En direct, guerres au Proche-Orient : L’hôpital Kamal-Adwan situé dans le nord de la bande de Gaza mis hors service par un raid israélien est désormais vide, affirme l’OMS
« L’armée et les services du renseignement ont terminé une opération ciblée contre un centre de commandement du Hamas dans l’hôpital Kamal-Adwan », a déclaré l’armée israélienne dans un communiqué. L’armée a confirmé que le directeur de l’établissement « suspecté d’être un terroriste du Hamas », avait été arrêté pour être interrogé.
Le point sur la situation samedi 28 décembre à 21 heures
- L’armée israélienne a dit mettre un terme à l’attaque contre l’hôpital Kamal-Adwan, situé dans le nord de la bande de Gaza. « L’armée et les services du renseignement ont terminé une opération ciblée contre un centre de commandement du Hamas dans l’hôpital Kamal-Adwan. Les forces ont arrêté plus de 240 terroristes dans les environs », a-t-elle dit dans un communiqué, confirmant que le directeur de l’établissement, le docteur Hussam Abu Safiya, « suspecté d’être un terroriste du Hamas », avait été arrêté pour être interrogé.
- Un peu plus tôt, l’organisation mondiale de la santé (OMS) avait déclaré que l’hôpital était désormais « vide », se disant sans nouvelle du directeur de l’hôpital. « Hier soir, les 15 patients [dans un état] critique qui restaient, 50 soignants et 20 agents de santé ont été transférés à l’hôpital indonésien », avait ajouté l’OMS se disant « consternée » par le raid. L’organisation a précisé qu’« une mission urgente de l’OMS à l’hôpital indonésien est prévue demain [dimanche] pour déplacer en toute sécurité les patients vers le sud de Gaza ».
- Le chef de la diplomatie turque, Hakan Fidan, a redit samedi lors d’un entretien téléphonique avec le secrétaire d’État américain, Antony Blinken, que les combattants kurdes syriens ne pouvaient pas être tolérés en Syrie. M. Fidan a expliqué qu’il était « important d’agir en coopération avec la nouvelle administration syrienne afin de garantir la stabilité de la Syrie et de mener à bien la période de transition d’une manière ordonnée », a rapporté le porte-parole du ministère.
- « Deux projectiles entrés dans le territoire israélien en provenance du nord de Gaza ont été interceptés par l’armée de l’air », a affirmé l’armée israélienne dans un communiqué, après que des sirènes ont été activées dans les régions de Jérusalem, du Neguev et de Shfela.
- Le ministère de la santé du gouvernement du Hamas pour la bande de Gaza annonce qu’au moins 48 personnes ont été tuées au cours des dernières 24 heures dans ce territoire palestinien. Cela porte le bilan total à 45 484 morts, a-t-il poursuivi dans un communiqué.
Le premier ministre du Qatar a discuté avec une délégation du Hamas
Le premier ministre du Qatar, Mohammed ben Abdelrahmane Al-Thani, a discuté samedi à Doha avec une délégation du Hamas des moyens de parvenir à un accord en vue d’un cessez-le-feu dans la bande de Gaza.
Cheikh Mohammad, dont le pays est l’un des médiateurs dans les négociations indirectes sur une trêve, a reçu une délégation du Hamas conduite par Khalil al-Hayya, membre du bureau politique du mouvement islamiste, selon un communiqué des affaires étrangères à Doha, consulté par l’Agence France-Presse.
« Durant la rencontre, les derniers développements dans les négociations sur un cessez-le-feu ont été examinés de même que les moyens de garantir un accord clair et global qui mette fin à la guerre », a ajouté le communiqué
19:53 Vos questions
Bonsoir Malzuy,
Merci pour votre question. Il est difficile d’avoir une vue complète sur la situation dans la bande de Gaza, tant l’accès reste difficile pour les observateurs indépendants. Toutefois, voici ce que nous pouvons dire.
L’armée israélienne assure que les hôpitaux sont utilisés comme postes de commandement par le Hamas et par le Jihad islamique, c’est comme cela que l’armée justifie le ciblage des hôpitaux. Le 1er avril 2024, les forces israéliennes se sont retirées de l’établissement hospitalier Al-Shifa, le plus grand hôpital de l’enclave, ravagé par des combats intenses entre militants palestiniens et soldats de l’Etat hébreu. L’hôpital a été détruit.
Raphaël Pitti, médecin humanitaire, avait répondu au Monde en février 2024, après s’être rendu dans la bande de Gaza, bombardée par Israël, pour aider le personnel de l’hôpital européen, dans le sud de l’enclave. « Dans le sud de Gaza, hormis l’hôpital européen, seuls trois hôpitaux sont encore en état de fonctionnement. Pendant notre mission, l’hôpital Al-Nasser, à Khan Younès, a été encerclé pendant onze jours par l’armée israélienne, empêchant le passage des patients, avant d’être évacué définitivement. Tous les directeurs d’hôpitaux de Gaza ont été arrêtés par l’armée israélienne, interrogés et manifestement torturés sous le prétexte qu’ils sont pro-Hamas », rapportait, à l’époque, le médecin.
Depuis, la situation ne s’est pas améliorée, dans le nord de la bande de Gaza, l’hôpital Kamal-Adwan, l’un des rares hôpitaux qui fonctionnaient encore a, lui aussi, été mis « hors service » a rapporté ce samedi l’Organisation mondiale de la santé. Le vice-ministre de la santé de la bande de Gaza, dirigée par le Hamas, avait déjà affirmé en novembre 2023 que « tous les hôpitaux de la province de Gaza », le nord de la bande de Gaza, étaient « hors service ».
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L’avenir du pays reste incertain en raison des hostilités historiques entre les différents groupes armés, dont Hayat Tahir Al-Cham (HTC), arrivé au pouvoir après la chute de Bachar Al-Assad, le 8 décembre.
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L’armée israélienne confirme avoir arrêté pour l’interroger le directeur de l’hôpital Kamal-Adwan, situé dans le nord de la bande de Gaza
Dans un communiqué, l’armée israélienne dit mettre un terme à l’attaque contre l’hôpital Kamal-Adwan, situé dans le nord de la bande de Gaza. « L’armée et les services du renseignement ont terminé une opération ciblée contre un centre de commandement du Hamas dans l’hôpital Kamal-Adwan. Les forces ont arrêté plus de 240 terroristes dans les environs », a-t-elle dit dans un communiqué, confirmant que le directeur de l’établissement, le docteur Hussam Abu Safiya, « suspecté d’être un terroriste du Hamas », avait été arrêté pour être interrogé.
« Avant le début de l’opération ciblée, 350 patients, ainsi que des soignants et du personnel médical, avaient été évacués de l’hôpital Kamal-Adwan (…), au cours des dernières semaines », précise le communiqué.
Un peu plus tôt, l’organisation mondiale de la santé (OMS) avait déclaré que l’hôpital était désormais « vide », se disant sans nouvelle du directeur de l’hôpital. « Hier soir, les 15 patients [dans un état] critique qui restaient, 50 soignants et 20 agents de santé ont été transférés à l’hôpital indonésien », avait ajouté l’OMS se disant « consternée » par le raid. « Le déplacement et le traitement de ces patients dans un état critique dans de telles conditions présentent de graves risques pour leur survie », a ajouté l’OMS, précisant qu’« une mission urgente de l’OMS à l’hôpital indonésien est prévue demain [dimanche] pour déplacer en toute sécurité les patients vers le sud de Gaza »
17:08 Urgent
L’hôpital Kamal-Adwan situé dans le nord de la bande de Gaza mis hors service par un raid israélien est désormais vide, affirme l’organisation mondiale de la santé
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré samedi que l’hôpital Kamal-Adwan, dernier grand établissement de santé du nord de la bande de Gaza, mis hors service par un raid israélien, était « désormais vide ». « Kamal-Adwan est désormais vide. Hier soir, les 15 patients [dans un état] critique qui restaient, 50 soignants et 20 agents de santé ont été transférés à l’hôpital indonésien, qui manque des équipements et des fournitures nécessaires pour prodiguer des soins adéquats », a déclaré l’OMS, ajoutant être « consternée » par le raid et avoir perdu le contact avec le directeur de l’hôpital.
Le ministère de la santé du gouvernement du Hamas dans la bande de Gaza a affirmé que les troupes israéliennes avaient conduit dans « un centre de détention, pour les interroger », des « dizaines de membres du personnel médical de l’hôpital Kamal-Adwan », dont le directeur, le docteur Hussam Abu Safiya. « L’occupation [israélienne] a complètement détruit l’ossature médicale, humanitaire et de secours dans le nord de Gaza », a déclaré à l’Agence France-Presse (AFP) le porte-parole de la défense civile gazaouie, Mahmoud Bassal, précisant que le responsable local des secouristes était également détenu.
Contactée, l’armée israélienne n’a pas fait de commentaire dans l’immédiat au sujet de ces arrestations. L’AFP n’a pas non plus été en mesure de rentrer directement en contact avec le directeur de l’hôpital malgré plusieurs tentatives. L’armée israélienne a annoncé avoir lancé, vendredi, une opération contre des combattants du Hamas près de cet établissement situé à Beit Lahya. Le mouvement palestinien accuse, lui, les soldats d’avoir pris d’assaut l’hôpital.
L’armée israélienne affirme avoir intercepté deux « projectiles » tirés du nord de la bande de Gaza
L’armée israélienne a affirmé samedi avoir intercepté au-dessus du territoire d’Israël deux « projectiles » tirés du nord de la bande de Gaza. « Deux projectiles entrés dans le territoire israélien en provenance du nord de Gaza ont été interceptés par l’armée de l’air », a-t-elle fait savoir dans un communiqué, après que des sirènes ont été activées dans les régions de Jérusalem, du Neguev et de Shfela.
Le nouveau dirigeant syrien rencontre des représentants du gouvernement libyen de l’Ouest
Le nouveau dirigeant syrien a rencontré samedi des responsables du gouvernement d’union nationale libyen reconnu par l’ONU, la dernière mission diplomatique à se rendre à Damas depuis l’éviction de Bachar Al-Assad il y a près de trois semaines.
« Nous apportons notre soutien total aux autorités syriennes dans cette phase de transition importante », a déclaré à la presse le ministre d’État libyen chargé de la Communication, Walid Ellafi, après sa rencontre avec Ahmed Al-Charaa, chef du groupe islamiste qui domine la coalition ayant renversé Assad.
Il a insisté sur « l’importance de la coopération conjointe », dans les domaines sécuritaire, militaire et énergétique, ainsi que dans le dossier de « l’immigration illégale » qui touche les deux pays, selon lui. M. Ellafi a par ailleurs appelé au « renforcement » des relations diplomatiques, disant souhaiter l’arrivée d’un « ambassadeur permanent à Damas » où il n’y a aujourd’hui qu’un chargé d’affaires libyen.
Le chef de la diplomatie turque dit à Antony Blinken que les combattants kurdes « ne peuvent pas être acceptés » en Syrie
Le chef de la diplomatie turque, Hakan Fidan, a redit samedi lors d’un entretien téléphonique avec le secrétaire d’État américain, Antony Blinken, que les combattants kurdes syriens ne pouvaient pas être tolérés en Syrie.
« L’organisation terroriste PKK/FDS ne peut pas être acceptée en Syrie », a déclaré le porte-parole du ministère, faisant référence aux puissantes Forces démocratiques syriennes (FDS), dominées par les Kurdes, appuyées par les Etats-Unis, et qui contrôlent de vastes territoires dans le nord-est du pays. M. Fidan a expliqué qu’il était « important d’agir en coopération avec la nouvelle administration syrienne afin de garantir la stabilité de la Syrie et de mener à bien la période de transition d’une manière ordonnée », a rapporté le porte-parole.
Les nouvelles autorités syriennes à Damas ont annoncé mardi dernier un accord avec « tous les groupes armés » pour leur dissolution, précisant qu’ils allaient être intégrés au ministère de la défense. Cet accord ne concerne cependant pas les puissantes Forces démocratiques syriennes.
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La Turquie envoie une délégation sur l’énergie à Damas
Une délégation du ministère de l’énergie turc est partie en Syrie samedi pour aider à rétablir l’accès aux services énergétiques après la chute de Bachar Al-Assad, a déclaré le ministre de l’énergie, Alparslan Bayraktar, lors d’une réunion du parti au pouvoir, AKP, dans la province de Nevsehir, en Anatolie. « Nous allons identifier les infrastructures de la Syrie, les besoins en énergie et en électricité, et nous ferons de notre mieux pour assurer l’accès à ces services essentiels », a-t-il ajouté.
La Turquie a accueilli près de trois millions de réfugiés syriens depuis le début de la guerre civile dans ce pays en 2011, et la chute de Bachar Al-Assad a suscité des espoirs de retour pour beaucoup d’entre eux. Près de 31 000 réfugiés syriens sont d’ores et déjà rentrés dans leur pays, selon des responsables turcs. « Nous avons offert l’hospitalité à nos frères et sœurs syriens, la Turquie s’est trouvée dans le bon côté de l’histoire », a poursuivi M. Bayraktar. « Il y avait le feu dans la maison de nos voisins… Maintenant, grâce à Dieu, nous ferons le maximum pour la reconstruire », a-t-il ajouté.
Il a souligné qu’il y avait beaucoup de choses à faire dans le pays ravagé par la guerre. « Il est très important de remettre la Syrie sur pied. »
Le chef de l’OMS affirme avoir échappé de peu à la mort lors de frappes israéliennes sur l’aéroport du Yémen
Tedros Adhanom Ghebreyesus, le chef de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré, samedi, avoir échappé de peu à la mort, lors de frappes israéliennes jeudi sur l’aéroport de Sanaa, la capitale du Yémen, tenue par les rebelles houthistes.
Tedros Adhanom Ghebreyesus a raconté à la BBC que ses oreilles bourdonnaient encore depuis l’attaque de jeudi, alors qu’il s’apprêtait à embarquer dans un avion. « Le bruit était si fort… si assourdissant, en fait. J’ai encore des bourdonnements d’oreille. Cela fait déjà plus de 24 heures. Je ne sais pas si cela a affecté mon oreille », a-t-il commenté.
« La salle d’embarquement située à côté de nous a été touchée, puis la tour de contrôle », a ajouté M. Ghebreyesus. « Si le missile avait dévié un tout petit peu, il aurait pu nous tomber sur la tête ».
Jeudi, Israël avait annoncé avoir frappé des « cibles militaires » des rebelles houthistes, dont l’aéroport de Sanaa, l’armée affirmant avoir répondu aux « attaques répétées » de ces insurgés qui lancent depuis des mois de nombreuses attaques contre Israël, « en solidarité » avec les Palestiniens.
Le chef de l’OMS a estimé que la protection des installations civiles prévue par le droit international devait être respectée. « Peu importe si j’étais là ou non… Il s’agit d’une installation civile, elle doit être protégée, conformément au droit international », a-t-il insisté.
M. Tedros était en visite au Yémen au nom du chef de l’ONU, Antonio Guterres, dans le cadre d’une mission visant à obtenir la libération du personnel de l’ONU détenu et à évaluer la situation sanitaire et humanitaire dans ce pays ravagé par la guerre.
45 484 morts dans la bande de Gaza, selon le ministère de la santé du gouvernement du Hamas
Le ministère de la santé du gouvernement du Hamas pour la bande de Gaza annonce qu’au moins 48 personnes ont été tuées au cours des dernières 24 heures dans ce territoire palestinien.
Cela porte le bilan total à 45 484 morts, a-t-il poursuivi dans un communiqué, ajoutant que 108 090 personnes avaient également été blessées dans l’enclave palestinienne depuis le début de la guerre déclenchée à la suite du 7-Octobre.
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Israël face à l’impasse de la guerre permanente
Le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, se montre incapable d’abandonner sa logique de guerre au profit d’une logique de paix, même après avoir réduit à néant la bande de Gaza et fait la preuve de la surpuissance militaire de son pays.
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Pékin et Téhéran estiment que le Moyen-Orient ne devrait pas être « un champ de bataille pour les grandes puissances »
Lors d’une rencontre qui s’est tenue samedi, le ministre des affaires étrangères iranien, Abbas Araghtchi, et son homologue chinois, Wang Yi, ont convenu que « la communauté internationale devrait respecter la souveraineté, la sécurité, la stabilité, l’unité et l’intégrité territoriale des pays du Moyen-Orient », selon un communiqué de la diplomatie chinoise. Il s’agit de la première visite à Pékin de M. Araghtchi.
Les deux ministres ont estimé que le Moyen-Orient n’était pas « un champ de bataille pour les grandes puissances et ne devrait pas être victime de la compétition géopolitique et des conflits entre pays extérieurs à la région ».
Concernant la Syrie, les deux dirigeants, dont les pays soutenaient le président renversé, Bachar Al-Assad, ont appelé à œuvrer en faveur de « la lutte contre le terrorisme, la réconciliation et les processus humanitaires ».
La Chine est le plus grand partenaire commercial de l’Iran et l’un des principaux acheteurs de son pétrole. Quant au programme nucléaire iranien, Pékin « soutient fermement l’Iran concernant la protection de ses droits et intérêts légitimes », a fait savoir la diplomatie chinoise.
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Les autorités sanitaires gazaouies affirment qu’Israël détient le directeur de l’hôpital Kamal-Adwan
« Les forces d’occupation [c’est ainsi que le Hamas nomme l’armée israélienne] ont emmené des dizaines de membres du personnel médical de l’hôpital Kamal-Adwan, dont le docteur Hussam Abu Safiya [son directeur], dans un centre de détention pour les interroger », a déclaré le ministère de la santé du Hamas dans la bande de Gaza dans un communiqué. Une information confirmée par la défense civile de l’enclave palestinienne.
Vendredi, « le raid sur l’hôpital Kamal-Adwan a mis hors service ce dernier grand centre de santé du nord de Gaza », a annoncé l’Organisation mondiale de la santé, sur X. « De premières informations font état de services-clés incendiés et détruits pendant le raid. Soixante membres du personnel soignant et vingt-cinq patients sont dans un état critique », ajoutait l’organisation internationale.
L’armée israélienne a annoncé avoir lancé, vendredi, une opération contre des combattants du Hamas près de cet établissement situé à Beit Lahya, l’un des derniers hôpitaux encore opérationnels dans le nord de la bande de Gaza. Le mouvement palestinien accuse, lui, les soldats d’avoir pris d’assaut l’hôpital.
Cette opération intervient au lendemain de l’annonce par le directeur de l’établissement de la mort de cinq membres du personnel dans un bombardement israélien.
Dans son communiqué vendredi, l’armée israélienne a qualifié l’hôpital de « bastion des organisations terroristes (…) utilisé comme cachette par les terroristes ».
Entre Israël et les rebelles houthistes du Yémen, les échanges de tirs se poursuivent
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Ce qu’il faut savoir sur la situation au Proche-Orient, samedi 28 décembre à 6 heures
- L’armée israélienne a affirmé, tôt samedi, qu’un missile lancé du Yémen avait été intercepté « avant de pénétrer dans le territoire israélien ». Des sirènes d’alerte avaient été déclenchées dans le centre d’Israël, conformément au protocole. Un événement similaire avait déjà été rapporté, vendredi matin.
- Vendredi soir, un bombardement aérien a ciblé la capitale du Yémen, Sanaa, ont déclaré les rebelles houthistes, qui accusent les Etats-Unis et le Royaume-Uni d’avoir mené cette attaque.
- Les houthistes ont dit, vendredi, avoir tiré un missile en direction de l’aéroport de Tel-Aviv, dans le centre d’Israël, lancé des drones vers la ville de Tel-Aviv et attaqué un navire en mer d’Arabie.
- Les attaques des houthistes surviennent après des raids israéliens menés jeudi sur des sites aux mains de ces rebelles, notamment l’aéroport de Sanaa, où se trouvait le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et un coordinateur de l’ONU pour l’aide humanitaire au Yémen.
- Dans la bande de Gaza, l’OMS a annoncé, vendredi, que le dernier grand hôpital opérationnel dans le nord de l’enclave était « hors service » à la suite d’un raid de l’armée israélienne contre des combattants du Hamas près de l’hôpital Kamal-Adwan à Beit Lahya, pris d’assaut selon le mouvement islamiste palestinien. « De premières informations font état de services-clés incendiés et détruits pendant le raid. Soixante membres du personnel soignant et vingt-cinq patients sont dans un état critique », ajoute l’OMS.
- L’armée israélienne a annoncé, vendredi, avoir mené des attaques aériennes contre sept points de passage le long de la frontière entre la Syrie et le Liban afin d’« intercepter des transferts d’armes » au profit du Hezbollah dans le sud du Liban.
- Plus de 30 000 Syriens ont traversé la frontière turque pour rentrer dans leur pays ces dix-sept derniers jours, a affirmé le ministre de l’intérieur turc, Ali Yerlikaya, en ajoutant que le flux « ne s’arrêtera[it] pas ».
- Quelque 50 tonnes de fournitures médicales, financées par l’Union européenne et coordonnées par l’OMS, devraient arriver le 31 décembre en Syrie. L’UE avait annoncé à la mi-décembre le lancement d’un pont aérien humanitaire destiné à la Syrie, via la Turquie, ce qui serait la première aide européenne de ce type depuis la chute de Bachar Al-Assad.
- Le ministre des armées français, Sébastien Lecornu, et celui des affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, se rendront de lundi à mercredi au Liban, pour rencontrer notamment les militaires français de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) à l’occasion du Nouvel An, a appris l’Agence France-Presse (AFP) auprès du ministère des armées.
Bonjour, et bienvenue dans ce direct consacré à la situation au Proche-Orient
Vous pouvez retrouver notre précédent direct sur le sujet en cliquant sur ce lien.
Malzuy |