La victoire de Donald Trump

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La victoire de Donald Trump à l’élection présidentielle américaine confirme la progression inquiétante d’une fascisation mondiale. La lourde défaite infligée à Kamala Harris, bien que prévisible malgré l’enthousiasme de certains à gauche (de EELV à Mediapart), met en lumière des dynamiques politiques alarmantes.
Au-delà de la médiocrité des débats et des meetings, dignes d’un épisode de South Park, il est évident qu’aucune leçon n’a été tirée depuis 2016. La dynamique alternative incarnée par Bernie Sanders a été étouffée par l’establishment démocrate, et la gauche est restée absente de cette élection.
Cette élection a reproduit un schéma désormais classique en Europe : un duel entre l’extrême droite et le centre. Les positions des Démocrates sur des sujets clés (immigration, police, milieu carcéral) ont démobilisé même les électeurs les plus patients.
Fait alarmant : l’ascension de Donald Trump est portée par une dynamique de plus en plus large. Il progresse chez les populations afro-descendantes, et plus nettement encore chez celles d’origine latino-américaine et autochtones. Le concept de « nationalisme inclusif » théorisé notamment par Steve Bannon juxtapose des affects réactionnaires entre questions sociétales (féminisme, patriarcat, transphobie) et xénophobie (peur des exilés venus voler le travail des minorités).
On constate ainsi l’absence d’idéologie chez une grande partie des électeurs, où la fascisation apparaît comme un réflexe pulsionnel. Noyés dans un flux constant de désinformation, les concepts de vérité ou de débat perdent leur sens.
Cependant, ces électeurs, parfois portés par des affects réactionnaires, votent paradoxalement pour des mesures sociales progressistes lors de référendums locaux. Cela révèle une aspiration diffuse à une amélioration des conditions de vie, mal canalisée politiquement.
Le camp démocrate n’a pas proposé d’alternatives sur des questions telles que l’immigration, la police ou le milieu carcéral, donnant de facto raison à ses adversaires.
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Peut être une image de texte qui dit ’On constate ainsi 'absence d'idéologie chez une grande partie des électeurs, où la fascisation apparaît comme un réflexe pulsionnel. Noyés dans un flux constant de désinformation, les concepts de vérité ou de débat perdent leur sens. Cependant, ces électeurs, parfois portés par des affects réactionnaires, votent paradoxalement pour des mesures sociales progressistes lors de référendums locaux. Cela révéle une aspiration diffuse à une amélioration des conditions de vie, mal canalisée politiquement. Le caTp démocrate n'a pas proposé d'alternatives sur des questions telles que l'immigration, la police ou le milieu carcéral, donnant de facto raison à ses adversaires. 3/7’
Peut être une image de texte qui dit ’N'ayant pour perspective générale qu'une continuité médiocre à leur image des idéaux plats, des postures creuses, un libéralisme intégral basé sur une culture de l'individu, Kamala Harris 'avait pas réellement de ligne politique ni de programme, c'est une coquille vide. Face à elle, Trump défend un projet explicite, porté par une stratégie électorale bien rodée et une mainmise totale sur les Républicains. Cette domination a des conséquences concrètes, notamment au niveau législatif, e des reculs significatifs sur les droits des femmes, comme la criminalisation de l'avortement en Floride ou au Kansas. 4/7’
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Peut être une image de texte qui dit ’Battre Trump ne pouvait se faire uniquement par la morale, surtout de la part de démocrates aux mains bien sales. Il aurait fallu une véritable alternative politique Le combat des idées est crucial, mais il doit s'accompagner de luttes sociales concrètes et locales. Face à des milliardaires fascistes, les ultra libéraux centraux ne peuvent être que des opposants de façade (et de pacotille). Pour mettre en échec ces funestes politiques, il faudra un mouvement massif et totalement nouveau, à même de tout balayer, y compris le narratif du pouvoir médiatique et politique. 7/7’
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