Commission d’enquête sénatoriale sur la fraude aux eaux minérales

La commission d’enquête sénatoriale sur la fraude aux eaux minérales, rendue publique le 19 mai 2025, décrit une « dissimulation systémique » orchestrée par Nestlé Waters avec la complicité de l’État. Elle révèle que, depuis au moins 2021, l’industriel a fait passer en douce des filtres interdits pour épurer des eaux minérales contaminées par pesticides, perfluorés et bactéries fécales.
Pour protéger le label « eau minérale naturelle », ces microfiltrations ont été présentées comme de simples « essais ». Le ministère de la santé, pourtant initialement opposé, a fini par suivre l’Élysée et Matignon, sensibles au lobbying de Nestlé
Des notes internes témoignent d’alertes étouffées et de préfets enjoints de ne pas sévir. La DGCCRF n’a procédé qu’à des contrôles « de courtoisie ». En parallèle, Nestlé a détruit discrètement deux millions de bouteilles de Perrier en 2024 pour éviter un rappel public. La stratégie a permis de masquer la dégradation progressive des forages de Vergèze, Vittel, Contrex et Hépar. Le rapport pointe aussi la « porosité » de l’administration : hauts fonctionnaires recrutés par Nestlé, réunions “off” à l’Elysée, et échanges d’e-mails effacés. Il accuse l’État d’avoir « failli à sa mission de protection sanitaire » et recommande de retirer le statut minéral aux sources litigieuses, de renforcer les pouvoirs des préfets et de créer un parquet environnemental spécialisé.
Les sénateurs réclament des poursuites pénales pour « tromperie aggravée » et la publication obligatoire des non-conformités.
Le gouvernement dispose de trois mois pour répondre à ces préconisations, sous la menace d’une nouvelle commission d’enquête. Nestlé, qui conteste « tout traitement illégal », risque la suspension de ses captages et de lourdes amendes. Les associations de consommateurs saluent un « tournant » mais exigent un fonds d’indemnisation pour les territoires pollués.
Le scandale ouvre un débat plus large sur le contrôle des géants de l’agroalimentaire et la transparence des eaux embouteillées en France.
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Peut être une image de texte qui dit ’Les sénateurs réclament des poursuites pénales pour < tromperie aggravée >> et la publication obligatoire des non-conformités. Le gouvernement dispose de trois mois pour répondre à ces préconisations. sous la menace d'une nouvelle commission d'enquête. Nestlé, qui conteste << tout traitement illégal >>, risque la suspension de ses captages et de lourdes amendes. Les associations de_ consommateurs saluent un < tournant mais exigent un fonds d'indemnisation pour les territoires pollués. Le scandale ouvre un débat plus large sur le contrôle des géants de l'agroalimentaire et la transparence des eaux embouteillées en France.’
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