
Une des très rares photos de scène de torture archivées, prise en Algérie en 1957.
Samuel Autexier
L’exemple par la torture et ses justifications !
« La torture n’a jamais empêché la moindre bombe d’exploser (malgré sa reproduction pléthorique dans les scénarios de FICTION).
Ainsi, la sociologue prend pour exemple paradigmatique de cas de conscience un mythe justifiant la torture, dont le caractère fictif est parfaitement documenté. En plus, elle la justifie pour un temps limité, « temporaire » dit-elle. Cela s’appelle de l’apologie de la torture.
Madame Heinich a raison de se dire de gauche, elle fait partie de cette gauche qui niait la torture en Algérie et appelait à guillotiner les indépendantistes. »
Il y aurait beaucoup-beaucoup à dire (ou rien du tout) sur l’intervention de Nathalie Heinich dans la matinale de France-Culture, sans la moindre contradiction un peu consistante. Je me contenterais de remarquer l’ahurissant exemple qu’elle mobilise pour illustrer un cas de conscience : celui de la torture d’un prisonnier qui saurait où se trouve une bombe à retardement ! « C’est le fameux dilemme de la torture. Est-ce qu’on a le droit de torturer un terroriste pour éviter la mort de vingt personnes ? » dit-elle.
Rappelons que ce scénario a été inventé de toute pièce par les services de guerre psychologique de l’armée française durant la guerre d’Algérie (par Trinquier et un aumônier militaire). Depuis 1957 (première occurrence de cette invention de l’armée française) jusqu’à aujourd’hui, jamais une personne torturée n’a indiqué l’endroit où elle aurait posé une bombe. La torture n’a jamais empêché la moindre bombe d’exploser (malgré sa reproduction pléthorique dans les scénarios de FICTION).
Ainsi, la sociologue prend pour exemple paradigmatique de cas de conscience un mythe justifiant la torture, dont le caractère fictif est parfaitement documenté. En plus, elle la justifie pour un temps limité, « temporaire » dit-elle. Cela s’appelle de l’apologie de la torture.
Madame Heinich a raison de se dire de gauche, elle fait partie de cette gauche qui niait la torture en Algérie et appelait à guillotiner les indépendantistes.
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