Ce mardi soir 19 novembre, nous étions comme tous les mardis porte Saunerie pour nous rapprocher avec le cœur des gazaouis, des palestiniens de Cisjordanie, du peuple libanais…
Cette multitude, otage d’un massacre délibéré de la part d’Israël.
Si un jour cette abjection s’arrête et que l’on dénombre la totalité des victimes, on s’apercevra avec effroi que le seuil des 100 000 morts a été franchi voire dépassé…
Et pourtant ce matin sur France Inter, après 10h, une docte discussion se déroulait devant les micros dans le calme feutré d’un studio, concernant le mot génocide, dont le commentateur assurait qu’il ne pouvait s’appliquer à l’action d’Israël à Gaza (Israël a le droit de se défendre, répété ad nauséam!) de même que la critique des exactions de Tsahal ne pouvait être que de l’antisémitisme.
Ce brillant intellectuel faisait appel à la mauvaise conscience de l’Europe concernant les juifs. Pas un mot de la mauvaise conscience qui pourrait effleurer certains concernant le meurtre froid de dizaines de milliers d’enfants à Gaza et ailleurs. Tuer les enfants, les femmes, en particulier, n’est ce pas un acte génocidaire…
Vous me donnez envie de vomir vous le brillant intellectuel de la grasse matinée qui disserte toute honte bue sur les cadavres, le malheur qui frappe aveuglément des familles entières, les champs de ruines.
bonne conscience s’accommoderait elle de la définition des palestiniens donné par le ministre de la défense sioniste « des animaux humains ». Comment pouvez-vous! Faites comme nous respectez au moins une fois par semaine, une minute de silence, ça vous évitera de dire des conneries!
Palestine vivra, Palestine vaincra!
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