

Les plaintes ont été déposées par des ouvriers agricoles marocains travaillant pour cette exploitation depuis vingt ans. Photo d’illustration. – Pexels / CC / Ali Alcántara
Quatre ouvriers agricoles marocains dénoncent de terribles conditions de travail dans une exploitation agricole du Lot-et-Garonne détenue par Alain Aunac, un élu de la Coordination rurale, syndicat aux idées proches de l’extrême droite. Deux d’entre eux ont porté plainte pour traite d’être humains, selon une enquête de Streetpress.
Ces ouvriers seraient logés dans des habitations insalubres, remplies de rats et de souris. Ils s’épuiseraient à la tâche près de dix heures par jour, sans période de repos. Quant à leur paie, inférieure au salaire minimum, ils la recevraient en liquide, au compte-gouttes, avec la promesse de percevoir l’intégralité de l’argent à la fin de la saison. De plus, un système d’escroquerie aurait également été mis en place par des intermédiaires marocains qui auraient demandé 14 000 euros à chaque victime en échange d’un contrat de travail.
Ces témoignages ne sont pas isolés. Reporterre avait déjà raconté l’histoire d’une quinzaine de travailleurs marocains qui n’avaient pas été payés et qui survivaient dans des conditions indignes dans le Vaucluse, ou encore dans les vergers des Bouches-du-Rhône.
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