L’Empire n’a jamais pris fin

Blast - Le souffle de l’info
Le souffle de l’info
Qui veut traverser le désert à la nage ménage son hippocampe

Où l’auteur de la niouzeletteur, notre cher Pacôme Thiellement, abruti par la grippe de novembre, rappelle la mise en ligne du dernier épisode de L’Empire n’a jamais pris fin, consacré à Ravaillac et à la mystique du régicide, et annonce une exposition d’Olivia Clavel

Le nouvel épisode de L’Empire n’a jamais pris fin est en ligne. Il s’appelle Faites entrer le régicide et il est consacré à François Ravaillac et à la “question” du régicide. Et même à ce que Simone Weil appelait la “mystique du régicide” et qui existe dans ces “profondeurs dont l’Histoire ne parle pas”. Tout ça, c’est dans L’Enracinement. Ce livre de Simone Weil auquel je retourne sans cesse. Ce livre dont le titre n’est pas le titre, vu que ce n’était pas même initialement un livre.
Bref.

L’épisode est à voir ici.

Et le texte (pas mal plus long, comme d’hab’) est à lire ici.

Et bien sûr l’indispensable react de la chère streameuse Mouffette, à voir ici.

La réalisation et le montage sont d’Ameyes Aït-Oufella et de Mathias Enthoven, la musique de Baptiste Veilhan et la vignette et le générique de Morgane SabouretMerci à Soumaya Benaissa, Françoise Holzer, Denis Robert, Hicham Tragha. Merci à Blast de m’accorder leur confiance pour une aventure aussi périlleuse. Une alternative à l’Histoire de France dont les marginaux sont les héros. Pas tant une série d’Histoire qu’une série qui parle, comme dirait Simone Weil, de “ces profondeurs dont l’Histoire ne parle pas”. Une série dont voici, donc, le deuxième épisode de la deuxième saison, et qui se situe entre le XVIe et le XVIIe siècle.

Ce n’est pas peu dire que L’Empire n’a jamais pris fin est important pour moi. C’est un peu toute ma vie en ce moment. C’est même beaucoup toute ma vie. Je ne fais strictement rien d’autre, à part prendre ma douche et boire mon café. Et je réussis quand même à attraper froid et tomber malade ? Et je réussis quand même à attraper froid et tomber malade. Allez comprendre. C’est l’Histoire qui est froide, sans doute. Le Grand-Siècle est plein de microbes.

Adoncques (moment réclame, roulement de tambour, changement de rythme et de mélodie)si vous aimez L’Empire n’a jamais pris fin, sachez que ce programme a beau être gratuit, en accès libre, il est cher, long et difficile à faire. Et donc fragile, que ce soit dans l’économie de Blast ou dans celle des éditions Massot qui publient le livre. Ou dans la mienne. Alors, si vous aimez L’Empire n’a jamais pris fin, vous devez l’aider.

Comment l’aider ? Un : en achetant le livre correspondant à la première saison.
https://massot.com/auteurs/lempire-na-jamais-pris-fin/

Oui. Même si vous avez vu les épisodes sur Internet, et si vous préférez regarder les épisodes sur Internet, c’est important d’acheter le livre. Tout d’abord, le texte du livre est plus long, beaucoup plus long, il y a plus de choses dans le texte du livre (je fais toujours trop long, on doit toujours couper) et j’ai tout relu pour celui-ci. C’est un contenu complémentaire et pas superficiellement supplémentaire. Il y a une longue introduction qui explicite les préalables de toute la série, liés à Philip K. Dick, Simone Weil, Michelet, les Sans Roi, les poètes et leur vie étrange, etc. Et puis, quand bien même vous ne le lirez pas et vous n’avez pas envie ou besoin de le lire et que les épisodes sur YouTube vous suffisent, c’est une des conditions de la survie de la série elle-même. Acheter le livre, c’est soutenir l’existence de L’Empire n’a jamais pris fin.

Deux : en vous abonnant à Blast.

Vous abonner, faire des dons, tout ça, c’est important vis-à-vis de Blast. C’est l’économie même de Blast. Elle repose sur vos choix. Le contenu est gratuit, accessible pour tout le monde en ligne, mais il a évidemment un coût. Pensez-y. Vous vous dites peut-être que ça n’a pas d’importance. Qu’il y aura toujours quelque chose. Je ne sais pas pour vous, mais moi je serai un peu triste de vivre dans un monde sans Blast.

Et trois : aussi, déjà mais surtout, en partageant (par mail, dans vos réseaux, sur les réseaux) les vidéos et les textes des épisodes, partout où vous pouvez, à chaque fois que vous le pouvez. En partageant avec vos amis des liens pour : cette vidéo de L’Empire n’a jamais pris fin, le texte de cette vidéo, une page qui annonce le livre de L’Empire n’a jamais pris fin, une page avec des infos concernant Blast, etc.

Vous nous aidez… en nous aidant. Ne faites pas comme si c’était acquis. Comme si tout roulait. Rien n’est acquis. Tout ne roule pas. Demain tout peut s’arrêter, si vous ne mettez pas un peu du vôtre. Voilà, voilà.

Et sinon ? Et sinon j’ai continué à donner quelques intervious pour L’Empire n’a jamais pris finEn voici une au style différent, pour Tarothor, une chaîne autour du Tarot, et dont les entretiens se font en suivant un tirage de cartes. J’y parle de L’Empire n’a jamais pris fin, forcémuche, mais aussi des Tarots eux-mêmes, de l’écriture, de mes influences, des obstacles que j’ai rencontrés, des relations entre l’écriture et la vie, etc. Bref, si ça vous intéresse c’est ici.

C’est tout ? Non ce n’est pas tout. Une artiste que j’adore plus que tout, Olivia Clavel, fait une nouvelle exposition. L’exposition commence cette semaine à Paris, dans le cinquième arrondissement. Et, si vous êtes à Paris, il faut y aller. Moi, j’irai quand je serai guéri. Remis de cette grippe. Alors ne m’attendez pas. Allez-y dès jeudi.

Olivia Clavel est cette artiste initialement membre du collectif Bazooka, et dessinatrice de deux albums géniaux et mythiques, Matcho Girl et Télé au royaume des ombres. Elle a commencé dans la bande dessinée, et elle est passée dans la peinture le long des années 1990-2000, mais tout en gardant le même univers visionnaire, mystique, punk, profond et joyeux. En l’explorant toujours davantage. Je ne manque pas une exposition d’Olivia Clavel. Aucune. Jamais.

L’expo est à la librairie Actualités, rue Gay-Lussac, tenue par Daniel Azoulay. Là même où Placid (autre artiste adoré) avait fait une expo les mois précédents. L’expo d’Olivia s’appelle Télé chez les FadasOn y retrouve son personnage, Télé, parmi les Fées, loin, très loin, toujours un peu plus loin dans les terres du monde imaginal. Chaque exposition d’Olivia Clavel est comme la continuation d’une histoire, un nouvel épisode de son long voyage visionnaire dans des espaces de vie, nature, lumière, qui se situent entre ce monde et les autres. Ici, les teintes de son œuvre alchimique se font rouges, vertes, jaunes fluo, et encore rouges. C’est un vertige. Des arbres féminins poussent parmi des chemins qui tournent et tourbillonnent, au milieu d’un monde vibrant de lucioles qui dansent, ondulent, d’oiseaux et de plantes vivantes.

https://www.librairie-actualites.fr/Expositions

Allez voir cette exposition, allez voir les métamorphoses de l’art, unique et sublime, d’Olivia Clavel, une de nos plus grandes artistes vivantes. L’exposition a lieu du 28 novembre au 25 janvier, tous les jours du mardi au samedi, de 15h à 19h. A la librairie Actualités, 15 rue Gay-Lussac 75005 Paris,

C’est tout pour cette semaine. Et c’est déjà beaucoup. Sur ce, je retourne soigner ma grippe. On se retrouve dans deux semaines, les amis.

Si vous ne souhaitez plus recevoir la niouzeletteur de Pacôme Thiellement, merci de nous l’indiquer par mail à l’adresse suivante : contact@blast-info.fr

Soutenez Blast, le souffle de l’info.
Ce champ est nécessaire.

Soyez le premier à commenter

Poster un Commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.


*