DEPUIS QUELQUES JOURS NOUS EN APPRENONS de belles sur Monsieur François BAYROU, 1 er ministre, qui n’est pas, loin s’en faut, ce monsieur Propre de la politique qu’il prétend être…nonobstant ses ennuis judiciaires en cours…
Malgré ses dénégations piteuses, pour ne pas dire foireuses, suite à une interpellation du député de la France insoumise Paul Vannier, le premier ministre lui répond en mentant comme un arracheur de dents, en bredouillant de vagues arguments démontés depuis par Médiapart avec « accusé réception » signé de sa main !
De pieux mensonges peut-être ?
Croit-il que nous allons nous contenter de ses dénégations après que ce média d’investigations et d’utilité publique ait sorti la preuve de ses mensonges ? Certainement pas !
Car il y a bien d’autres preuves de son infamie sans nom, ni limites…
Peu de bruit sur les autres bancs de l’hémicycle pendant l’intervention de l’orateur mettant au pied du mur, comme il serait mis au piquet, ce croyant atteint d’amnésie comme il l’était de cécité quand il aurait fallu voir et entendre pour venir de toute urgence au secours d’enfants dans l’enfer de la concupiscence pédophile du directeur de l’école privée de Notre Dame de Betharram…Pierre Carricart et de bien d’autres adultes indignes de leur fonction.
Et pas des moindres…
Madame Bayrou, enseignante dans cette école confessionnelle, elle-même, était avertie et même témoin de certaines violences qu’elle semblait cautionner en ces termes : « Vous comprenez, les enfants sont si turbulents, ce ne sont pas « quelques claques » qui peuvent leur faire du mal »… aurait-t-elle rétorqué à une autre enseignante, qui elle, trouvait pour le moins « anormal » d’entendre un enfant hurlant sa douleur derrière la porte fermée d’une classe : « arrêtez, vous me faites mal » !
Peu après cette enseignante a été sommée de se taire sous la menace explicite d’un probable licenciement si elle persistait… à s’indigner du comportement de certains de ses collègues !
La porte de la classe comme le cœur de cette bonne chrétienne, mère de 6 enfants, était fermés à double tour.
Aucun secours à attendre d’elle !
Cachez ces viols et ces maltraitances que madame Bayrou peut entendre et supporte sans trop de difficultés… mais ne saurait en aucun cas voir !
Aucun enfant parmi la centaine de victimes de ces violences n’ont vu cette « bonne chrétienne » venir s’interposer entre eux et leurs tortionnaires.
Madame Bayrou enseignait le catéchisme, pas l’amour du prochain.
Mieux, sinon pire encore, elle aurait assisté à Rome aux obsèques du directeur qui avait été exfiltré par le Vatican après une convocation chez les flics. Ca commençait à sentir le roussi pour Pierre Carricart puisque que ce pédophile notoire a cru bon de se suicider pour se soustraire à la justice des hommes !
Rassuré davantage sans doute par celle de Dieu.
Aurait-il obéi tardivement à sa conscience ou bien plutôt craint de se retrouver plus prosaïquement au cachot ?
Dieu seul le sait !
Sur les bancs des droites, aucun cri d’indignation ou d’orfraie n’ont été entendus ! 110 plaintes déclarées à cette heure pour maltraitances et viols répétés ne suffisent pas à convaincre Aurore Bergé, ministre délégué chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes et de la lutte contre les discriminations, de montrer en cette occasion, ne serait ce qu’un tout petit peu, son écœurement devant de tels faits !
Il est vrai que depuis la parution du livre, les Ogres, de Victor Castanet, dans lequel elle ne semble pas au-dessus de tout soupçon car elle est poursuivie pour parjure devant une commission parlementaire.
Mais où est-elle, nom de Dieu ?
Et que lui inspire l’infamie patente de son patron ?
Cette brave madame Bergé qui vociférait comme une meute de loups à elle toute seule lors du triste épisode de la gifle qui a valu à Adrien Quatennens d’être trainé dans la boue comme le pire des criminels pendant plus de deux ans !! Des centaines d’articles, de quoi faire un très gros livre, ont relaté, en long, en très long même, et en large, un fait qui n’aurait pas dû défrayer la chronique, ni faire glouglouter les égouts « merdiatiques » plus de quelques jours si les flics ne l’avaient pas laissé fuiter complaisamment et, bien évidemment, à dessein la plainte.
Il n’aura pas échappé à grand monde, sauf ceux que cette opportune gifle arrangeait politiquement que c’était le prétexte idéal pour ruiner l’avenir politique du brillant dauphin de Jean-Luc Mélenchon. Alors qu’ils restent stoïques devant 50 ans de maltraitances et de sévices infligés à des enfants sans défense face à des pervers couverts par des instances religieuses sans foi, ni loi. Silence assourdissant Mesdames/Messieurs les élus de la République ?
Vous n’avez pas honte, au moins un peu ?
Toutes les comparaisons possibles ont été faites, les plus ignobles aussi, pour descendre en flammes un honnête homme, jusqu’à lui faire renoncer à se maintenir dans sa circonscription après que le bon apôtre François Ruffin, son « ami » politique pourtant, y soit allé lui-aussi de son petit coup de poignard dans le dos.
Pourtant celui-là, aux dires de son ex-compagne, n’était pas un ange non plus.
Mais là, c’est presque toute la classe politique du prétendu « Arc Républicain » qui garde le silence. A l’issue de la réponse du 1 er ministre au député Vannier, une menace de poursuite en diffamation a été prononcée. On se demande à qui s’adresse cette menace proférée à la cantonade en reprenant son siège comme si de rien n’était !
Un peu comme il aurait dit : « circulez, y a rien à voir »
A noter que quelques députés ont applaudi sans vergogne monsieur Bayrou après qu’il eut débité ses contre-vérités !
Ah que voilà de bons chrétiens.
La France insoumise sauve l’honneur.
D.A
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