Un rabbin français menacé de mort après avoir critiqué la politique israélienne à Gaza

Réseau d'information Quds

Horvilleur, dirigeante du Mouvement juif libéral à Paris et rédactrice en chef du magazine juif Tenou’a, a écrit la semaine dernière que « affamer des innocents ou condamner des enfants ne soulage ni ne venge les morts ». Ses commentaires visaient les ministres israéliens qui défendaient publiquement le blocage de l’aide humanitaire à Gaza.

Dans son éditorial, elle écrivait : « Sans avenir pour le peuple palestinien, il n’y a pas d’avenir non plus pour le peuple israélien. » Les sionistes ont rapidement réagi par des insultes en ligne, appelant notamment à son exécution. De nombreuses menaces étaient sexistes, affirmant que les femmes ne devraient pas prendre la parole ni exercer d’autorité religieuse.

Selon Haaretz, Horvilleur avait été une fervente défenseure d’Israël dans les médias français, notamment après l’opération militaire du 7 octobre. Elle avait déclaré : « Je suis trop sioniste pour certains, pas assez pour d’autres. Je suis prise entre deux feux. »

Elle a confirmé que la police française surveillait désormais ses comptes sur les réseaux sociaux en raison du volume et de la gravité des menaces.

En signe de solidarité, 42 intellectuels français, juifs et non juifs, ont signé une tribune dans La Tribune du Dimanche. Ils ont dénoncé le gouvernement israélien, accusé d’affaiblir la « démocratie », de menacer les détenus, d’étendre les colonies et de préparer l’annexion des territoires occupés.

Cependant, Meir Ben Haim, porte-parole français du parti israélien Otzma Yehudit, a accusé Horvilleur et ses alliés de « violer la tradition juive ». Il a averti : « Le prix à payer sera le sang. »

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