
Les avancées médicales en oncologie se traduisent par de nouveaux traitements vendus à prix d’or par les groupes pharmaceutiques qui font de cette maladie leur principal axe de développement.
Au panthéon des stars de l’industrie pharmaceutique, le Keytruda a, sans nul doute, gagné ses lettres de noblesse. L’anticancéreux, vedette du laboratoire américain Merck Sharp and Dohme, qui célébrait, en septembre 2024, son dixième anniversaire de commercialisation, accumule les succès financiers. Depuis sa mise sur le marché en 2014, il a rapporté plus de 130 milliards de dollars (114 milliards d’euros) à son fabricant. Médicament le plus vendu au monde, adoubé par l’ex-président des Etats-Unis, Jimmy Carter, auquel il avait permis, en 2015, une rémission quasi inespérée d’un mélanome de stade avancé, il est devenu, il y a trois ans, le premier traitement dans l’histoire de la pharmacopée (hors vaccins contre le Covid-19) à avoir atteint un chiffre d’affaires annuel dépassant 20 milliards de dollars. Un montant record qu’il n’a de cesse depuis de pulvériser. En 2024, ses ventes ont frôlé les 30 milliards de dollars.
Si le Keytruda peut s’enorgueillir d’une telle réussite, c’est qu’il a marqué une révolution dans l’arsenal thérapeutique des médecins en popularisant le recours aux immunothérapies, ces traitements qui s’attellent à déverrouiller l’activité des cellules tueuses du système immunitaire, bloquées par le cancer, afin qu’elles attaquent la tumeur. Un changement de paradigme comparé aux chimiothérapies, dont l’objectif est de bombarder massivement les cellules cancéreuses de produits toxiques pour les détruire, avec le risque d’abattre également des cellules saines dans la bataille.
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