Un PSG devenu populaire

A la création du PSG dans les années 70, le club n’a rien de populaire. Créé par des bourgeois dans un quartier ultra riche de Paris (le 16e), le PSG ne parlait pas aux jeunes des quartiers défavorisés. Pendant des décennies, l’OM reste le club préféré de cette jeunesse, y compris en région parisienne. C’est seulement dans les années 1990 que les choses changent : les tribunes s’ouvrent, notamment grâce à la création de groupes ultras dans le Virage Auteuil.
Sauf qu’à la même époque, en face, dans le Kop de Boulogne, l’extrême droite est bien installée. Le Parc à l’époque, c’était donc aussi des saluts nazis, des chants racistes et une violence organisée. A l’époque, le PSG était l’une des places fortes de l’extrême droite dans le foot français. Le GUD était fortement présent au KOB, avec notamment Serge Ayoub qui créé en 1989 le Pitbull Kop.
Pendant de longues années, les deux virages ont coexisté, de façon assez étrange, notamment lors des déplacements (où tous les supporters parisiens sont dans la même tribune)
A la fin des années 2000, une partie d’Auteuil décide de ne plus accepter ce racisme au Parc, et s’organise pour répondre, y compris physiquement, aux attaques fascistes venues de la tribune d’en face. Le 18 mai 2010, les groupes identitaires de Boulogne viennent devant Auteuil pour casser du noir et de l’arabe. Sauf que les ultras répliquent.
Bilan : un mort côté Boulogne. Et un choc au niveau national, qui permet au PSG de “nettoyer” les tribunes. Les nettoyer des racistes mais aussi des groupes ultras d’Auteuil !
L’objectif était clair : préparer le terrain avant la vente du club au Qatar pour faire du PSG une entreprise de divertissement à l’échelle planétaire. Avec l’exemple des clubs anglais dans le viseur.
Résultat : pendant des années, le PSG devient un club aseptisé. Plus d’ultras, plus d’ambiance. Interdiction de se lever !
Petit à petit, de nouveaux groupes se reforment. Le Virage Auteuil renaît. Et malgré des contradictions liées à la proximité de ces groupes avec le direction du club, la tribune redevient vivante, populaire… et profondément métissée. Le reste du Parc devient comme prévu un Disneyland du foot
[SUITE EN SLIDE]
Peut être une image de texte qui dit ’Aujourd'hui, le PSG est l'un des rares clubs d'Europe où les ultras sont en grande majorité issus de l'immigration. Dans un pays ou l'extrême droite infiltre de plus en plus de tribunes, ça compte. En région parisienne club le plus populaire doit être le Red Star. Avec un ADN pour le coup profondément antiraciste. Pourtant, aujourd'hui, les tribunes de Bauer restent plus blanches que celles du Parc des Princes. le 2e POPULAIRE & ANTIRACISTE’
Peut être une image de 4 personnes et texte qui dit ’Les jeunes des quartiers populaires se reconnaissent dans l'identité du PSG, dans la culture, dans ses icônes. Le soutien des ultras parisiens à la Palestine a aussi renforcé ce lien. Tifo géant, banderoles, drapeaux, chants. Depuis deux ans, les ultras ont marqué les esprits, bien au delà de la France. Pendant ce temps-là, au Red Star, aucun message de soutien. Pire les drapeaux palestiniens étaient interdits par les ultras. #FollowScores PALESTINE FREE 에y메대올 c’
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