
LA MONTÉE DES FASCISMES
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Comment le RN et Jordan Bardella se sont emparés des questions sur l’IA
Asma Mhalla : « L’extrême droite, c’est l’autoroute vers le techno-fascisme »
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Un pays mûr pour le fascisme
TRIBUNE. Mépris de la démocratie, arrogance du pouvoir, répression violente des mouvements sociaux : la régence macroniste arrogante et brutale entretient la flamme d’extrême droite, prête à brûler ce pays malade.
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« Le fascisme a muté »
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Le renforcement des tendances autoritaires dans les puissances capitalistes dominantes constitue assurément l’un des faits politiques majeurs de notre temps. Cette dynamique ne s’explique nullement par des facteurs purement nationaux, et encore moins par la personnalité de tel ou tel dirigeant. Elle s’est ouverte avec le tournant néolibéral d’abord opéré par Margaret Thatcher en Grande-Bretagne et Ronald Reagan aux États-Unis – et préfiguré sous une forme extrêmement brutale par la dictature néolibérale de Pinochet au Chili. Cette coordonnée centrale de la situation politique nationale, européenne et mondiale, a d’ailleurs été saisie par les mouvements sociaux contemporains. Beaucoup de ces derniers, en France et ailleurs, ont noué solidement la dénonciation de la croissance des inégalités, des guerres impérialistes et de la destruction environnementale avec la critique de la captation du pouvoir politique par une oligarchie irresponsable. Encore faut-il comprendre l’origine du phénomène et examiner ses liens avec le danger fasciste.
L’actuelle poussée d’autoritarisme peut sembler paradoxale, tant « jamais le capitalisme n’a été aussi peu confronté au défi, théorique et pratique, d’une puissante antithèse ». En effet, si certaines mobilisations populaires ont renoué avec des pratiques plus radicales et si la contestation du capitalisme semble à nouveau audible dans certaines franges des populations (en particulier de la jeunesse), les mouvements anticapitalistes demeurent politiquement faibles…
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