethnique, tout comme l’occupation » [Israël], a réagi le Hamas dans un communiqué.

Le 20/11 à 17:22 Pour approfondir

La reconnaissance des attaques commises, mi-septembre, contre le mouvement chiite libanais expose le premier ministre à des poursuites devant des juridictions nationales et internationales.

Attaques aux bipeurs du Hezbollah : des risques juridiques pour Nétanyahou

Par Jacques Follorou

Lecture : 3 min.

Le 10 novembre, le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, affirmait avoir « personnellement » autorisé les attaques aux bipeurs et talkies-walkies piégés commises contre le Hezbollah, au Liban, les 17 et 18 septembre. Une information confirmée, le lendemain, par Omer Dostri, son porte-parole, sans justifier de cadre légal. Tout juste a-t-on appris que l’ordre avait été donné contre l’avis « de hauts fonctionnaires de la défense et de leurs responsables politiques », une allusion au ministre de la défense, Yoav Gallant, limogé le 5 novembre.
Le 20/11 à 16:17 Urgent

Devant le Conseil de sécurité de l’ONU, les Etats-Unis mettent leur veto à un cessez-le-feu à Gaza

Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l’ONU d’appeler à un cessez-le-feu « immédiat, inconditionnel et permanent » à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien. Le projet de texte qui a recueilli quatorze voix pour et une contre exigeait « un cessez-le-feu immédiat, inconditionnel et permanent qui doit être respecté par toutes les parties » et « la libération immédiate et inconditionnelle de tous les otages ».

Le 20/11 à 15:52 Urgent

Les frappes israéliennes sur Palmyre, en Syrie, ont fait au moins 36 morts, selon le ministère de la défense syrien

Au moins 36 personnes ont été tuées mercredi dans les bombardements israéliens visant la ville millénaire de Palmyre, dans le centre de la Syrie, a fait savoir le ministère de la défense syrien.

« L’ennemi israélien a mené une agression aérienne (…) ciblant un certain nombre de bâtiments de la ville de Palmyre, dans le désert syrien, faisant 36 morts et plus de 50 blessés, et causant d’importants dégâts matériels aux bâtiments visés et aux environs », a déclaré le ministère dans un communiqué.

De son côté, l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH) a fait état de « frappes israéliennes visant trois zones distinctes à Palmyre », notamment un dépôt d’armes proche de la zone industrielle. L’ONG a donné un bilan de 41 morts parmi lesquels sept combattants syriens pro-iraniens, 22 Irakiens, pour la plupart membres du mouvement pro-iranien Al-Noujaba, et un membre du Hezbollah libanais.

Le 20/11 à 15:44

Environ 25 projectiles ont été tirés du Liban vers le nord d’Israël, selon l’armée israélienne

« Après le retentissement de sirènes à 16 h 19 [15 h 19, heure de Paris] en Haute Galilée, environ 25 projectiles ont été identifiés traversant le territoire israélien en provenance du Liban », a fait savoir l’armée israélienne sur Telegram. « Certains d’entre eux ont été interceptés, d’autres se sont écrasés », précise l’armée dans son communiqué.

Le 20/11 à 15:33

Tout accord avec le Liban devra laisser à Israël une « liberté d’action » contre le Hezbollah, déclare le chef de la diplomatie israélienne

Le ministre des affaires étrangères israélien, Gideon Saar, a affirmé mercredi que tout accord de cessez-le-feu au Liban devrait laisser à son pays une « liberté d’action » contre le Hezbollah.

« Dans tout accord que nous conclurons, nous devrons préserver notre liberté d’action en cas de violations », a dit M. Saar à Jérusalem dans un discours devant les ambassadeurs étrangers, alors qu’un émissaire américain est attendu en Israël pour évoquer une proposition américaine de trêve.

Le 20/11 à 15:23 Urgent

Le Hezbollah visera « le centre de Tel-Aviv » en riposte aux frappes israéliennes sur Beyrouth, promet son chef, Naïm Qassem

Le chef du Hezbollah, Naïm Qassem, a promis mercredi de viser « le centre de Tel-Aviv », en réponse aux frappes israéliennes sur la capitale libanaise dimanche. « L’ennemi a attaqué le cœur de la capitale, Beyrouth, c’est pourquoi il doit s’attendre à une riposte sur le centre de Tel-Aviv », a-t-il affirmé dans un discours préenregistré.

Dans son discours, Naïm Qassem a rendu hommage au responsable des médias du Hezbollah, Mohammad Afif, tué dimanche dans un bombardement israélien dans le quartier de Ras El-Nabeh, dans le centre de Beyrouth, aux côtés de quatre membres de son équipe.

« Nous avons retrouvé notre vigueur dans tous les domaines », a assuré M. Qassem, tout en admettant un « état de confusion » pendant une dizaine de jours au sein du mouvement libanais, après l’assassinat de leur chef, Hassan Nasrallah, le 27 septembre.

Israël « ne peut pas nous imposer ses conditions », a martelé le nouveau chef du Hezbollah, pour dire que le mouvement n’accepterait aucun accord avec Israël qui viole « la souveraineté » du Liban, alors que Israël dit vouloir conserver une « liberté d’action » contre la formation pro-iranienne. Il a ajouté que le Hezbollah exigeait « l’arrêt total de l’agression et la préservation de la souveraineté » du Liban. « L’ennemi israélien ne peut pas pénétrer quand il le veut » en territoire libanais en cas de cessez-le-feu, a-t-il encore dit.

L’émissaire américain Amos Hochstein a rencontré à deux reprises mardi et mercredi le président du Parlement, Nabih Berri, qui fait la liaison avec le Hezbollah pour évoquer le plan américain de cessez-le-feu. « Nous avons reçu la feuille [américaine] et nous avons formulé des remarques », a expliqué Naïm Qassem.

« Nos remarques, et celles du président [Nabih] Berri, qui sont en harmonie, ont été transmises à l’émissaire américain », qui doit se rendre mercredi en Israël, a-t-il ajouté. Il a estimé que la conclusion d’un cessez-le-feu dépendait à présent « de la réponse israélienne et du sérieux de [Benyamin] Nétanyahou », le premier ministre israélien.

Naïm Qassem, le chef du Hezbollah, prononce un discours diffusé le 20 novembre 2024.
Le 20/11 à 15:13

L’Observatoire syrien des droits de l’homme fait état de onze morts dans un bombardement israélien sur Palmyre

L’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH) a annoncé que onze soldats pro-iraniens avaient été tués mercredi dans un raid israélien sur Palmyre, dans le centre de la Syrie.

« Des avions israéliens ont visé trois sites distincts dans la ville de Palmyre, deux sites dans le quartier d’Al-Jamiya, dont un dépôt d’armes à proximité de la zone industrielle dans laquelle vivent des familles de combattants pro-iraniens de nationalités irakiennes et étrangères, et un troisième site à proximité », rapporte l’ONG syrienne. Parmi les combattants tués, sept sont de nationalité syrienne, précise l’OSDH, qui fait aussi état de « dizaines de blessés », dont au moins sept civils.

Le 20/11 à 14:57

Le Liban veut déposer une nouvelle plainte auprès du Conseil de sécurité de l’ONU après les attaques israéliennes contre la défense civile

Le ministère des affaires étrangères libanais a chargé la mission permanente du Liban auprès des Nations unies de déposer une plainte devant le Conseil de sécurité de l’ONU en réponse aux « attaques répétées et délibérées d’Israël contre la défense civile libanaise ».

Le Liban appelle dans sa plainte, rapportée par l’agence de presse officielle libanaise NNA, les Etats membres du Conseil de sécurité à « condamner fermement les attaques israéliennes contre les institutions de défense civile, de santé et de secours » du pays. Ces attaques entravent « l’exercice des fonctions humanitaires » de la défense civile, et « l’empêche de fournir une assistance immédiate aux victimes », fait valoir la diplomatie libanaise.

Le 20/11 à 14:36 En photos 📷

La défense civile de la bande de Gaza a annoncé mercredi la mort de 17 personnes, dont un bébé, dans des frappes israéliennes sur le territoire palestinien, selon le dernier bilan.

Un Palestinien montre un immeuble détruit par une frappe israélienne à Jabaliya, dans le nord de la bande de Gaza, le 20 novembre 2024.
A Jabaliya, dans le nord de la bande de Gaza, le 20 novembre 2024.
Des Palestiniens transportent un membre de la défense civile tué dans une frappe israélienne vers l’hôpital Al-Ahli, dans la ville de Gaza, le 20 novembre 2024.
Le 20/11 à 14:32 Pour approfondir

L’émissaire spécial américain, Amos Hochstein, a jugé mardi qu’une solution est « à portée de main ». Il doit se rendre en Israël pour la soumettre au gouvernement de Benyamin Nétanyahou.

Au Liban, des négociations sont engagées en vue d’un cessez-le-feu

Par Hélène Sallon

Lecture : 4 min.

Un optimisme mesuré s’exprimait à Beyrouth, mardi 19 novembre, sur la perspective de parvenir à un cessez-le-feu entre Israël et le parti chiite libanais Hezbollah. Après treize mois de guerre et plusieurs tentatives infructueuses des Etats-Unis et de la France, des négociations ont finalement été entamées sur la base d’une proposition américaine portée par l’émissaire spécial de Joe Biden, Amos Hochstein. A l’issue d’une entrevue de près de deux heures avec le chef du Parlement, Nabih Berri, un allié du Hezbollah qui mène la médiation côté libanais, Amos Hochstein a estimé qu’une solution est « à portée de main ».
Le 20/11 à 14:08

Soldats libanais tués : Israël assure ne pas se battre contre l’armée régulière au Liban

L’armée israélienne a affirmé mercredi qu’elle se battait, au Liban, contre le Hezbollah, et non « pas contre les forces armées libanaises », après l’annonce par l’armée libanaise de la mort de quatre de ses soldats dans deux frappes israéliennes.

« Nous insistons sur le fait que [l’armée israélienne] mène [au Liban] des opérations précises contre l’organisation terroriste Hezbollah et qu’elle n’agit pas contre les forces armées libanaises », affirme un communiqué militaire israélien transmis à l’Agence France-Presse.

Le 20/11 à 13:36

Rafael Grossi, le chef de l’AIEA, salue « un pas concret » de l’Iran sur l’uranium hautement enrichi

Le chef de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, a salué mercredi un engagement « concret » de l’Iran, après la mise en place par Téhéran de préparatifs pour stopper l’expansion de son stock d’uranium hautement enrichi.

« Je pense que c’est un pas concret dans la bonne direction », et ce « pour la première fois », a-t-il déclaré devant la presse au premier jour du Conseil des gouverneurs de l’AIEA à Vienne. « Nous avons là un fait qui a été vérifié par nos inspecteurs », a-t-il ajouté.

Le 20/11 à 13:29

De « violents affrontements » dans le sud du Liban, selon l’Agence nationale de l’information libanaise

L’Agence nationale de l’information (NNA) libanaise a fait état, mercredi, « de violents affrontements » dans le sud du pays et ajouté que les forces israéliennes tentaient de « progresser vers les collines de Kfar Chouba » sous une intense couverture de l’artillerie et de l’aviation.

Le Hezbollah a assuré qu’il continuait de repousser la progression des forces israéliennes, notamment vers l’importante bourgade de Khiam, à environ 6 kilomètres de la frontière.

Le 20/11 à 13:27

L’émissaire américain à Beyrouth annonce qu’il se rend en Israël

L’émissaire spécial du président américain, Amos Hochstein, qui tente de parvenir à un cessez-le-feu entre le Hezbollah et Israël, a annoncé mercredi, au terme d’entretiens à Beyrouth, qu’il se rendrait le jour même en Israël.

« Nous avons fait des progrès supplémentaires (…), je vais me rendre dans quelques heures en Israël pour tenter de conclure cela si possible », a-t-il déclaré après un entretien avec le président du Parlement, Nabih Berri, qui fait la liaison avec le Hezbollah.

Le 20/11 à 12:28

L’agence syrienne SANA fait état d’un raid israélien sur Palmyre

Un raid israélien a visé mercredi la ville de Palmyre dans le centre de la Syrie, célèbre pour ses temples gréco-romains millénaires, faisant des blessés, ont rapporté les médias officiels. « Les explosions entendues dans la ville de Palmyre résultent d’une agression israélienne qui a ciblé des bâtiments résidentiels et la ville industrielle », a rapporté l’agence de presse officielle syrienne SANA, tandis que la télévision syrienne a fait état de « blessés ».

Le 20/11 à 12:19

L’armée israélienne dit avoir visé plus de cent « cibles terroristes » au Liban en un jour

L’armée israélienne a annoncé, mercredi, dans un communiqué avoir visé « plus de cent cibles terroristes » au Liban au cours des dernières vingt-quatre heures, disant avoir attaqué « des lanceurs, des dépôts d’armes, des centres de commandement et des structures militaires » du Hezbollah.

Dans son communiqué, l’armée précise avoir tué, dimanche, deux « commandants de l’unité des missiles antichars et des opérations du Hezbollah dans le secteur côtier », responsables « d’attaques terroristes contre des civils israéliens » dans les zones côtières du nord et du centre d’Israël.

Le 20/11 à 12:08

Paris condamne deux attaques contre la Finul au Liban mardi

La France a condamné mercredi des tirs de roquette « vraisemblablement perpétrés par le Hezbollah » qui ont touché mardi deux positions de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) dans le sud du Liban, blessant quatre casques bleus ghanéens, et les tirs essuyés le même jour par une patrouille de casques bleus français.

« Alors que plusieurs patrouilles ont subi ce type d’incidents ces dernières semaines, la France rappelle qu’il est impératif que la Finul puisse exercer sa liberté de mouvement afin qu’elle mette pleinement en œuvre son mandat », a déclaré le ministère des affaires étrangères dans un communiqué.

« La France appelle à un cessez-le-feu immédiat ainsi qu’à la mise en œuvre complète de la résolution 1701 du Conseil de sécurité des Nations unies par toutes les parties, seule voie permettant aux déplacés israéliens et libanais de retourner chez eux en toute sécurité », ajoute le Quai d’Orsay.

Le 20/11 à 11:52

Le Hezbollah annonce que son chef va s’exprimer mercredi

Le Hezbollah a annoncé que le nouveau chef du mouvement libanais, Naïm Qassem, allait prononcer un discours mercredi, sans donner plus de détails, alors qu’un émissaire américain est à Beyrouth pour négocier une proposition américaine de trêve.

Naïm Qassem, qui a succédé à Hassan Nasrallah, tué par une frappe israélienne le 27 septembre, devait déjà s’exprimer mardi, mais le Hezbollah avait reporté son discours.

Le 20/11 à 11:49

L’Assemblée nationale acte la création d’un groupe d’amitié France-Palestine

Le bureau de l’Assemblée nationale, sa plus haute instance collégiale, a acté mercredi la création d’un « groupe d’amitié » France-Palestine, une décision à la portée hautement symbolique, alors que la création d’un tel groupe requiert normalement la reconnaissance d’un Etat, selon des sources parlementaires.

Une demande du même type avait été formulée en mai, sans aboutir, car ces groupes d’amitié impliquent normalement l’existence d’un Parlement dans l’Etat, la reconnaissance de l’Etat par l’Organisation des Nations unies, et des relations diplomatiques avec la France. Mais la gauche est devenue depuis majoritaire au sein du bureau de l’Assemblée, organe qui réunit autour de la présidente de l’Assemblée, Yaël Braun-Pivet, les vice-présidents, questeurs et secrétaires de la Chambre basse.

Le Groupe d’étude à vocation internationale (GEVI) sur la Palestine, présidé par le député MoDem Richard Ramos, et qui réunit en son sein des députés de plusieurs bancs, a donc été transformé en groupe d’amitié, comme il en existe pour la plupart des Etats, dont Israël.

Ces structures, qui disposent d’un budget, peuvent prendre des initiatives diplomatiques et culturelles, notamment auprès de Parlements et parlementaires étrangers, en effectuant, par exemple, des déplacements ou en invitant des représentants et citoyens étrangers en France.

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A l’Assemblée nationale, le refus de créer un groupe d’amitié France-Palestine crée des remous

Publié le 16 mai 2024 à 17h13 Temps de Lecture 4 min.

Le 20/11 à 10:47

Le prix des aliments monte en flèche dans la bande de Gaza après le pillage de camions d’aide, aggravant les pénuries

Dans un contexte de crise alimentaire sévère après plus d’un an de guerre dans la bande de Gaza, le prix des denrées alimentaire a grimpé en flèche après les récents pillages de camions d’aide, rapporte The Guardian. Avec une aide humanitaire au compte-gouttes, toujours insuffisante, les Nations unies estiment que l’ensemble des 2 millions de Gazaouis risquent de basculer dans la famine.

Depuis le début du mois de novembre, Israël dit avoir autorisé l’entrée de 88 camions d’aide par jour en moyenne, soit une fraction des 600 camions quotidiens que les agences d’aide jugent nécessaires pour répondre aux besoins vitaux de la population, rapporte le quotidien britannique.

Et les prix fluctuent en conséquence. Selon les informations du Guardian, avant la guerre un sac de farine coûtait 40 shekels (10,11 euros) et le lait en poudre 30 shekels (7,58 euros). Aujourd’hui, dans le centre et le sud de la bande de Gaza, où la majeure partie de la population a fui, ces prix ont atteint respectivement 375 shekels (environ 95 euros) et 300 shekels (environ 76 euros) – quand il est possible d’en trouver.

Le 20/11 à 09:58

Nucléaire iranien : les Occidentaux ont déposé une résolution condamnant le manque de coopération de Téhéran

Les pays européens et les Etats-Unis ont déposé une résolution condamnant le manque de coopération de l’Iran dans le dossier nucléaire, malgré une mise en garde de Téhéran, au moment où s’ouvre, mercredi à Vienne, une réunion de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA).

Paris, Berlin et Londres, associés à Washington, ont formellement soumis le texte en vue d’un vote probablement jeudi, selon des sources diplomatiques interrogées par l’Agence France-Presse.

« Cette initiative (…) ne fera que compliquer le problème », a averti le chef de la diplomatie iranienne, Abbas Araghtchi, lors d’un appel téléphonique avec son homologue français, Jean-Noël Barrot, rapporté mercredi par Téhéran. La volonté des Occidentaux d’accentuer la pression sur l’Iran nuit à « l’atmosphère positive » des échanges entre Téhéran et l’AEIA, a estimé M. Araghtchi.

Si ces pays « ignorent la bonne volonté (…) de l’Iran et mettent des mesures non constructives à l’ordre du jour de la réunion du conseil des gouverneurs par le biais d’une résolution, l’Iran réagira en conséquence et de manière appropriée », a encore affirmé Abbas Araghchi lors d’un appel téléphonique avec le chef de l’AIEA, Rafael Grossi, rapporté par l’agence de presse officielle IRNA.

Le 20/11 à 09:49

L’armée libanaise annonce la mort d’un militaire dans une attaque israélienne dans le sud

« Un soldat est mort des suites de ses blessures après que l’armée israélienne a visé un véhicule de l’armée », dans un secteur frontalier du sud du Liban, a annoncé l’armée libanaise mercredi sur X, au lendemain de la mort de trois soldats dans une frappe israélienne sur une de leurs positions.

Le 20/11 à 09:46

La défense civile fait état de dix morts dans des frappes israéliennes sur la bande de Gaza

La défense civile de la bande de Gaza a annoncé mercredi matin la mort de dix personnes, dont un bébé, dans des frappes israéliennes sur le territoire palestinien. Des tirs nocturnes de l’artillerie israélienne ont tué un bébé dans le camp de Nousseirat, dans le centre de la bande de Gaza, a déclaré à l’Agence France-Presse Mahmoud Bassal, porte-parole de la défense civile. Deux autres personnes ont été tuées près d’un puits à l’ouest de ce même camp, a-t-il précisé.

Une frappe de drone a aussi tué deux personnes, dont une jeune fille de 15 ans, dans une école transformée en refuge pour les Palestiniens déplacés à Beit Lahia, dans le Nord. Une sixième personne est morte quand un groupe de Palestiniens a été pris pour cible près d’une autre école, à l’est de Rafah, faisant aussi quatre blessés.

Toujours selon Mahmoud Bassal, des frappes sur un immeuble résidentiel ont fait deux morts et des blessés dans le quartier Al-Sabra de la ville de Gaza, tandis qu’un membre de la défense civile qui essayait d’évacuer des blessés a péri dans le même quartier. A Zeitoun, un autre quartier de la ville, une frappe aérienne a tué une autre personne et fait plusieurs blessés, a ajouté le porte-parole.

Dans un communiqué, l’armée israélienne a, de son côté, fait état de la mort d’un de ses soldats dans des combats dans le nord de Gaza, dans lesquels un officier a aussi été gravement blessé, selon elle.

Le 20/11 à 06:21

Le Conseil de sécurité se prononce mercredi sur un nouveau projet de résolution appelant à un cessez-le-feu

Le Conseil de sécurité des Nations unies (ONU) doit se prononcer mercredi sur un projet de résolution réclamant un cessez-le-feu à Gaza. Mais cette nouvelle tentative de faire pression sur les parties au conflit risque d’être bloquée par les Etats-Unis, alliés d’Israël.

La dernière version du projet de texte préparé par les dix membres élus du Conseil, vue par l’Agence france-Presse (AFP), « exige un cessez-le-feu immédiat, inconditionnel et permanent qui doit être respecté par toutes les parties » et « la libération immédiate et inconditionnelle de tous les otages ».

Une formulation qui a provoqué par avance la colère d’Israël, et fait craindre un nouveau veto américain, selon des diplomates. « Il doit y avoir un lien entre un cessez-le-feu et la libération d’otages, c’est notre position de principe depuis le début et ça n’a pas changé », a insisté mardi l’ambassadeur américain adjoint aux Nations unies, Robert Wood.

Le 20/11 à 00:26

Selon l’armée israélienne, le Hezbollah a tiré 75 projectiles en direction de l’Etat hébreu mardi

L’armée israélienne a affirmé dans un communiqué posté sur Telegram peu après 23 heures heure locale (22 heures à Paris) que le Hezbollah avait tiré « environ 75 projectiles » du Liban vers Israël mardi.

Le 20/11 à 00:23

Le Hezbollah affirme avoir tiré des missiles sur les forces israéliennes dans le sud du Liban

Le Hezbollah a annoncé avoir tiré des missiles guidés à deux reprises mardi soir sur les forces israéliennes pendant qu’elles tentaient d’évacuer des soldats blessés dans le sud du Liban, où l’armée israélienne mène des incursions terrestres.

Dans un communiqué détaillé, le mouvement pro-iranien libanais a dit avoir blessé des soldats israéliens dans une première attaque avec un missile guidé, dans la localité frontalière de Markaba, avant de tirer un second missile guidé contre « une unité de fantassins israéliens venue retirer les blessés ». Le Hezbollah a affirmé avoir ensuite ciblé avec un autre missile guidé « une troisième unité de fantassins » qui était venue pour « tenter de récupérer les morts et les blessés ».

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