Le candidat républicain est peu connu pour sa finesse. Il l’a encore prouvé dans ces derniers jours de la campagne lorsqu’il a mimé une fellation sur scène.
ÉTATS-UNIS – À cinq jours du scrutin, Donald Trump n’a décidément pas envie de faire profil bas. Durant l’un de ses derniers meetings de campagne, dans l’État clé du Wisconsin, l’ancien président américain a profité d’un défaut technique sur son pupitre pour mimer une fellation, devant un public forcément hilare, comme vous pouvez le voir dans la vidéo en tête d’article.
Multipliant les critiques sur la manière dont il était fixé, il s’est plaint à plusieurs reprises, après avoir indiqué que la seule chose qu’il réclamait sur scène était un bon micro, affirmant n’avoir besoin de rien d’autre, même pas d’une estrade pour s’exprimer. Il a donc fini par rejouer son arrivée sur scène en découvrant le micro défaillant en déclarant : « J’arrive, et voilà le problème : c’est trop bas, c’est trop bas ! ».
La scène se poursuit avec Donald Trump mimant une fellation sur le pied du micro avec ses mains, puis sa bouche, devant une audience acquis à sa cause et donc forcément hilare, comme on peut le voir en arrière-plan lorsque ses soutiens positionnés dans son dos découvrent la scène sur les écrans du Fiserv Forum de Milwaukee.
Dernière ligne droite
Donald Trump a poursuivi en frappant le pied du micro, toujours « beaucoup trop bas », expliquant qu’« il n’y a rien de pire » pour lui. Il a encore prolongé la séquence en expliquant avoir été obligé de se pencher au début du meeting, avant de prendre le micro en main. « Tout le monde s’est demandé si j’avais un problème au dos », s’est-il permis d’ajouter, provoquant de nouveaux rires et applaudissements de la foule.
Un geste obscène qui n’aura sans doute aucune incidence sur cette fin de campagne menée tambour battant par Donald Trump et Kamala Harris, la moindre polémique étant vite remplacée par une autre. Les deux candidats à la Maison Blanche multipliales meetings de dernière minute dans les États clés, avant le scrutin du 5 novembre.
D’ailleurs au moment de ce geste vulgaire, sa rivale démocrate se trouvait aussi dans le Wisconsin pour une série de trois meetings où elle a ironiquement appelé à « tourner la page d’une décennie de Donald Trump », qui a bouleversé la démocratie américaine et « nous a épuisés ».
Ce duel à distance entre les deux candidats doit encore se poursuivre jusqu’à lundi, veille du vote. Donnant lieu à une escalade verbale sans limites. À l’instar des propos de Donald Trump contre la vice-présidente américaine, accusée de « détester » les Américains, quand Kamala Harris le juge « instable », mais surtout « obsédé par la revanche » de l’élection de 2020 qu’il n’a jamais vraiment reconnu avoir perdue.
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