
Avant même l’heure de départ de la manifestation de ce soir 17 mai, il y a déjà foule à Tel Aviv pour exiger la fin de la guerre, dégager Netanyahou et son gouvernement d’extrême-droite, libérer les otages.
En même temps que l’armée israélienne lance des frappes massives à Gaza, parallèlement à une offensive terrestre élargie, qu’un journal américain affirme que Trump prépare la déportation de 1 million de gazaouis en Lybie, le principal journal israélien Haaretz, écrit que des responsables israéliens et du Hamas discutent parallèlement d’un cessez-le-feu de deux mois, suivi de négociations pour une trêve permanente et que Trump ne met plus d’opposition à un programme nucléaire en Arabie Saoudite, menaçant ainsi directement Israël et signifiant que pour beaucoup d’israéliens Trump déclarait ainsi qu’il virait Netanyahou.
C’est dans cette ambiance confuse et contradictoire qu’ont lieu les manifestations de ce soir en Israël, partagée entre l’espoir de la chute d’un Netanyahou affaiblit, mais d’autant plus belliqueux, et la peur d’une manœuvre de Trump, cherchant seulement à faire des affaires avec l’Arabie Saoudite, et une fois celles-ci faites, re-soutenant les plans guerriers de Netanyahou. Aussi, quelle que soit l’issue, tous se disent que c’est le moment ou jamais où le peuple doit se faire entendre, doit être le plus possible et le plus nombreux dans la rue et les manifestations en tous genres, tous les jours, à tous les moments, dans toutes les situations pour faire pression sur les militaires, dont les évènements récents ont montré qu’ils n’ont déjà plus trop envie de se battre, et sur les ministres du gouvernement ou les députés du Likoud, que certains manifestants suivent et harcèlent du matin au soir, devant leurs maisons, dans leurs déplacements, partout…

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