Gaza, Cour suprême et Joakim Medin : les informations de la nuit

Publié le 17 mai 2025

Gaza après une explosion le 16 mai 2025 (REUTERS/Ammar Awad) Ammar Awad / REUTERS

Plus de cent morts à Gaza vendredi. Des frappes d’envergure ont visé l’enclave toute la journée avec des bombardements toutes les quatre minutes. Femmes et enfants font partie des victimes, assure Al-Jazeera, qui évoque 115 personnes tuées. Ces attaques “s’inscrivent dans le cadre des étapes initiales de l’opération Chariots de Gideon et de l’expansion de l’offensive dans la bande de Gaza, dans le but d’atteindre tous les objectifs de la guerre, y compris la libération des otages et la défaite du Hamas”, a annoncé l’armée israélienne samedi matin. Tsahal a aussi ciblé deux ports du Yémen. Des frappes qui ne sont “que le début”, a prévenu Benjamin Nétanyahou. “Nous ne resterons pas sans rien faire en laissant les Houthistes nous faire du mal”, a déclaré le premier ministre affirmant que le groupe yéménite n’était qu’un “outil” au service de l’Iran.

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Immigration : la Cour suprême donne tort à Donald Trump. “C’est un coup dur pour l’administration Trump”note NBC News. L’instance, à 7 voix contre 2, a estimé que le gouvernement n’avait pas donné assez de temps à des immigrés vénézuéliens pour se défendre avant leur expulsion vers une prison du Salvador. Ces hommes, accusés d’êtres membres d’un gang, avaient été expulsés en moins de vingt-quatre heures au nom d’une loi d’exception remontant au XVIIIe siècle. Les juges n’ont pas pour autant indiqué quelle durée serait la plus adaptée à ce type de procédure et ont renvoyé l’affaire vers des cours d’appel. “Pour l’instant, cela signifie que personne ne peut être envoyé précipitamment dans une prison brutale à l’étranger”, a salué l’Union américaine pour les libertés civiles (ACLU). À l’inverse, la décision n’a pas du tout satisfait Donald Trump. “La Cour suprême des États-Unis ne m’autorise pas à faire ce pour quoi j’ai été élu. Ce n’est pas un bon jour pour l’Amérique”, a dénoncé le président américain sur le réseau Truth Social.

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Le journaliste Joakim Medin, libéré et de retour en Suède. Le quadragénaire était emprisonné en Turquie depuis 51 jours. Il avait été arrêté à son arrivée à Istanbul, où il venait couvrir les manifestations en soutien au maire de la ville, et condamné à une peine de prison de onze mois avec sursis “pour avoir insulté le président Recep Tayyip Erdogan”rappelle le Göteborgs-Posten.Le ministère des affaires étrangères a œuvré pour son retour. Il a atterri en Suède aux alentours de minuit samedi. Le reporter de Dagens ETC s’est dit “très fatigué”. L’affaire n’est pas pour autant terminée. “Il reste suspect et accusé de crimes terroristes. Le procès devrait avoir lieu en septembre. Il y a toujours un risque qu’il soit condamné. La lutte continue”, a souligné son avocat.

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