Capitale contre nature. Un webinaire de L’APRES.

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Par aplutsoc le 25 avril 2025

Ce week-end c’est la Dordogne qui connaît des crues historiques. En mars, Météo France dévoilait des scénarios pour la France dans l’hypothèse où le déclenchement atteindrait en moyenne 4°C à l’horizon 2100, le scénario-Trump. La méditerranéenne pourrait connaître jusqu’à quarante journées à plus de 35°C .… Et plus grave, les 40°C deviendront la norme en été et certaines pointes à 50°C seront possibles. Le changement global a de multiples autres conséquences : incendies de forêt, tempêtes, cyclones, montée des eaux ou acidification des océans.

Mais nous ne devons pas désespérer . Les climatologues du GIEC rappelaient dans un de leurs rapports précédents que chaque degré comptait. Il existe aussi des puits naturels de carbone comme les océans ou les forêts qui absorbent déjà 50% de nos émissions. Il est urgent d’entamer une décarbonation de notre économie à l’échelle du globe et de préserver nos forêts.

C’est pourquoi dans ce contexte, la politique climato-sceptique de Trump est criminelle. Il s’en prend aux chercheurs et au thermomètre. Mais les raisons de ce nouveau fascisme pro-fossile sont profondes. Pour le comprendre, il est nécessaire de cerner les causes de cette tragédie des énergies fossiles.

Le charbon, le gaz et le pétrole ont permis l’essor du capitalisme et de la société de consommation qui l’accompagne. Il existe donc une connexion intime entre l’accumulation de richesses par une minorité, l’usage des énergies fossiles et le changement climatique. Le Capitalocène est un système mondial, dont il est difficile d’en sortir.

Pourtant des solutions existent : une agriculture plus écologique avec moins de pesticides ce qui préserverait aussi la biodiversité, des transports en commun plus fréquents et tendant vers la gratuité, des logements mieux isolés, 100% d’énergie renouvelables et surtout une sobriété heureuse dans laquelle nos appareils sont réparables et recyclables à l’infini.

Mais pour les mettre en œuvre, il faut contraindre les 1% des plus riches qui concentrent 50% des richesses et émettent autant de CO 2 que 66% des plus pauvres , à accepter un changement global de système, qui leur sera défavorable. Il n’y aura pas de bifurcation écologique d’ampleur sans victoire dans la lutte des classes, qui nous oppose à ceux qui détiennent l’immense majorité du Capital.

Nous discuterons de tous ces sujets ce dimanche à 10h avec Valérie Masson-Delmotte, climatologue, ancienne co-présidente du GIEC.

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Hendrik Davi

Source : https://www.l-apres.fr/webinaire_climat_comprendre_pour_agir

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