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Depuis plusieurs mois et notamment depuis la réélection de Donald Trump, un sentiment de sidération domine les esprits. On se demande comment agir face à des milliardaires d’extrême droite qui achètent des réseaux sociaux ou des médias.
Face à des politiques qui attaquent les droits humains, la recherche scientifique, l’État de droit et qui s’allient avec les multinationales fossiles pour continuer la destruction de nos conditions de vie. Bref, face au fascime qui guette et qui est déjà là. Ils ont les moyens d’influencer les élections et les décisions qui ont un impact direct sur nos vies de tous les jours. Que faire pour contrer cela ?
La sidération et l’impuissance, c’est exactement ce que ces ingénieurs du chaos visent et espèrent. Mais la bonne nouvelle, c’est qu’il est possible d’agir individuellement, toujours dans l’optique d’obtenir des changements structurels et collectifs. Et cela, peu importe vos moyens et votre temps.
Nous ne devons pas viser un “retour à la normale”. La normale, c’est un monde qui se dirige vers +3°, un monde où la biodiversité s’effondre et où la pauvreté, les inégalités, l’éducation, la santé etc. sont des intérêts politiques de second plan. Si vous pensez que vous méritez mieux, que nous méritons mieux, voici 20 actions que vous pourriez mettre en place.
Arrêtons la posture défensive. Passons à l’offensive, construisons et proposons ensemble.
1/ Refuser la banalisation de l’extrême droite
Il faut ici rappeler l’évidence : les partis d’extrême droite ont des politiques anti-sociales, anti-science, racistes et climatosceptiques. Notons aussi que plus un parti est à droite, plus il aura tendance à partager des fake news. C’est le résultat d’une analyse de 32 millions de tweets de Törnberg & al. (2025) dans 26 pays différents.
Par conséquent, les partis d’extrême droite ne sont pas des partis comme les autres et ne doivent pas être considérés comme tels. Il fut un temps où inviter l’extrême droite était très mal vu. Il y avait un cordon sanitaire, il n’existe plus.
Ce cordon sanitaire a sauté il y a bien des années en France (et ailleurs). Aujourd’hui, les membres du Rassemblement National sont invités dans les matinales les plus importantes du pays, interrogés avec le sourire et sans réelle contradiction lorsqu’ils assènent des contre vérités.
Certains médias font de même. Ils invitent l’extrême droite pour “débattre” ou “faire parler tout le monde”. Cela participe également à la banalisation de l’extrême droite.
Une extrême droite, qui est aussi extrêmement présente en ligne pour influencer le débat public, harceler, diffamer…
La première des choses à faire, c’est de ne pas accepter cela. Ne soutenez plus ces médias ou ces personnes qui flirtent avec l’extrême droite, à la recherche du buzz, du like, de l’audience.
Arrêtez de les suivre sur les réseaux sociaux et/ou de les soutenir financièrement. Signalez les contenus haineux et le cyberharcèlement dès que vous le pouvez.
2/ Vérifier l’indépendance des médias
Si vous soutenez un média ou une personne qui se dit indépendant(e), pouvez-vous facilement vérifier cette information ? Avez-vous accès à la gouvernance, au financement du média ? Qui le finance, qui fait vivre les journalistes ou éditeurs/éditrices ?
Il est fréquent que des personnes bien intentionnées soutiennent des médias ou des personnes sans connaître réellement la ligne éditoriale ou les intentions. Il est également fréquent que des médias s’annoncent “indépendants” alors qu’ils sont financés par des multimillionnaires ou milliardaires (parfois même dès leur création, les exemples sont nombreux !).
Pensez-vous vraiment que ce média soit indépendant et que des multimillionnaires dépensent des centaines de milliers d’euros sans avoir comme but d’influencer l’opinion avec des idées qui vont dans le sens de leurs intérêts ?
Une carte pour comprendre qui possède quels médias : https://www.monde-diplomatique.fr/cartes/PPA
3/ Soutenir la presse indépendante
C’est le nerf de la guerre. Aucun média au monde ne peut assurer un travail de qualité sans avoir les moyens de le faire. Pour avoir les moyens, il faut du temps, et de l’argent. Sinon, vous êtes condamné à faire un travail bâclé, médiocre, sans sources, sans recouper les informations et vous n’apportez aucune valeur ajoutée.
De nombreux médias et journalistes indépendants font un travail remarquable et ont besoin de soutien financier. Si ces médias vivent sans publicité et que l’information est en accès libre, c’est qu’ils vivent du soutien financier des lectrices et lecteurs ou des spectateurs. Vos dons font toute la différence. Si vous avez un abonnement Netflix ou Amazon et aucun abonnement à un média, c’est le moment de changer cela !
Pour les choisir, les points 1/ et 2/ de cette liste sont un premier filtre à appliquer. Ensuite, vous pourriez par exemple lister les médias et/ou personnes qui ont fait un travail remarquable et indispensable pour les européennes et législatives 2024. Autre solution, choisir par sujet. Street Press pour leur veille sur l’extrême droite. Histoires Crépues sur l’histoire coloniale et le racisme. Splann, Bon Pote, Fracas ou encore Blast pour l’écologie. Basta a également listé 100 médias libres, faites votre choix !
4/ Le plus facile : partager l’information
A l’instar de Twitter, les réseaux sociaux sont non seulement rachetés, mais ils sont surtout extrêmement bien utilisés par l’extrême droite pour pousser des fake news.
Partant du constat qu’il est difficile d’en sortir complètement (parce que ces réseaux sont aussi une source d’information pour beaucoup) et que faire sans est une une stratégie forcément perdante, faites-vous vraiment le maximum pour relayer les bons messages ?
Relayez ce que vous aimez, “Liker”, “partager” ne prend qu’une seconde ou deux, et peut faire une vraie différence pour donner de la force à ces contenus, porter d’autres voix et d’autres sujets dans le débat public. Si vous ne créez pas directement vous-même un contenu, partagez le contenu que vous appréciez autant que vous le pouvez. Facile, gratuit, efficace.
5/ Inonder la zone de (non) m*rde
Il faut absolument arrêter de rebondir systématiquement sur les bêtises et les outrances que vous voyez passer. C’est un exercice difficile mais indispensable.
L’extrême droite fonctionne avec une tactique éprouvée par Trump et consorts : flood the zone with shit, “inonder la zone de merde”. Raconter des mensonges et balancer des fake news chaque jour en attirant, monopolisant et en détournant l’attention. Chaque phrase est reprise par la presse du monde entier qui en fait une priorité, pendant que son administration orchestre, plus discrètement, une destruction méthodique.
C’est aussi une façon de monopoliser le débat. L’extrême droite ment, sort une fake news ou une phrase raciste, misogyne… les médias (et la gauche !) rebondissent sur les bêtises et fake news et on débat ensuite de ces petites phrases, au lieu de parler des transformations nécessaires de notre société, notre économie, de notre système de santé, d’éducation, de changement climatique, etc.
Arrêtons de tomber dans le piège, et imposons les sujets que nous souhaitons voir émerger dans le paysage public !
6/ Loi de Brandolini partout, tout le temps
Cette loi vous sauvera plus d’une fois sur Internet et dans la vie réelle. Elle sauvera probablement aussi votre santé mentale sur le long terme. La loi de Brandolini énonce “la quantité d’énergie nécessaire pour réfuter des idioties est supérieure d’un ordre de grandeur à celle nécessaire pour les produire“.
Il y a un lien direct avec la technique du “flood the zone with shit”. Il n’y a pas toujours un intérêt à débattre, surtout sur des réseaux qui favorisent la toxicité et les comportements agressifs. Jouer aux échecs c’est bien, mais pas avec tout le monde :
“Parfois, discuter avec un con, c’est comme essayer de jouer aux échecs avec un pigeon. Tu as beau être très fort aux échecs, il arrive, renverse les pièces, chie sur l’échiquier et s’en va avec l’air supérieur comme s’il avait gagné”
7/ Dépasser l’indignation et construire
L’indignation est nécessaire. Nous pourrions même considérer qu’elle est saine. Comment ne pas s’indigner lorsqu’Elon Musk fait un salut nazi ? Ou devant l’inaction (complicité) des gouvernements face au changement climatique, à l’effondrement de la biodiversité, etc.?
Mais il est temps de changer de posture. Arrêter de seulement réagir mais aussi construire. Construire pour gagner, avec des victoires politiques. Et pour construire, il faut le plus de personnes possibles et le plus d’instances possibles, à toutes les échelles.
Avoir un projet politique clair et ne plus se complaire dans une opposition qui n’a vocation qu’à être une opposition de façade. Peut-être que cela passe aussi par imaginer l’avenir autrement que comme une dystopie apocalyptique, se demander ce que nous voulons vraiment pour demain pour agir dans cette direction.
8/ Se concentrer sur les bons adversaires
Passez-vous la majorité de votre temps à critiquer et à taper sur des personnes avec qui vous êtes 90% d’accord ? C’est un grand classique, surtout à gauche…
Pendant qu’en face, c’est l’extrême droite qui avance et co-dirige la France avec le gouvernement Macron. Cela ne veut pas dire qu’il ne faut pas critiquer ses amis, son propre parti politique, etc. Au contraire.
Mais pour le dire plus simplement : si votre énergie est principalement utilisée pour critiquer un allié potentiel plutôt que d’agir contre le greenwashing de TotalEnergies, il est probablement temps de se remettre en question.
9/ Confronter ses idées avec des gens qui ne sont pas d’accord à 100% avec vous
Avoir raison, c’est bien, mais c’est inutile si vous êtes le ou la seul(e). Rester dans sa bulle progressiste où tout le monde est écolo et féministe est l’assurance de perdre politiquement. Avoir raison ne suffit pas.
Les idées progressistes et qui souhaitent changer le système, tant sur le plan social qu’écologique, ne sont pas celles proposées et mises en place par les personnes au pouvoir. Elles sont de plus moquées et décriées par les médias conservateurs, qui font bien plus l’actualité que des médias qui vulgarisent les sciences. Combien de débats sur les sorties racistes de CNEWS vs combien de débats sur les 11 millions de Français qui sont en situation de précarité énergétique ?
Parlez-en autour de vous, offrez les livres qui vous ont marqués, envoyez les vidéos, les articles qui ont changé votre perception à votre entourage, pour commencer des discussions. Et ne pas laisser la division régner. Sortir de nos bulles.
L’essayiste et intellectuelle Naomi Klein le dit clairement dans une interview à Reporterre “Nous vivons tous dans nos bulles et nous projetons sur nos adversaires tout ce que nous ne supportons pas chez nous”.
10/ Agir localement
Plutôt que de concentrer vos efforts et votre attention là où vous n’avez aucune prise, comme l’élection américaine et Donald Trump (par exemple), trouvez un projet où vous pourriez être utile, plus proche de vous. Pour dépasser le sentiment d’impuissance et d’accablement…
Association, lutte locale (Autoroute A69, Agrandissement de l’aéroport de Nice, La Maison des femmes, etc.). Il y a aussi et surtout des projets qui cherchent à construire et ont déjà des alternatives, comme Les OASIS. Tant sur le plan social qu’écologique, ce ne sont pas les sujets qui manquent et de nombreuses associations ont besoin de renfort.
« L’importance de voir grand mais de commencer petit “ a écrit Srdja Popovic dans son livre Comment faire tomber un dictateur quand on est seul, tout petit et sans armes.
Chaque semaine, nous filtrons le superflu pour vous offrir l’essentiel, fiable et sourcé
11/ Sortir de la dépendance numérique
Les GAFAM sont partout. Les réseaux sociaux sont partout. Plus de ¾ des Français utilisent au moins un des GAFAM chaque jour. Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft…
Ecoute de vos relations sexuelles, violation massive des données privées, scandale Facebook- Cambridge Analytica… ces mêmes entreprises ont multiplié les scandales sans que cela ne fasse concrètement réagir la France ou l’Union Européenne afin de protéger nos données et sortir de notre dépendance.
Sortir de Twitter est une chose. Mais il ne faut pas être dupe sur les autres réseaux sociaux. Quid de META (Facebook, Instagram, Whatsapp) dont le PDG Marc Zuckerberg vient de se rallier à Trump et pense qu’on manque d’énergie masculine ?
Il est certain qu’après avoir dit que gagner des batailles politiques sans réseaux sociaux était quasi impossible, cela va paraître paradoxal. Mais il va falloir limiter le pouvoir de nuisance des GAFAM et consorts : que se passe-t-il si jamais ils décident de couper google du jour au lendemain ? Que les données des banques, des hôpitaux français, etc., hébergées sur Amazon disparaissent en quelques heures ?
PS : les newsletters sont l’une des meilleures alternatives aux réseaux sociaux. Inscrivez-vous !
12/ “J’ai pas le temps”
Si vous souhaitez changer le système, il va falloir y consacrer du temps. Et on a toujours le temps pour cela. Le temps de se former. Le temps de prendre soin de sa santé… et de réduire le temps passé sur les applications en ligne.
Sur votre smartphone, vous avez la possibilité de limiter le temps passé sur chaque app. Cela peut paraître stupide, mais c’est assez efficace. Testez, vous verrez !
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Le temps passé sur les réseaux sociaux n’est pas un sujet à prendre à la légère. Dans une étude de 82 pages, Vivek Murphy avait alerté sur le fait que “l’épidémie de solitude” avait des effets négatifs sur la santé comparable à celle du tabac et à l’obésité.
Moins de réseaux sociaux, moins de temps passé sur les écrans, et préférer les rencontres directes ? L’action, la réflexion, la lecture, la vie réelle en fait !
13/ Se former
Pour agir efficacement, il faut comprendre correctement le problème, les problèmes. Si vous ne savez pas encore où et comment agir, la première étape indispensable est probablement de passer du temps pour se former (ce qui est d’ailleurs valable toute la vie…)
Prenez un sujet sur lequel vous souhaitez vous former, consacrez-y du temps, et n’hésitez pas à poser des questions et à questionner l’avis des “experts”. Pourquoi ils ou elles disent ce qu’ils disent ? Quelle méthode, quelle preuve etc. Il ne sert à rien de chercher des solutions si vous n’avez pas compris le problème. Combien de personnes pensent encore que le changement climatique est un problème technique et qu’une solution technique va régler le problème ? Attention au Jaitoutcomprisme.
Sur l’écologie, tout le contenu de Bon Pote est en accès libre. Des centaines d’heures de contenu accessible gratuitement pour comprendre le problème climatique et agir. Si vous préférez les vidéos, les podcasts, il existe aussi de nombreux autres supports disponibles.
Voici également une liste non exhaustive de livres sur l’écologie et l’environnement. Pour comprendre la période actuelle, se préparer à l’avenir et résister, Les ingénieurs du chaos est un indispensable. Concernant la montée du Rassemblement National en France, Ceux qui restent de Benoit Coquard et Des électeurs ordinaires de Félicien Faury sont remarquables.
14/ Ne pas sous-estimer l’art, la culture, le rire
Une citation de Gilles Deleuze pourrait parfaitement résumer l’idée : “le pouvoir a besoin de tristesse parce qu’il peut la dominer. Le système nous veut triste et il nous faut arriver à être joyeux pour lui résister. La joie, par conséquent, est résistance, parce qu’elle n’abandonne pas.”
« C’est par le rire que l’on combat le mieux la peur » nous dit aussi Popovic.
La culture est une arme puissante pour changer les imaginaires et donner envie de changer. Le rire également. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si l’extrême droite veut supprimer les budgets alloués à la culture dès qu’elle en a l’occasion.
15/ Respirer. Prendre du recul, de la hauteur. Vivre
“On peut tout à fait s’enchanter du monde tout en s’en inquiétant” écrivait Paul Virilio.
Vous avez aussi le droit de couper face à l’actualité vertigineuse, de faire une pause quand vous en avez besoin. C’est même absolument nécessaire.
Il est urgent d’agir, oui, mais ce n’est pas avec des personnes à 10% que nous allons changer le système. C’est OKAY de prendre du recul, de couper les réseaux. 24h, une semaine, un mois s’il faut. Le burn out militant est une réalité. Des milliers de personnes engagées en ont déjà souffert.
Reposez-vous, prenez de la distance, pour revenir à chaque fois la tête fraîche et reposée, avec de l’énergie pour vous engager dans les meilleures conditions.
16/ Changer de métier
C’est plus facile à dire qu’à faire, c’est vrai. Mais l’avez-vous seulement envisagé ? Allez-vous attendre un éventuel effondrement climatique ou que l’extrême droite soit au pouvoir pour vous dire “ah mince j’aurais peut-être pu faire plus ?”
17/ Donner à des associations et/ou devenir bénévole
Aujourd’hui, plus que jamais, la société civile pallie les manquements de l’Etat.
Ce sont des associations de terrain qui chaque jour permettent à des milliers parfois des centaines de milliers de personnes de se nourrir, de vivre plus dignement, de trouver un logement, de lutter contre le racisme…
Comme pour les médias indépendants, les associations ont besoin de vous ! Trouvez un sujet qui vous tient à cœur, soutenez l’association de votre choix, et demandez si ces associations n’ont pas besoin d’aide bénévole… toute aide est bienvenue !
18/ Faire appel à la justice
Demander des comptes aux pollueurs, ils n’aiment pas ça. Porter le combat sur le terrain juridique est particulièrement efficace. A l’instar de l’association suisse Les ainées composée uniquement de femmes de plus de 62 ans qui ont obtenu une victoire historique via la Cour Européenne des Droits de l’Homme (CEDH).
En France, BNP Paribas est au cœur d’un procès pour sa contribution au changement climatique. Comme l’immense majorité des groupes cotés en bourse, l’entreprise n’a pas de plan pour ses activités nous permettant de respecter l’Accord de Paris. Dont acte. Si BNP est en procès, des centaines d’autres groupes devraient l’être.
La justice a cependant du temps, et il n’est pas toujours en faveur des activistes climat. Avec la criminalisation grandissante des activités, pensez également à soutenir les activistes/associations qui ont des frais d’avocat extrêmement élevés pour avoir parfois seulement manifesté pacifiquement contre un projet écocide. Si ces personnes sont prêtes à prendre des risques pour le bien-être de tout le monde, il est normal et particulièrement utile de les soutenir.
19/ Chercher de nouveaux allié(e)s
Tout est politique. L’écologie, le climat, l’éducation, les droits des femmes, TOUT. Par conséquent, il va falloir créer des alliances partout et trouver des intérêts communs avec des personnes, associations ou syndicats avec lesquels vous n’avez pas l’habitude d’échanger.
Les syndicats sont par exemple un excellent levier pour la transition écologique et si vous voulez que des entreprises changent, vous aurez plus de chances que cela arrive si les employé(e)s comprennent pourquoi vous demandez un changement et pourquoi ils ou elles ont un intérêt à ce changement. C’est par exemple contre intuitif, mais il existe bien des syndicats au sein d’Air France qui souhaitent préparer l’avenir car ils savent que pour baisser les émissions de CO2 du secteur, il faut nécessairement réduire le trafic aérien.
Même chose au sein des producteurs d’énergies fossiles : l’objectif n’est pas de mettre au chômage les 100 000 employés de TotalEnergies. En revanche, il est inacceptable que le groupe continue sa politique actuelle qui, à cause de ses seules activités et projets, rend impossible le respect de l’Accord de Paris.
Prêt(e) à créer des ponts ?
20/ Si votre idéal n’existe pas, créez-le !
Il n’y a pas une mais des milliers de façons d’agir. Dans des associations, des ONG, en soutenant des médias…Mais si après cette liste de solutions non exhaustives vous n’avez toujours pas trouvé votre bonheur, il va peut-être falloir créer votre propre initiative !
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